On va retrouver des amis, des lieux et de beaux ensembles.
On commence :
Nous sommes de retour aux Arcs devant le Bellecote.
La carte postale Cellard met bien en relation les superbes volumes géométriques colorés et la façade de l'immeuble.
Claude nommera ces volumes et il en fera une belle interprétation en papier (?)
C'est à n'en point douter une belle archive.
Attention les yeux !
Qui peut encore douter en voyant une telle carte postale des qualités documentaires, inventives et photographiques de certaines d'entre elles ?
Cette carte postale Combier pour Raymon nous montre les très beaux et reconnus désormais Choux de Monsieur Grandval, architecte.
Regardez comment le photographe a travaillé l'espace, libéré les percées, mis en avant les verticales.
La girafe semble tirer son cou pour concurrencer les tours, à moins qu'elle essaie de voir venir les enfants. Une nouvelle fois l'esthétique de ces jeux de plein air est superbe et joue des échelles.
Un magnifique document paisible, tranquille et joyeux.
Et puis :
Cette vue aérienne nous montre le travail urbain que les jeux d'enfants ont su produire. Il s'agit bien plus que de l'installation de quelques praticables d'une mise en scène de l'espace du jeu offrant volumétrie, espaces ouverts espaces cachés et aussi un goût de la structure comme moyen d'expression des corps. On aura reconnu le Group Ludic.
Nous sommes à Chalon-sur-Saône dans la cité les Prés Saint-Jean.
Il s'agissait d'une époque où les enfants, leur place et leur éducation permettaient de croire en leur présence réelle dans l'espace paysagé.
Une époque où leurs jeux de cache-cache étaient souhaités, désirés.
Leurs secrets fondaient une forme de confiance sociale, leurs jeux étaient l'expression d'une politique de la ville.
Les enfants étaient dans la ville, ils étaient la ville.