Dans les villes, souvent sur les pointes, souvent triangles, elles décorent, animent, occupent.
Dans les villes, elles sont tellement modernes.
Dans les villes et sur les cartes postales, objets photogéniques, étranges, incongrus.
Dans les villes, elles apparaissent, disparaissent, chef-d'œuvre du 1% français.
Dans les villes aussi allemandes et suédoises.
Dans les villes parfois fort belles, souvent fort laides et souvent anonymes.
Quelques-unes :
Haumont (Nord) Grand-Place, édition de l'Europe.
les enfants autour du bassin à l'ombre de la grande équerre blanche. Veste de blazer grise et short trop court, mains sur les hanches, tous en polo rouge...
Thionville (Moselle)
le monument, place Marie-Louise.
une édition Combier en Cimcrome, expédiée en 1973.
Œuvre de l'industrie locale offerte par les métaliers ?
Le jaune de la Renault 8 trafiquée et les parasols au balcon.
Tourner autour en voiture doit être un spectacle cinétique et moderne d'une grande qualité.
Caluire-Montessuy (69)
Place Gutenberg
Structure métallique, œuvre de M. Roger Lorin
Carte postale la Cigogne expédiée en 1979.
La sculpture ? Elle me fait penser aux tableaux en fils tendus que nous faisions dans les années 70 au centre aéré Renault.
Mais, à bien y regarder, elle est aussi une belle expression structurelle comme une démonstration d'une forme gauche pour une construction en paraboloïde hyperbolique.
Au fond, le quartier de Montessuy serait l'œuvre de René Gagès, un grand architecte dont nous avons parlé déjà ici.
Staty : "grön Eld" av Vicky Lindstrand.
Järnvärgstorget, Umea.
On traduira comme possible : sculpture "le feu vert" par Vicke Linstrand.
Je regarde surtout le peu de transparence du verre, le tapis de fleurs de cosmos et la belle modénature des façades faisant la perspective.
La forme de ces morceaux de verre pourrait être une maquette de gratte-ciel contemporain.
Ça vrille, tourne, grimpe entre courbes contrariées et verticalité affirmée.
Une édition Grako.
Stuttgart
Anlagen, Schlossgartenhotel und Bahnof.
Certainement la plus belle sculpture de cette série mais qui reste pour l'instant sans nom de sculpteur.
Un inox brillant se plie et se brise en un éclat métallique. Repris par son reflet dans le bassin aux jets d'eaux éteints mais offrant le cercle, le carré, le losange sur un parvis dégagé.
Une géométrie urbaine au service aussi de l'architecture superbe de la gare de Stuttgart malheureusement menacée...
On peut voir ici une autre carte postale.
2 commentaires:
Bonjour David,
Trois fois rien : Caluire ne peut s'envoler... il n'y a qu'un L !
Bien à vous
c'est corrigé !
Merci !
pourtant deux L pour un oiseau c'était bien...
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