Ici et maintenant.
L'encre sans rechigner se pose exactement sur l'endroit qu'il faut signaler et cela grâce aussi aux éditeurs de cartes postales sachant proposer des images faites presque pour ça.
Voici deux exemples rencontrés ce matin :
Sur cette édition Gilletta datée de 1976, Andrée et Tintin (?) ont signalé à Pierre leur lieu de villégiature.
Marina, Baie des Anges de l'architecte Minangoy, on connaît bien sur ce blog. On peut aller voir ici par exemple.
Je tiens d'ailleurs à redire que, oui, cela m'intéresse comme architecture même si notre guide vénéré le nomme à l'époque "le Sarcelles du Grand Standing", ce qui n'est évidemment pas gentil pour... Sarcelles !
On notera que l'architecte est nommé sur la carte postale.
Comme il doit être doux de descendre par un ascenseur en maillot de bain serviette sur l'épaule et après une bonne baignade, encore humide, le maillot bien collé, reprendre l'ascenseur et saluer gentiment ses voisins dans le plus simple appareil...
Oui, elle est bonne ce matin, non je ne peux pas vous rejoindre au tennis, j'attends mon beau-frère pour un apéritif dînatoire, d'ailleurs voulez-vous vous joindre à nous ? Vers 18h30, venez avec votre dame...
Et là, dans l'ascenseur entre le rez-de-chaussée et le 10ème étage une petite flaque d'eau salée s'est formée sur le sol...
Là ? C'est Tours et le nouveau quartier des rives du Cher.
Quand ? C'est 1970.
Nous sommes bien arrivés, il fait chaud, voici une vue du bâtiment où nous sommes au bout de l'avenue Gramont, ce bâtiment borde le Cher j'ai fait une croix sur la carte...
La carte postale Greff ne nous en dira pas plus.
Pas de nom d'architecte.
Cherchons.
Je trouve (difficilement) deux noms d'architectes possibles : Pierre Boille et Jean Hardion.
Ce qui est toujours troublant avec ce genre de programme c'est l'esprit parfois luxueux apporté aux alentours des immeubles. Des jardins à la géométrie très française, des jets d'eau et ... des parkings.
La proximité des voies routières aussi, passant au ras des tours et des barres !
A mon tour, 40 ans après, je pose une croix.