Trois lieux.
Trois programmes.
Des points en commun : une certaine puissance, une radicalité et un sens aigu du paysage.
D'abord revenons sur un lieu et un moment déjà vu sur ce blog avec cette carte postale Lyna :
On retrouve le Palais du C.N.I.T et ses jardinières moribondes mais on retrouve aussi la soucoupe volante Futuro de Suuronen posée devant la merveille de béton. On détaille d'ailleurs un peu mieux l'objet ici :
Il semble que les martiens ou les vénusiens aient un sens profond de la détente car au pied de la soucoupe volante des parasols et des chaises permettent de boire un godet en toute tranquillité.
Qui aurait des souvenirs de cette soucoupe, qui saurait ce qu'elle fait là ?
Dans un tout autre genre :
Tout est dit sur le recto de cette carte postale premier jour.
Le nom de l'architecte, Monsieur Renaudie dont vous savez ma totale admiration, le nom du lieu, Givors dont vous connaissez l'incroyable beauté et la date de l'événement le 20 avril 1985.
Si l'image n'est pas flatteuse avec sa teinte grise généralisée et la verdure absente il faut savoir regarder cet endroit, s'y promener et jubiler de sa parfaite implication dans la topographie de la ville, s'appuyant contre une falaise de rocher, venant à la fois l'épouser et l'inventer.
Vous devrez vous y rendre un jour.
Et ici ?
Alors ? Où sommes-nous d'après vous ?
Je vous le dis tout net, nous sommes aux U.S.A, en Arizona à Sedona pour être très précis.
Cette chose étrange et splendide a connu une belle fortune critique puisque je la retrouve dans mon ouvrage sur Les Eglises modernes à travers le monde de Joseph Pichard et surtout dans le numéro 71 de Architecture d'Aujourd'hui d'avril 1957. Je vous propose ici des extraits de l'article qui insiste et c'est logique sur l'identité paysagère du lieu et la valeur symbolique du signe et de son dépouillement.
Les architectes sont Messieurs Anshen et Allen.