mardi 27 novembre 2007

Orgues en Flandres

Voici encore une carte que j’ai envoyé moi-même il y a peu, 2 à 3 ans tout au plus. Il s’agit d’un format carré assez rare et difficile à ranger dans mes classeurs mais il s’agit surtout d’une photographie d’un ensemble que j’aime tout particulièrement à Paris : les Orgues et la porte des Flandres.
Le guide de l’architecture moderne à Paris de Hervé Martin qui est remarquable nous indique :
“ Un grand ensemble urbain (1950 logements) dessiné avec le regard du piéton grâce à un appareil mis au point par l’architecte : le “relatoscope”. il s’agit d’une minuscule caméra-inspirée de l’endoscope médical-qui se déplace dans la maquette et permet de visualiser sur un écran de télévision le projet tel qu’il apparaîtra au piéton, une fois réalisé.
“L’espace intérieur de l’îlot a été construit au fur et à mesure par cette méthode. C’est elle qui a donné l’idée de décaler les étages les uns par rapport aux autres, pour éviter une sensation d’étouffement à l’intérieur et, à l’extérieur, pour provoquer un sentiment de protectionpar les encorbellements. “
(A comparer avec les barres répétitives bâties au coin des rues de Flandres et Mathis, au début de la reconstruction de l’îlot, dans les années 60)
Architecte : Martin S. van Treek

La carte postale est une édition Laurent Reiz qui remercie Mr et Mme Gay pour avoir ouvert leur porte. C’est certainement de là, qu’il a pu photographier la merveille. Bravo à lui pour ce superbe cliché et cette superbe carte. Qu’est devenu le relatoscope ? Sert-il encore ? En tout cas cet ensemble est superbe.
le guide d’architecture est aux éditions Alternatives.

Orgues en Flandres



Voici encore une carte que j’ai envoyée moi-même il y a peu, 2 à 3 ans tout au plus. Il s’agit d’un format carré assez rare et difficile à ranger dans mes classeurs mais il s’agit surtout d’une photographie d’un ensemble que j’aime tout particulièrement à Paris : les Orgues et la porte des Flandres.
Le guide de l’architecture moderne à Paris de Hervé Martin qui est remarquable nous indique :
“ Un grand ensemble urbain (1950 logements) dessiné avec le regard du piéton grâce à un appareil mis au point par l’architecte : le “relatoscope”. Il s’agit d’une minuscule caméra -inspirée de l’endoscope médical- qui se déplace dans la maquette et permet de visualiser sur un écran de télévision le projet tel qu’il apparaîtra au piéton, une fois réalisé.
“L’espace intérieur de l’îlot a été construit au fur et à mesure par cette méthode. C’est elle qui a donné l’idée de décaler les étages les uns par rapport aux autres, pour éviter une sensation d’étouffement à l’intérieur et, à l’extérieur, pour provoquer un sentiment de protection par les encorbellements. “
(A comparer avec les barres répétitives bâties au coin des rues de Flandres et Mathis, au début de la reconstruction de l’îlot, dans les années 60)
Architecte : Martin S. van Treek

La carte postale est une édition Laurent Reiz qui remercie Mr et Mme Gay pour avoir ouvert leur porte. C’est certainement de là, qu’il a pu photographier la merveille. Bravo à lui pour ce superbe cliché et cette superbe carte. Qu’est devenu le relatoscope ? Sert-il encore ? En tout cas cet ensemble est superbe.
Le guide d’architecture est aux éditions Alternatives.