vendredi 24 septembre 2010

la ville fait ses pointes

Dans les villes, des sculptures sur les ronds-points, dans les jardins, sur les parvis.
Dans les villes, souvent sur les pointes, souvent triangles, elles décorent, animent, occupent.
Dans les villes, elles sont tellement modernes.
Dans les villes et sur les cartes postales, objets photogéniques, étranges, incongrus.
Dans les villes, elles apparaissent, disparaissent, chef-d'œuvre du 1% français.
Dans les villes aussi allemandes et suédoises.
Dans les villes parfois fort belles, souvent fort laides et souvent anonymes.

Quelques-unes :

Haumont (Nord) Grand-Place, édition de l'Europe.
les enfants autour du bassin à l'ombre de la grande équerre blanche. Veste de blazer grise et short trop court, mains sur les hanches, tous en polo rouge...


Thionville (Moselle)
le monument, place Marie-Louise.
une édition Combier en Cimcrome, expédiée en 1973.
Œuvre de l'industrie locale offerte par les métaliers ?
Le jaune de la Renault 8 trafiquée et les parasols au balcon.
Tourner autour en voiture doit être un spectacle cinétique et moderne d'une grande qualité.


Caluire-Montessuy (69)
Place Gutenberg
Structure métallique, œuvre de M. Roger Lorin
Carte postale la Cigogne expédiée en 1979.
La sculpture ? Elle me fait penser aux tableaux en fils tendus que nous faisions dans les années 70 au centre aéré Renault.
Mais, à bien y regarder, elle est aussi une belle expression structurelle comme une démonstration d'une forme gauche pour une construction en paraboloïde hyperbolique.
Au fond, le quartier de Montessuy serait l'œuvre de René Gagès, un grand architecte dont nous avons parlé déjà ici.


Staty : "grön Eld" av Vicky Lindstrand.
Järnvärgstorget, Umea.
On traduira comme possible : sculpture "le feu vert" par Vicke Linstrand.
Je regarde surtout le peu de transparence du verre, le tapis de fleurs de cosmos et la belle modénature des façades faisant la perspective.
La forme de ces morceaux de verre pourrait être une maquette de gratte-ciel contemporain.
Ça vrille, tourne, grimpe entre courbes contrariées et verticalité affirmée.
Une édition Grako.


Stuttgart
Anlagen, Schlossgartenhotel und Bahnof.
Certainement la plus belle sculpture de cette série mais qui reste pour l'instant sans nom de sculpteur.
Un inox brillant se plie et se brise en un éclat métallique. Repris par son reflet dans le bassin aux jets d'eaux éteints mais offrant le cercle, le carré, le losange sur un parvis dégagé.
Une géométrie urbaine au service aussi de l'architecture superbe de la gare de Stuttgart malheureusement menacée...

jeudi 23 septembre 2010

compléments, ajouts et autres détails

Les cartes postales n'arrivent que rarement en lot, bien rangées par architecte ou par lieu.
Il m'est donc nécessaire de temps en temps de revenir sur des architectures et des cartes postales déjà publiées.
Alors un peu de manière confuse, mais aussi finalement comme un parcours dans un paysage, voici des architectures que les plus fidèles auront vues précédemment. Mais toutes ces cartes postales sont ici inédites...
Allez hop !




On retrouve d'abord la Société Pernod et sa Pernoderie que nous avions vues ici. L'architecte est Monsieur Willerval.
Les cartes postales sont des cartes de visite, vendues en souvenirs ou offertes aux visiteurs de la Société. Elles sont d'une taille supérieure à la normale (10x15cm) et toutes des photographies de Monsieur Francisco Hidalgo. Il fait un travail de couleurs étonnant, jouant du flou, pastillant de brumes colorées les lieux. On peut y voir une sorte d'hommage à la polychromie généralisée dans l'établissement.

Et là :


La vue multiple vous donne un peu de pittoresque et surtout une vue des jeux superbes du Group (e) Ludic déjà vus ici par exemple. (voir la gare de triage à droite)

On remarquera sur ce détail que deux garçons sont habillés exactement de la même manière, peut-être des jumeaux, ou des parents au sens pratique bien développé !
Les jeux, eux, continuent de me fasciner. Je les trouve vraiment très beaux. A nouveau, on constate le sens esthétique des V.V.F à cette époque et la curiosité des photographes pour ce type d'objet entre design et sculpture.
Un must :


Cette carte postale sera bientôt historique, elle l'est déjà.
Le Forum des Halles ici est bien photographié faisant socle à Saint Eustache. On peut à l'envi, plonger dans la transparence de la verrière au premier plan, glisser sur le très beau morceau que représente l'escalier, s'interroger sur le volume jaune vif à droite et aussi se demander à quoi servaient les Algéco visibles ici :


Le trou des Halles était-il encore en chantier ?
La carte postale Yvon nous donne bien le nom des deux architectes messieurs Vasconi et Pencreac'h, elle est datée par l'expéditrice de 1982 mais de l'éditeur de 1979.
On retrouve cette architecture du Forum des Halles ici par exemple. Et ne pas oublier d'aller lire l'excellente lettre de Monsieur Pencreac'h ici.

mercredi 22 septembre 2010

arlequin 5



Dans la cour de l'école hôtelière où il venait d'arriver, il avait tout de suite repéré un peu au loin et seul ce jeune homme qui, comme lui, avait l'air d'arriver tout juste d'on ne sait où.
Pourtant, il n'alla pas le rencontrer, lui parler ni même croiser son regard, il devait juste attendre que la secrétaire pédagogique vienne le chercher.
Lui, il venait d'un village du Loir-et-Cher tellement français, tellement typique, qu'on aurait pu croire ce village fabriqué de toute pièce pour des décors de films de Chabrol, des cartes postales.


Dans cette ville de Neung-sur-Beuvron, rien d'extraordinaire n'avait marqué sa vie mais ce petit ordinaire avait aussi ses bons côtés et il avait grandi là en paix jouant avec les copains sur la place du village pendant toute son enfance.
Mais le temps était venu de "faire sa vie" comme lui avait dit sa grand-mère et il avait choisi l'hôtellerie autant pour la promesse de voyages possibles que par désir de suivre l'exemple du cousin Serge dont il avait été si proche, parti depuis déjà six ans sur le France comme serveur.
Alors il était là, attendant qu'on lui montre sa chambre d'apprenti. Il était un peu fatigué et avait hâte de poser sa valise.
Il fut à la fois surpris et gêné quand il vit la secrétaire pédagogique qui passait d'abord prendre l'autre type puis le rejoindre tous deux ensemble.
Des sourires, des poignées de mains et des banalités polies et les voici tous les trois se dirigeant vers le dortoir sous un ciel bleu zébré des lignes blanches des bimoteurs transatlantiques.............


............Il lui avait bien dit : "si tu vois la serviette rouge à la fenêtre c'est que la voix est libre, fais tout de même gaffe au gros Tonio à la réception, il est trop curieux."
L'un avait été nommé ici comme Maître d'hôtel dans le cadre d'un stage professionnel et linguistique, l'autre profitait de ces vacances, libéré de son propre travail au Novotel de la Grande Motte. Leur vie était ainsi encore marquée parfois par des kilomètres mais bientôt ils se l'étaient promis, ils auraient leur affaire.
Ainsi leurs retrouvailles devaient passer par ce type de rendez-vous un peu romanesque alors qu'ils n'avaient envie que d'une seule chose pouvoir vivre enfin leur histoire.
Il décida de faire de ce moment une histoire drôle et un souvenir dont ils riraient tous les deux dans quelque temps. Il était comme ça, c'était son caractère de toujours voir dans les instants les plus durs, les bons côtés. C'était aussi ce qui solidifiait leur couple cette manière de voir la vie, l'un toujours posé et bien droit, l'autre plus fantasque et plus léger.


Alors il passa dans le hall de l'hôtel Barbados, la tête haute avec un fou rire qui ne put éclater que dans l'ascenseur.
Car le Gros Tonio était en fait un gringalet affublé d'une tête incroyablement disproportionnée qui faisait de ce groom une sorte de personnage de bande dessinée, un pied nickelé trop sage.
Il appuya sur le 9 de l'ascenseur et il savait que les quelques secondes qui le séparaient encore des retrouvailles seraient les plus longues du monde.
Il s'amusa également du chiffre 9 qui était toujours présent dans leur histoire et crut comprendre que cette fois ce n'était pas un hasard si l'étage et le numéro de la chambre 909 étaient ainsi soulignés.
Car après tout, il n'était pas le Maître d'hôtel stagiaire pour rien et il lui était aisé depuis sa nomination ici de faire un peu comme bon lui semblait.
Le couloir un peu long était tout de même éclairé par le soleil bien franc de Mallorca qui teintait de bleu la moquette orange formant des ombres étranges.
Chambre 909, il frappa trois fois trois coups .....................................


...............Ils avaient entendu parler de cette affaire par une annonce dans le journal officiel de l'hôtellerie française.
Tout convenait à leur projet.
La région d'abord était celle d'origine de l'un deux, le Languedoc et Montpellier en particulier.
Puis la taille de l'établissement, ni trop grand ni trop réduit offrant des possibilités d'aménagement. En plus il était bien situé dans le nouveau quartier du Polygone, dynamique et fréquenté.
Ils aimaient le confort moderne et tout sur cette place leur permettait à quelques pas de l'hôtel d'avoir accès à cette vie.
Ils avaient arpenté la galerie du triangle, regardé les chaussures chez Bally et acheté enfin ce petit pull rose qu'ils avaient repéré deux jours avant aux Galerie Lafayette. Ils le porteraient chacun leur tour.
Ils n'avaient pas encore pris de décision mais dans leur silence complice sur leur avenir, ils savaient déjà qu'ils feraient un morceau de leur vie ici. Les ombres étaient longues sur le parvis et le ciel presque blanc annonçait une soirée orageuse.
Peut-être prendre encore le temps, simplement d'aller boire un verre en terrasse.
Demain c'est certain, ils seraient installés ici.


Les architectes de l'école hôtelière du Touquet-Paris-Plage sont messieurs Dufetel et Quetelard, la carte postale est une édition La Cigogne. Nous avions déjà vu ce bâtiment superbe ici.
La carte postale de Neung-sur-Beuvron est une édition Diffusion 2000 ! datée de 1981.
La carte postale de l'hôtel Barbados à Mallorca Magaluf est une édition CYP.
La carte postale du Triangle Antigone à Montpellier est une édition de la Palette expédiée en 1990.

mardi 21 septembre 2010

Hilton brésilien



Deux cartes postales du même hôtel Hilton avant qu'il ne change de nom pour Ipiranga 165.
Deux cartes postales nous montrant un édifice aux caractéristiques bien marquées proposant une implantation épousant parfaitement la parcelle triangulaire puis agissant comme un socle qui offre un nouveau sol à une tour cylindrique.
Le balcon ainsi dégagé se verra transformé en jardin et piscine, immense terrasse à personnalités fortunées rêvant au cœur de la ville sur une sorte de perchoir luxueux.
L'ensemble ne manque pas d'ailleurs d'élégance et il faut dire que, oui, j'irais bien y boire un verre.
Surtout...
Surtout que de ce belvédère, je pourrais à loisir regarder un immeuble superbe et célèbre dessiné par Oscar Niemeyer.
On s'étonnera que finalement le toit de la tour ne soit pas à son tour (oui..) aménagé en terrasse.
Certainement que le bruit des évacuations de la climatisation est un peu... trop présent !
Les architectes de ce Hilton seraient (rien n'est moins sûr) messieurs les architectes Bregman et Hamann.
Mais je m'interroge sur le point de vue.
D'où ces deux photographies ont-elles été prises ?
Sur ces deux images la barre d'Oscar Niemeyer n'est pas visible ce qui pourrait laisser croire que c'est depuis cette barre que le photographe s'est placé.
Mais l'angle me semble inadéquat.


J'opte pour la croix verte car au bord inférieur gauche des deux cartes postales on devine un bâtiment avec des lignes blanches et noires en alternance comme la façade de l'immeuble sous la croix verte. La distance est bonne également mais vous m'objecterez les zoom photographiques !
Avez-vous une idée ?

lundi 20 septembre 2010

Le Mée en plein ciel


Il faudra régler la question de l'angle des trois blocs entre eux. Le Patron m'a demandé, penché par dessus mon épaule, de faire sur la planche à dessin deux tentatives différentes en fermant et en ouvrant plus.
Je ne comprends pas bien l'importance de ce genre de détail.
Mais je comprends sans doute comment l'ombre de l'un jouera sur l'autre.
J'ai compris également qu'en séparant les deux blocs on allégeait vachement la masse tout en conservant hauteur et superficie. Et puis, je la trouve réussie moi cette fente entre les deux blocs. Et vertigineuse la sensation sur la passerelle, fragile aussi.
Le plus coton que j'aie eu à dessiner sur cet ensemble ce sont les volumes de béton chapeautant les cages d'ascenseurs.
Le patron m'a fait reprendre trois fois en gueulant comme un putois parce que la proportion du léger porte-à-faux ne lui convenait pas.
Bordel...
Mais bon c'est lui le patron et j'ai aussi vu que le ruissellement des eaux serait plus loin ainsi. C'est vrai.
J'aurais rêvé d'un truc plus radical, plus dur, à la Owen Luder. Mais le patron lui il est resté sur la Chartes d'Athènes et nous emmerde avec les proportions, les grilles, le programme toujours le programme.
Faut dire qu'il a les financiers au cul et qu'avec eux rien à faire que de subir sinon l'agence elle croûte pas et moi avec.
J'ai repris le service sur les bleus et gratté mes rotring. Et zip ! une verticale, et zip ! une horizontale.
Le plus beau morceau à dessiner c'est mon pote Michel qui se l'est tapé, les vis des escaliers de secours qui n'en finissent pas sur les pignons. Comment il en a bavé le pauvre avec ce truc... mais faut dire que c'est beau ainsi tout dehors comme une mécanique.
Cette cité elle est bien proportionnée bien fine et élancée. C'est ce que voulait le patron. Moi j'aime bien aussi ce rouge vif sur le métal.
Le patron il est dur mais il croit dur comme fer que ceux qui vivront là aimeront notre travail.
Possible que son honnêteté soit lisible et que notre travail se vive finalement.
Entre deux commandes, je lis trop de science-fiction pour croire encore à toute cette utopie. Je la vis trop dans les livres et elle a bien du mal à surgir dans mon réel.
Faudra bien pourtant que moi aussi, du haut de mes opinions et de mes rêves je tente un jour de faire un truc à moi, rien qu'à moi, un machin si radical que le patron il en tombera à la renverse !
Et qui sait, j'aurai peut-être le pognon pour le faire. On croise toujours des aventuriers si on part loin, bien loin.
Bon.
Je vous laisse, la Cité Plein Ciel il faut la finir.
Le Mée attend ses mètres carrés.


La Cité Plein Ciel de Le Mée serait une construction d'Edouard Albert, oui.
La carte postale est une édition Mage expédiée en... 1991 !

dimanche 19 septembre 2010

petit marché du matin

Un peu mélangées, comme elles sont apparues à mes yeux dans les boîtes à chaussures et autres cagettes à légumes reconverties en présentoirs, voici quelques cartes postales achetées ce matin.
On commence avec ce qu'il est convenu d'appeler sur ce blog, une habitude, avec une piscine Tournesol, celle de Saint-Paul-lès-Dax.


Je vous la rapproche :


C'est un point de vue d'un peu loin mais aussi assez curieux et qui produit une forme étonnante. La piscine est ouverte. On la voit prise dans un paysage de bord de lac, posée là de manière finalement assez naturelle.
Une chose étonnante, au dos de la carte postale le nom de Monsieur Schoeller son architecte est bien inscrit mais il est lié dans un Cabinet d'Architecture Schoeller-Giuliano à Paris.
Que cela signifie-t-il ?
La carte postale est une édition Combier expédiée en 1983.
Retour en Norvège avec la Tromsdalen Kirke déjà vue ici il y a peu :


Cette fois, une vue multiple nous permet de mieux saisir l'objet et de la comprendre dans son environnement ; ce qui m'étonne c'est que je puisse finalement trouver aussi facilement deux cartes postales de cette construction autour de chez moi !
Est-elle si visitée ?
La carte postale est une édition ToFoto très récente.
Plus, beaucoup plus au sud :


Jérémie aura reconnu le lieu !
Nous sommes à Marseille sur le Cours Belsunce. Trois belles barres d'immeubles s'alignent les unes derrière les autres dans une ambiance de ville bien animée.
On remarquera les très beaux piliers et auvents des immeubles (mais si faites un effort) et la parfaite et rigoureuse grille de façade. Vous trouverez ici toutes les informations nécessaires sur ces constructions superbes que l'on doit à l'architecte Labourdette.
Ce que j'aime dans cette carte postale finalement c'est comment les barres jouent le jeu de la ville. Le photographe ne fait pas de cas des constructions modernes, les place dans son cadre de manière simple et offre un beau morceau de ville avec ses piétons, ses autos, ses arbres. Le contraste né de l'opposition d'une certaine radicalité du dessin opposée à cette belle agitation du rez-de-chaussée.
Encore plus au sud :


Nous sommes à Oviedo en Espagne devant la Girafa, parfois orthographiée Jirafa.
La tour semble d'une hauteur incroyable et cette impression est accentuée surtout par le flou du premier plan faisant comme surgir d'un coup toute la hauteur de l'immeuble.
C'est une belle carte postale avec ce jeu des couleurs si particulier à l'époque mêlant le ton pastel au gris du papier photographique. L'éditeur est Alarde Ediciones.
L'immeuble assez froid et tendu se pose sur son triangle de sol en jouant les décrochements et les retraits pour une animation de façade de bon aloi.
Malheureusement beaucoup de ces qualités furent perdues par un remaniement récent. Cela reste tout de même un beau bâtiment marqué d'une certaine rudesse classique.
Les architectes ?
Messieurs Sidro, De La Torriente, Cavanillas y Suares.
Vous voyez comme dans des registres différents les cartes postales nous permettent de jubiler de l'architecture moderne et contemporaine au hasard du montage et du défilement des trouvailles.
Il m'en reste un peu pour les jours qui viennent...

samedi 18 septembre 2010

Jean Prouvé très discret à Royan


Il pourrait bien s'agir d'une carte postale banale pour un amoureux de sa ville : Royan.
Il pourrait vous chanter le bord de mer, la joie de l'été, le ciel bleu et son enfance heureuse gavée de sucettes chaudes, de maillot de bain trop serré et d'un beau bateau-jouet.
Mais...
L'amateur d 'architecture moderne et contemporaine ne pourrait s'empêcher sur cette vue de piscine d'ailleurs fort belle de chercher autre chose d'un peu plus précis, plus... important, iconique même.
Il faudrait bien connaître la ville.
Avoir dans les livres repéré le lieu, être allé voir sur place pour que cette image révèle enfin que là, bien cachée sous de la verdure d'arbrisseaux se cache... une maison dessinée par Jean Prouvé !
Vous la voyez ?
Allez... un effort.
Ce n'est pas facile non, c'est vrai.
Ici :

Je ne veux pas trop vous décevoir mais oui, elle est là.
Et en voici d'autres images pour vous récompenser :






Elle est aujourd'hui occupée par Monsieur Didier Quentin, député et qui est d'ailleurs le fils de Monsieur Marc Quentin, architecte, qui réalisa de nombreuses villas à Royan et la transformation du Palais des Congrès et qui fit de cette maison Prouvé son cabinet d'architecture.
Avec un peu de chance, si vous dessinez la maison, la photographiez et l'admirez avec ostentation, vous aurez peut-être la chance de croiser Madame Quentin qui vous la fera visiter et vous accueillera chaleureusement.
En plus elle s'occupe avec courage de l'Association de Défense de l'église de Royan et pourra vous parler de cette autre merveille.
Vous aurez de la chance, je vous dis.
Alors il vous faudra à votre prochain séjour à Royan ne pas manquer d'aller y jeter un œil.
La piscine, elle, serait de Monsieur Hébrard et de son collaborateur Yves Robert du moins si on en croit cette autre carte postale qui nous propose le point de vue depuis la piscine d'eau de mer.


Cette carte postale nous montre également la Tour de Foncillon de Monsieur Simon et le Palais des Congrès encore ouvert et sans façade (Claude Ferret architecte).
J'aime beaucoup ces deux constructions et la Tour de Foncillon est vraiment remarquable.


On peut voir quasiment le même point de vue sur cette autre carte postale Sofes :


Pour ma part, je n'ai jamais fait trempette dans cette piscine. Comme quoi, Royan me réserve encore et encore de belles expériences !
Vite un maillot !