Au premier plan une bande de gazon gras.
Suivent des enfants jouant sur l'aire de jeux, puis un premier bâtiment d'habitations. Et enfin un peu loin malgré le collage trompeur une autre unité bien plus grande d'habitations.
Pour tous ces logements on remarque une belle attention aux ouvertures et un balcon pour chaque distribution.
Une alternance ici en blanc et gris qui ponctue l'ensemble.
C'est immense, interminable et aussi comme plié par le point de vue.
Pas de nom d'architecte. Non.
Je trouve une information sur les Castors, regroupement de type coopératif et associatif d'auto-construction mais je ne suis pas certain que ce quartier de Fresnes en fasse partie et puis même dans ce cas, il doit bien y avoir un architecte. Non ? Qui nous éclairera sur cette aventure ?
Reste une fois de plus une belle image simple.
Et comme vous aimez ça entrons dans celle-ci à coup de scanner à haute résolution.
les enfants jouent sur les nouveaux portiques mis à leur disposition.
Un père les surveille, les mains encombrées d'un tout petit.
Oup ! là ! ça balance !
Oup ! là !
Une gamine toute seule entreprend le toboggan, la courageuse !
Mon regard se porte sur le jeu en tube formant des cubes à droite et mon esprit y colle Sol LeWitt immédiatement. C'est comme ça, je n'y puis plus rien.
Mais cette jubilation minimaliste je la retrouve ici :
Sur cette carte postale promotionnelle pour A.R.E.M on voit la belle balancette sur portique du type "Libération"-luxe à 2 places. ce n'est pas celle de Fresnes.
Au verso de la carte le tampon d'un revendeur G. Marchand à Rueil-Malmaison.
Le dessin de l'ensemble juste inscrit dans la courbure d'un tube d'acier m'enchante au moins autant qu'une sculpture minimaliste ou un siège de Marcel Breuer.
Regardez, pas de chichi, juste un dessin dans l'espace pour faire jouer les enfants.
Léger, léger.
Et hop là ! on s'envole !
Et hop là !
Arrête ! tu vas trop vite, j'ai peur ! Je veux descendre !
Et hop là !
Oui parfois la libération cela va trop vite et trop fort, même pour les enfants.