lundi 7 mars 2011

Rouen à l'oblique de Claude Parent


J'ai démarré enfin mon travail de maquette pour le projet de mise à l'oblique du PLOT HR de Rouen dans le cadre de l'intervention du comité de vigilance brutaliste en ce lieu et sous l'invitation de Marc Hamandjian et Jean-Paul Berrenger.
Thomas Dussaix prépare ses dessins, affûte ses pierres noires et il pourra rester en résidence pour avancer de son côté.
Ce que vous allez voir c'est donc les premières esquisses d'occupation de l'espace en oblique en suivant tout particulièrement l'exemple de l'aménagement de l'appartement de Neuilly de l'architecte.
En effet, le PLOT HR est tout en longueur et dispose d'une hauteur de plafond de 2m44. Ce qui nous fait un grand rectangle allongé à occuper.
Je me rends compte également de ma difficulté à me projeter dans des espaces à cette échelle et je comprends mieux pourquoi je ne suis pas architecte !
Je redécouvre le rapporteur, les équerres et le balsa.
J'ai taillé un morceau de bois à mon échelle soit 1m75 devenu... 16,5 cm !
Et je promène celui-ci sur mes rampes en carton en tentant de voir à quel moment on se cognera au plafond !
Les premières images très sombres et contrastées sont là pour vous faire comprendre combien Thomas et moi parfois nous aimons les mêmes choses...
Allez ! Regardez !
On verra où on en sera demain !













les arcs : tous types.

Les deux cartes postales qui suivent n'ont en commun qu'une partie de leur dénomination : arc.
Mais ce qui m'amusa en les rapprochant c'est que, toutes deux semblent vouloir trouver pour ce mot une image lisible rapprochant le nom de la construction d'une réalité plus franche.
Vous allez comprendre :


Sur cette carte postale de l'arc-en-ciel à Saint-Jean-de-Monts, le photographe de la carte postale a cru bon de faire jouer le soleil sur la résidence qui porte ce nom jusqu'à obtenir sur les verres optiques de son appareil l'effet d'arc-en-ciel.


Cette construction que l'on doit à Merlin en 1976 n'a pourtant rien qui permette de la rapprocher d'un effet lumineux aussi léger qu'un arc-en-ciel !
Mais si on trouve facilement le nom du promoteur on trouve plus difficilement celui de l'architecte.
La présence du très beau VVF de Claude Marty à proximité ne peut pas nous aider.


Ici on se retrouve aux... Arcs !
C'est écrit dessus et de plus, là aussi, pour bien appuyer la dénomination du lieu l'éditeur de cartes postales ajoute une photographie de jeunes en train de tirer... à l'arc !


Ainsi tout est bien dit.
Ici, on sait l'importance du travail architectural, on sait que Charlotte Perriand participa à la création de la station, on sait que la station a obtenu le Label Patrimoine du XXème siècle.
Alors nous reste le plaisir de rapprocher des types très différents de constructions pourtant finalement interrogeant le même programme : les vacances.
Et on saisit bien que nommer ne fait pas "la chose".
Mais comme vous m'avez sagement suivi sur ce jeu de mots, jeu de choses, je vous donne deux autres cartes postales montrant ces mêmes lieux.
d'abord :


Prise depuis l'arc-en-ciel cette carte postale de Saint-Jean-de-Monts nous montre depuis l'un de ses balcons la Cité Marina que l'on doit à Monsieur Naulleau architecte. On comprend comment cela fonctionne. Une muraille orientée soit vers la mer soit vers le parking. Il faut choisir...
Une carte postale Iris pour Théojac.
Et :


Ici les Arcs 1600 (Pierre Blanche) avec les résidences de l'Adret et du Versant Sud.
L'éditeur Yvon ne donne pas le nom des architectes pourtant on ne peut qu'être impressionné par l'inscription de l'architecture dans le paysage à la fois sans compromis mais suivant les pentes et jouant admirablement de l'échelle du lieu.