jeudi 27 août 2009

la belle surprise d'Andorre

J'aime tellement cela quand ça se produit.
Depuis quelque temps, au coin de mon bureau, deux cartes postales de Notre-Dame de Meritxell en Andorre attendent que je me décide à les publier.

édition Kolorham


édition As de Cœur

J'ai aimé le bâtiment en achetant ces deux cartes postales, je l'ai aimé deux fois car les cartes furent achetées séparément.
Je n'arrivais pas à comprendre. Je voyais bien dans les détails et dans la multiplication des arcades surlignées ainsi que dans le jeu des volumes qu'il s'agissait d'une construction moderne pourtant le dessin général, le matériau et un je ne sais quoi de rigueur et de fermeture me faisaient douter.
Comme une ruine redessinée, comme une citation d'un château fort. Bref une vision à la fois d'un modernisme un peu germanique (suisse ?) de la fin des années 20 et une abbaye cistercienne reprise de neuf...
C'est beau.
Je veux dire le bâtiment !
Vraiment beau.
Eh bien, tenez vous bien il s'agit d'une œuvre de Monsieur Bofill ! Il est vraiment temps de le remettre à l'honneur ce monsieur !
C'est vraiment un bel ensemble. J'aime beaucoup le sentiment que cela dégage et voilà une belle manière d'être à la fois dans la source et dans le courant (post-moderne certainement). Quelle belle idée (et simple) que de surligner les arcades et de faire aussi contraster les ouvertures.
La belle géométrie des parallélépipèdes aux angles francs fait contrefort à la colline comme une vieille cité médiévale un peu sur la défensive.
L'ensemble serait de 1974 et est dédié à la Patronne d'Andorre.
Qui l'a visité ?

parfaitement intégrées



Regardez bien.
Attentivement.
Vous voyez ?
Allez...
Vers la droite, derrière le chalet au toit noir.
Oui là.

Ça y est !
Il s'agit de bulles six coques de monsieur Maneval. Elles forment un petit village de vacances.
J'avoue que je les ai vues parce que je sais qu'elles y sont. Mais encore une carte postale pour notre série sur le guide d'architecture contemporaine en France.
D'ailleurs que nous dit le guide ?


Le photographe de cette carte postale aux éditions Jove a photographié la vallée. Il ne s'est pas trop rapproché du village de Gripp qui n'a peut-être pas autre chose que la magnifique nature à nous montrer.
Vous voyez comme finalement, elles passent inaperçues ces bulles. Parfaitement intégrées. Elles le doivent certainement à leurs couleurs. Du vert au blanc en passant par le marron. Presque camouflées.
Je parie qu'il existe au moins une carte postale où l'on fait plus que les deviner. Il me la faut !