mercredi 23 avril 2008

fac-similés





Voici des images de Guimard en cartes postales. Je commence avec une édition de cartes éditées et photographiées par Felipe Ferré en 1985. Je vous montre le Castel d’Orgeval (1904) route de la Mare-Tambour à Villemoison. Façade postérieure, côté jardin. De la même série de douze cartes voici la Maison Colliot (1898) 14, rue de Fleurus à lille. Corridor en lave émaillée et vitrail de la porte intermédiaire ; conçu par le céramiste Colliot, avec la collaboration des céramistes Gillet, Père et fils. C’est imprimé par Marchand et on comprend aux informations très exhaustives la passion du photographe-éditeur pour Guimard. Il semblerait que cette série soit encore disponible chez l’éditeur.
Puis voici le fac-similé réalisé par le Musée Horta des cartes postales de Guimard. Je vous montre le Castel Henriette à Sèvres qui porte le N°13 puis l’architecte Guimard dans son cabinet au travail qui porte le N°10. Les couleurs reprennent l’édition originale.
pour plus d’informations:
Le Cercle Guimard
1 villa Georgina 75020 Paris
0033 1 40 33 40 00
contact@lecercleguimard.com
www.lecercleguimard.com
Musée Horta
25, rue américaine
1060 saint-Gilles (Bruxelles)
info@hortamuseum.be
www.hortamuseum.be
Encore Merci à Monsieur Dominique M.

Guimard à Fontenay-sous-bois






Hier, R.E.R.
Vers Fontenay-sous-Bois.
Invité par Monsieur Dominique M. à voir sa collection de cartes postales dédiées à l’œuvre de Guimard (un contact du blog) je suis parti un peu avant pour marcher à la rencontre de l’architecture de ce coin-là. Avant, une petite visite sur Archinform m’indique qu’il y a un bâtiment de Niemeyer et des Andrault-Parat à admirer. Me voici bien tenté.
Dès la sortie du Réseau Express Régional je reconnais le Niemeyer et je suis immédiatement déçu, si si. C’est lourd, bardé d’un verre réfléchissant épouvantable. Aucune finesse, un dessin des piliers d’une pauvreté affligeante de la part de l’inventeur des plus belles colonnes du XXème siècle me laisse pantois. Le bâtiment de 1992 est peut-être un peu tardif pour un monsieur qui fatigue. Reste le petit bâtiment d’entrée amusant mais... non.
Je marche le nez en l’air, à la fois en désirant me perdre et en désirant découvrir. Des tours sans intérêt côtoient des constructions ressemblant à des semi-collectifs d’Andrault-Parat. Mais j’ai des doutes. L’air est frais tout est calme, personne. Un bus me klaxonne sur le zébrage d’un passage clouté, seul accident. Beaucoup de verdure et les jardiniers s’activent sur les plates-bandes. En longeant une ligne de fracture, pavillons des années 20-30 en briquettes et colombages à ma droite et à ma gauche une école des années 70 mon regard glisse sur une pyramide d’ardoises noires. Objet étonnant. Je poursuis tranquillement et passe devant l’adresse de Monsieur Dominique M. sans m’arrêter, il est trop tôt mais me voici repéré.
Juste derrière ces très chics et élégants petits immeubles, je tombe enfin sur les jardins-gradins de Messieurs Andrault et Parat ; ils sont superbes. Bardés (construits ?) de briques rouges il s’agit d’un ensemble important de la série. Tous en excellent état, la végétalisation est spectaculaire. Un chemin large serpente entre gazon et jardins. C’est très beau, réellement réussi. Chaque jardinière et terrasse est fleurie et occupée de parasols, de mobilier de jardin, de pots de fleurs de toutes les tailles. Quel contraste avec les barres vues juste avant. Un îlot semble un peu moins entretenu, peut-être qu’il s’agit d’une autre agence H.L.M. Je vérascope un peu, ciel gris.
Mais il est temps d’aller voir Monsieur Dominique M.
Pendant trois heures nous allons discuter de sa passion pour Guimard et l’art nouveau autour de ses classeurs bourrés de merveilles ! Quelle exhaustivité ! Quelle passion ! J’admire et jalouse sa série de cartes postales éditées par l’architecte lui-même comme moyen de promotion de son travail. Nous discutons de ce moyen de représentation de l’architecte et Monsieur Dominique M. est incollable. Il lui manque le 18 de la série. Belle série également sur le métropolitain et les bâtiments afférants. Il m’offre une petite édition de fac-similés de la série Guimard, je suis ravi.
Monsieur Dominique M. est un membre très actif du Cercle Guimard qui me semble une réunion de gens extrêmement passionnés. J’apprends que des constructions de Guimard sont encore détruites en 1969 ce qui me paraît incroyable. Monsieur Dominique M. me parle d’une maison détruite que l’on peut voir dans les films de Pinoteau qui en était propriétaire mais également dans un film bien étrange “What news Pussy Cat” que je possède et que je désire revoir avec hâte. C’est un film avec Woody Allen que j’ai acheté sur ce nom dans une solderie et je fus... euh très surpris. Je crois que voir la maison de Guimard sera une seule et bonne raison de le revoir. (Il ya aussi dans ce film, Woody au volant de la sompteuse et si rare Cord 810, chef-d’oeuvre du design automobile des années 40 aux U.S.A).
Je quitte Monsieur Dominique M. , heureux de cette rencontre en nous promettant de nous revoir, cette fois en Normandie et c’est moi qui lui parlerai de ma collection qui n’est pas mal non plus !!
J’essaie de vous mettre des images de Fontenay-sous-Bois. Débit bas, Débit bas.