Personne.
Pas même à bien y regarder dans les reflets.
La ville vide.
Peut-être un dimanche ?
Le mois d'août ?
Mais la place des Miroirs d'Evry porte bien son nom. Sur des pans de verre tout de biais le soleil tape jusqu'à s'égarer sur le sol dans des reflets ombrés.
Difficile de lire l'espace et encore plus l'architecture. Que dire alors de sa fonction...
La sensation aussi d'un bordel de formes, d'un agglomérat de matériaux que le point de vue écrase surtout dans le fond de l'image.
Les immeubles qui dépassent aux larges jardinières font bien penser à messieurs Andrault et Parat.
Mais les volumes de briques ?
Cette place d'ici a l'air bien peu ouverte et ressemble plus à une voie piétonne encadrée de vérandas.
On ne peut rien juger d'ici.
Le vide de marcheur, le manque d'animation, heureusement contrebalancés par un ciel éclatant et une lumière écrasante, ne font pas peur.
Une oblitération de la Poste nous dit : "venez voir grandir Evry"
Oui. On viendrait bien. Nous sommes en 1980.