Des barres placées à l'orthogonale de tours qui n'en finissent pas d'être, du bas vers le haut, identiques.
Et même si la vue donne sur une flaque de vaguelettes faite de toits agencés en centre commercial il semble difficile de ce dire que cette minéralité étendue et construite est vivante.
Peut-être que justement, de par un cadre de vie resserré sur lui-même, dans des appartements parfaitement conçus mais étanches les uns des autres, on croit toujours que personne n'y habite.
Et la réticence que procure ce genre de lieu (et ici d'image !) pourrait naître donc de l'absence visible de résidents et de leur appropriation du quartier.
L'inverse totalement opposé à ce genre de lieu pourrait être l'habitat de Monsieur Hulot qui totalement bordélique d'un point de vue constructif s'apparente pourtant à une machine joyeuse car il oblige ses habitants à des croisements et des arrangements d'espace permanents. Ne pas trop vite, s'il vous plaît en déduire quoi que ce soit sur Tati et l'architecture moderne.
Ici la surprise disparaît au profit d'une égalité (sans jeu de mot) de façade. Et de cette égalité répétée à l'envie en formant une grille superbe non-appropriable naît l' implacable.
Mais j'avoue j'aime ça.
En fait j'aime mieux ça que la poésie minable d'une jardinière de géranium. Étrangement je m'interroge sur le niveau d'appartements qui n'a dans sa visée de balcon que les toits pagodes à regarder.
La carte postale Guy nous donne le nom de l'architecte Michel Holley et nous signale au fond l'université de Paris 1, centre Tolbiac mais là sans nous dire que Messieurs Andrault et Parat en sont les architectes.