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samedi 10 novembre 2012

Un livre pour une maison bulle

Si vous aimez Pascal Häusermann, vous serez heureux d'apprendre qu'un nouvel ouvrage consacré à une maison réalisée par Claude Häusermann est en souscription.
Joël Unal, en effet, nous informe de cette future publication et c'est avec plaisir que nous nous en faisons l'écho. Il va sans dire que c'est bientôt les Etrennes et que, au pied du sapin, cela pourrait être un beau cadeau et une belle occasion de visiter par le livre l'une des merveilles de l'architecte suisse.
Alors...


mardi 3 janvier 2012

mystère et boules de béton...

Voilà un cas bien singulier qui fait aussi la joie des cartes postales. Nous allons trouver deux architectures similaires dans deux endroits différents sans savoir ni pour l'une ni pour l'autre qui en est l'architecte, sans savoir non plus d'ailleurs s'il s'agit d'un hasard formel ou d'un vrai rapprochement d'auteur.
Mystère, mystère !
En plus, vous verrez que ces constructions ne manquent pas de références à des architectes que nous aimons bien ici comme Pascal Häusermann ou Antti Lovag.
Commençons :



Nous sommes à Port Barcarès en 1974 grâce à cette édition et ce cliché de Paul Goudin pour Dino.



Si on sait que Georges Candilis fut l'un des plus importants architectes de cette ville rien ne vient confirmer que ces constructions en forme de demi-sphères soient de l'architecte. Pourtant quelque chose de bien méditerranéen s'en dégage. On notera la différence incroyable entre ce type d'architecture et celle du haut de la carte postale avec des tuiles romanes. Le contraste est saisissant. Regardez également le détail des ouvertures dans les sphères qui sont absolument parfaitement dessinées.
Qui également nous dira quel(le) artiste a réalisé ce qui se rapproche fortement d'une colonne sans fin de Brancusi...
Et là ?

Vous ne voyez pas ?
J'agrandis...



Alors ?
C'est bien la même chose non ? Si on regarde vraiment bien, les ouvertures sont dessinées de la même manière... Nous sommes cette fois au club de La Genèse à Mejannes le Clap. Il s'agit donc encore d'un club de vacances et donc d'une architecture qui pourrait avoir été d'un lieu à l'autre éditée par le même promoteur de centre de vacances, le même client de l'architecte.
On aura compris que ces sphères sont en fait des bungalows ou des "chalets" de vacances. Mais qui a dessiné cela ?
Que sont-ils devenus ?
Je n'en trouve aucune trace sur Google Earth.

mercredi 2 novembre 2011

l'utopie s'est éteinte encore un peu

J'ai appris hier par Julien Donada la disparition de Pascal Haüsermann.
C'est une grande tristesse.
J'ai cherché comment rendre hommage à cet architecte à la fois si singulier et si représentatif d'une architecture libre, rêveuse et poétique.
Je crois que ma collection de cartes postales manque d'une image forte pouvant parler de cette absence avec laquelle nous allons devoir dorénavant regarder un pan de l'histoire de l'architecture.
Nous avions eu la chance en septembre de dormir à Raon-l'étape dans l'une de ses œuvres, de vivre ainsi un peu son architecture.
Je pense aussi également aujourd'hui à tous les passionnés de son travail, tous ses défenseurs qui ont su et savent encore croire en la réalité d'un héritage fort.
Je pense notamment à Julien Donada qui a travaillé, filmé, écrit un livre avec l'architecte. Ils avaient su tous les deux nous faire partager leur passion.
Cela restera.
Voici quelques belles photographies de Pierre Joly et Vera Cardot trouvées dans la revue L'œil de février 1967, N° 146.
La neige est tombée.




samedi 10 septembre 2011

à l'est, allez vers l'est : 2



L'Eau-vive est un motel dessiné par Monsieur Haüsermann en 1967, année magnifique.
D'abord vu dans le guide, il y a quelque temps j'avais appris que ce motel existait toujours, qu'il venait d'être restauré et rouvert au public.
C'était tentant...
Dormir et donc vivre un peu dans cette vision poétique de l'architecture était possible.
Je ne regrette pas le voyage tant le lieu est absolument unique en France.
Quelle merveille !
Allez-y vite !
Vous serez accueilli très chaleureusement par Joël et Laurence qui vous conteront leur travail remarquable de sauvetage du lieu, comment ils ont repris l'ensemble menacé par des promoteurs. La restauration est parfaite et la décoration est ludique et joyeuse mêlant le design des années soixante et soixante dix avec des sculptures drolatiques et inventives.
Prenez bien le temps de regarder ce rassemblement de coquillages géants et admirez les détails des portes en résine, des courbes généreuses.
Vous dormirez dans un gazouillis de ruisseau, prendrez votre petit déjeuner en surplomb en regardant ce morceau de paysage invraisemblable et utopique.
Les murs sont couverts de documents d'époque et une exposition de peinture.
Nous avons fait là, dans ce séjour trop court un des plus beaux moments de nos voyages d'architecture. Et en plus... vous pouvez acheter des cartes postales qui servent à soutenir l'association de défense du lieu !
Alors vite, partez vers Raon l'étape et l'Eau-Vive !
Pour manger vous pourrez aller au restaurant " Le bouche à Oreille " dans Raon même.
Merci également à Julien Donada dont le travail sur Haüsermann m'a également conforté dans ce désir de faire la route.
Je vous propose quelques-unes des cartes postales mais je limite pour préserver la diffusion de l'association. Je vous propose quelques images prises sur place. Pour la carte postale d'époque vous pouvez aller là.

Mes images :
quand le bio-design des automobiles rejoint celui de l'architecture...

Les bulles, je préfère "coquilles":




Détail de la porte :


Les cartes postales disponibles sur place, photos et droits d'image de Joël Morel :



Si vous voulez vous y rendre :

dimanche 3 juillet 2011

Le futur avait raison

Voici une bien belle architecture et une bien belle carte postale :


Nous retrouvons un des lieux préférés de ce blog, "le Renouveau" à Beg-Meil par Monsieur Szekely architecte et sculpteur.
Ici on aime son travail parce qu'il a su donner au réel des formes que l'on croyait disponibles seulement pour l'imaginaire.
Et ce passage, cette transcription qui sont aussi une ambition se réalisent dans des lieux que l'on arpente, visite et vit comme les autres.
En fait, Monsieur Szekely comme Monsieur Haüsermann par exemple ont concrétisé l'utopie.
Chaque fois qu'il me sera possible, par le biais d'une carte postale d'évoquer leurs univers formels, je le ferai.
Cette édition Jos nous offre une belle image du lieu, bien cadrée avec une diagonale douce du terrain qui met au premier plan la grande demi-sphère de l'établissement.
On perçoit bien qu'ici le travail a aussi consisté à jouer des volumes fermés et ouverts alternant des blocs aveugles et des baies vitrées généreuses.
Oui, il s'agit d'une lubie de la courbe, d'une joie des sphères et oui c'est un rien naïf.
Du moins c'est ce que le registre formel pourrait laisser croire. Mais si la révolution de ce genre d'architecture ne tient pas dans une totale refonte de la fonction et de sa forme, elle offre tout de même le sérieux d'une attention à la joie et à l'humour dont trop de fois malheureusement l'architecture semble manquer.
Une jubilation de l'espace.
Lorsque dans l'un de mes livres de science-fiction La planète fantastique, de Steven Caldwell je trouve ce genre d'images ...



... je ne peux que faire le lien entre mes imaginaires et ceux de Monsieur Szekely et de tant d'autres architectes. Il s'agit d'illustrations de Peter Elson.
Je sais que, si je veux vivre un instant la certitude d'un Futur rêvé et désiré débordant mon espace il me suffit d'aller voir Beg-Meil, Sens ou d'autres espaces pour comprendre que construire c'est souvent projeter.
Le futur avait raison.

La planète fantastique
Steven Caldwell
éditions Fernand Nathan 1980

samedi 2 octobre 2010

Monsieur Haüsermann à Orléans

Il est vraiment bien Julien Donada.
Il suffit de lui poser la question et il vous donne la réponse.
En plus il est précis et généreux.
Lisez et voyez :

C'est une maison qui a été construite à Orléans pour un salon. Elle avait gagné le prix des maisons individuelles Marie Claire.
Aujourd'hui, elle n'existe plus. Les photos datent de 1966.











vendredi 1 octobre 2010

Melnikoff contre (tout contre) Häusermann...

Parfois le hasard des réceptions et découvertes de cartes postales met des architectes très différents par leur époque et leur pensée l'un contre l'autre, tout serrés.
c'est le cas aujourd'hui avec cette réunion improbable dans une enveloppe d'une carte postale représentant le pavillon de la Républiques Soviétique par Konstantin Melnikoff (Melnikov) et une photographie un peu abîmée d'une maison de Monsieur Häusermann.
Commençons par Monsieur Melnikoff :


Cette superbe carte postale est due aux éditions Papeghin, Paris. L'architecte est nommé mais nous n'avons pas de date.
Nous retrouvons le point de vue sur ce splendide et moderne pavillon que nous avions déjà vu ici.
La carte est en héliogravure dans un état de fraîcheur incroyable et dans un beau ton sépia très chaud superbe.
Quel document !
On devine le très beau jeu formel de l'escalier qui monte le long de la construction sous des auvents brisés et le logo de L'U.R.S.S.

Puis Monsieur Häusermann :


Il ne s'agit certes pas d'une carte postale mais comment résister à un tel document ? Il s'agit là d'une petite photographie, mal développée d'ailleurs dans laquelle on devine sur une butte une maison coque de l'architecte, enfin je ne crois pas me tromper...
Julien tu en penses quoi ?
Mais où sommes-nous ?
On devine un chemin bien neuf, une sorte de foire exposition. Les jeunes gens sont bien des années soixante et je devine même la silhouette familière d'un Araucaria.
La coque est encore en construction et une bâche plastique tente de protéger l'intérieur.
Cette maison bulle existe-t-elle encore ou bien fut-elle détruite après la démonstration du talent de notre architecte sur cette manifestation ?
Entre les deux architectures je ne saurais choisir.
J'aime chacune pour la réponse exacte à leur époque, leur programme. Chacune aussi propose une certaine économie.
Oui.
Incapable de choisir, alors juste souhaiter toujours entre deux proposition se réjouir des richesses et ne pas regretter aimer. Jamais.

jeudi 13 mai 2010

Bulles

Vous connaissez chers lecteurs, chères lectrices, le travail de Julien Donada.
Vous savez qu'il est réalisateur, photographe et qu'il nous fait partager sa passion pour l'architecture par le biais de superbes vidéos dont je vous ai déjà parlé ici.
Julien Donada nous offre aujourd'hui un livre qui évoque au travers d'un entretien l'œuvre et la vie de Pascal Haüsermann.


Bulles, conversation avec Pascal Haüsermann est publié aux éditions Facteur Humain.
C'est un livre totalement indispensable pour tous ceux qui comme moi s'intéressent à ces architectes bien trop vites classés dans les utopistes alors que leur œuvre est bien visible, construite et praticable.
Les bulles sont bien connues et le livre nous permet d'apprendre que l'architecte fit sa toute première pour son père à l'âge de... 21 ans...
Immédiatement, l'originalité de cette construction propulse le jeune homme sous les feux de la rampe architecturale et s'ensuit une carrière assez étrange faite de constructions, de restauration de quartier à Genève, de restaurant indien et de châteaux hantés !
Celui qui n'arrête pas de chanter l'individualisme et le rapport direct du client et de l'architecte habite dans l'immeuble Clarté de Le Corbusier qu'il a fait restaurer.
Une petite et trop courte préface de Michel Ragon et de nombreuses illustrations souvent inédites permettent de faire de cet ouvrage un beau livre simple et émouvant.
Procurez-vous le d'urgence.
Ne voulant pas trop brûler votre découverte du livre, je ne me suis pas autorisé à vous montrer des images.
Mais alors quelle carte postale vous montrer ?
Une fois n'est pas coutume je vous propose une carte postale déjà publiée mais qui a l'avantage de m'avoir été offerte par Julien Donada :


Voici donc les Domobiles, de 1971, une maquette du FRAC Centre. La carte postale fut publiée lors de l'exposition ArchiSkulptur à la Fondation Beyeler en 2004.
La photographie est de Philippe Magnon.
Et pour rire un peu et en même temps continuer de soulever le doute :


Nous voici à la Grande Motte, au V.V.F et V.V.T devant des jeux pour enfants du Groupe Ludic.
Rien à dire sinon que toute ressemblance avec l'architecture de Monsieur Haüsermann est parfaitement... éclairée !
Vous pouvez aller voir le blog de Julien Donada ici.
C'est informatif, drôle et donne furieusement envie de faire les bagages !
Merci Julien.

mardi 8 avril 2008

Häusermann pour les enfants


J'ai reçu ce week-end le DVD La Bulle et l'Architecte qui est un film de Julien Donada sur le merveilleux Pascal Häusermann. C'est passionnant de le suivre et de découvrir ses finalement très nombreuses réalisations. Comme toujours avec Julien Donada c'est sobre, intelligent et clair. Si cet architecte vous intéresse vous pouvez vous procurer le film directement chez son éditeur Doc Net films. Je vous le conseille.
Je vous affiche une petite sucrerie en manière de blague (quoique...) avec cette carte postale d'un jardin d'enfants au village de vacances des logis du clapet. Ne dirait-on pas là des fantaisies dignes de notre architecte ?
La carte postale est une réalisation sociale de la C.G.I.S et elle fut envoyée le 6 juin 1986 à mon avis bien longtemps après la fabrication de ces jeux d'enfants.

samedi 29 mars 2008

Julien Donada volume 3



Je suis si heureux !!
Dans ma boîte aux lettres, un petit colis en papier kraft contient :
un nouveau film de Julien Donada consacré à l’église Sainte-Bernadette du Banlay de Claude Parent et Virilio, une carte postale représentant l’intérieur de cette même église et une autre représentant les Domobiles de Haüsermann.
Cela fait beaucoup de belles et importantes choses. Le film est superbe, la caméra glisse souvent de la gauche vers la droite sur le bunker composant et décomposant un kaléidoscope de béton. Je suis aussi très heureux de pouvoir pénétrer le bloc fracturé que je ne connais pour ma part que de l’extérieur. Il se remplit de fidèles et vibre alors tout autrement. Quelle géométrie !! Quelle émotion !!
En fait j’essaie de comprendre ce qui me touche tant dans cette construction. Sûrement que sa stabilité, sa solidité (dans son image du moins) me rassure et m’effraie en même temps. Il y a aussi tout ce que j’y ajoute, mon histoire du béton (Royan) mon goût pour le calme humide et froid de l’église romane, la franchise et l’humilité. (Talmont ?)
Mais le film de Julien Donada nous donne également une image lumineuse, éclairée, vibrante d’ombres et de couleurs (le rouge sur le visage d’une jeune fille ou la barre horizontale de lumière sur les fidèles). L’architecture devient un réceptacle et un écran tout en même temps. La voix qui porte le texte est très belle et n’encombre pas l’image. Tout de même quel contraste entre cette construction et son environnement. Cela saute au yeux lorsqu’on se rend à Nevers et c’est parfaitement dit ici. Pas d’intégration, un atterrissage.
J’ai passé un beau moment au visionnage de cette vidéo. Merci Julien Donada.
La carte postale de l’intérieur de Sainte-Bernadette est une édition France Publicité en couleurs naturelles. Elle n’est pas datée et Julien Donada me dit qu’il l’a trouvée dans un vieux stock dans un coin... Quelle chance pour nous. Les architectes ne sont pas nommés.
La carte postale des Domobiles de Häusermann est une édition de la fondation Beyeler de Bâle et fut éditée pour l’exposition ArchiSkulptur en 2005. Nous est indiqué le nom de l’architecte, le nom du bâtiment Domobiles 1971 Modell, Mischtechnik, Kunstharzpolyester 7 Teile, dimension 30X30X20 cm und 20X24X16 cm. Collection du Fonds Régional d’Art contemporain du Centre, Orléans, France. la photo est de Philippe Magnon.

mardi 18 mars 2008

Soudain Julien Donada...

Il semble que parfois les bouteilles jetées à la mer finissent par être ramassées. Depuis que j’ai ouvert ce blog, je pensais que seul le cercle de mes amis avait l’obligeance de jeter un coup d’œil sur celui-ci en y apportant un regard souvent pertinent (merci Alan, Benoît, Claude, Sylvain...). Mais voici que depuis quelques jours la machine s’emballe et que je reçois de droite et de gauche (de manière stéréoscopique donc) des messages, des images et que des contacts se nouent. Est-ce un effet ADSL-Wifi conjugués ?
En tout cas, Julien Donada m’apporte la preuve que je ne suis pas le seul à porter un intérêt pour, à la fois l’architecture brutaliste et contemporaine et la carte postale moderne.
C’est d’ailleurs si proche que c’en est confondant !!
Il vous suffira d’aller voir ses photographies sur son site pour vous en apercevoir. De plus Julien Donada réalise des documentaires sur des architectures qui sont pour moi l’aboutissement de ce que je me crois devoir défendre : Sainte Bernadette du Banlay de Parent et Virilio, la Grande Motte de Balladur, Ou encore l’architecte Haüsermann... Il ne me manque plus que Royan et Brasilia, pour la Rafale de Reims c’est trop tard.
Mais tenez-vous bien en plus de cela Julien Donada s’offre le luxe d’éditer des cartes postales... Quelle avance sur mes ambitions, quelle claque...
Il faut vraiment que je me décide.
Il faut dire que nous avons la même bible, notre guide d’architecture contemporaine de Messieurs Amouroux, Crettol et Monnet, un chef-d’oeuvre, une référence, un saint-Graal, une apothéose éditoriale, un monument élevé à la gloire de la modernité, une chance incroyable, une mine profonde dans lequel je glisse une nostalgie revisitée.
Je vous donne donc ici copie des cartes postales qu’il m’a envoyées :
1 les deux premières nous montrent les vidéos qu’il a réalisées. J’ai eu la chance de recevoir en cadeau celui de la Grande Motte, c’est superbe.
2 la suivante reprend son principe de confronter la carte postale au site directement représenté. Les idées simples sont les plus belles et le temps qui passe s’affiche simplement pris entre les doigts du photographe, le léger flou de la profondeur de champ ajoute à cette nostalgie.
3 celle-ci nous montre Sarcelles prise sous le quadrillage de la visée de l’appareil photographique, une image dure et romantique entre le daguerréotype et le ciblage militaire.
4 Une jeune femme passe ses mains sur la surface brute du béton de la Tourette de Le Corbusier comme pourrait le faire une aveugle tentant de comprendre l’espace. la légèreté des vêtements, leur fragilité s’opposent à ce mur de manière étonnante, les pieds plongent dans le sol comme le bâtiment.
5 Une fausse stéréoscopie qui me ravit, je croise les yeux pour fondre le couple de Traban mais ne réussis pas à percevoir le relief du sol roumain. Etrange décrépitude dédoublée.
Tous droits de reproduction à Julien Donada.
Soudain la Grande Motte est une réalisation de Julien Donada, Petit à petit productions avec l’aide de la direction de l’architecture et du Patrimoine
la bulle et l’architecte, portrait de Pascal Haüsermann est une réalisation de Julien Donada,TS Productions et Voi Sénart
ce film est disponible ici :
http://editions.docnet.fr
Pour voir les photographies de Julien Donada :
http://www.themorningnews.org/archives/galleries/i_was_there/
Et encore un grand merci à lui

samedi 20 octobre 2007

l'eau vive de Monsieur Haüsermann






Je trouve dans le magazine “Pleine Vie” de ma mère un petit encart signalant que les bungalows de Monsieur Haüsermann viennent d’être réhabilités et que l’on peut y dormir à nouveau. Situés à Raon-l’Etape dans les Vosges et datant de 1967 (comme moi), ils sont en béton projeté.
Il se trouve que le lendemain de la lecture de cet encart je trouve une carte postale éditée par Estel, production Leconte et que ces bungalows sont désignés sous le nom de Motel “l’eau vive”. Le hasard...
Je cherche dans mes classeurs et je retrouve une autre carte postale représentant les maisons coquillages du Motel l’Eau-Vive. La carte est une photographie Marck, imprimerie Pierron. Il y a même le numéro de téléphone ce qui tenterait à prouver qu’il s’agit d’une carte éditée par le Motel lui-même.
Voici les cordonnées des bungalows si vous voulez y passer une nuit, ce que j’aimerais faire moi aussi :
Museumotel
13, rue J-B Demange 88100 Raon-l’Etape.
Téléphone : 03 29 50 48 81
www.museumotel.com

N’oublions pas de consulter notre guide d'architecture contemporaine (1972) :
page 168
"motel “eau vive”
1967
Caractéristiques : moyen technique : projection de béton sur armature métallique.
Isolation : revêtements moltroprène. Portes et pare-douches en polyester.
Prix d’une coque : 12 000f. Coût total : 300 000f.
Réalisé suivant une technique habituelle à Haüsermann, ce motel se compose d’un pavillon central (R+1) regroupant salle de restaurant et logement de fonction, et de neuf coques autonomes qui sont autant de chambres. Cette architecture hôtelière dépayse par son authenticité. Pour une fois la solution choisie n’a pas été l’exotisme des siècles passés. Il faut tout de même regretter un aménagement intérieur traditionnel."
Voilà qui est dit.