Nous verrons également que la sculpture traitée comme un lieu de jeux pour les enfants (à moins que cela ne soit l'inverse) fut aussi l'occasion de très belles interventions.
Nous serons encore à la Grande Motte qui par les cartes postales nous réserve encore et encore l'occasion de jubiler de ces réalisations.
Visitons :
Cette très belle carte postale du V.V.T et V.V.F de la Grande Motte nous montre bien ce travail sculptural étonnant des bassins et fontaines à l'entrée de la construction qui, elle-même, semble rassembler des qualités plastiques et formelles.
D'ailleurs les deux objets, sculpture et architecture jouent de leur opposition. L'architecture toute de lignes droites tendues et fortes, s'amusant d'étagement, soulignant les portées et offrant une circulation ombrée très lisible, s'accorde fort bien des volumes de briques rouges courbées, tordues en escaliers dont on ne sait si on peut vraiment les arpenter.
Cette fontaine est accueillante et d'une modestie formelle qui la rend parfaitement humaine, sensation certainement accentuée par les formes un rien zoomorphes.
La brique nous emmène aussi vers des objets familiers comme des puits et les fontaines des villages, et nous donne l'envie de nous y asseoir.
Et :
Nous sommes au même lieu mais cette fois devant la pataugeoire de la nursery.
Les enfants activent parfaitement le lieu fait d'un travail de courbes, de petites collines, de tunnels ouverts et d'une balançoire que l'on dirait sortie d'un dessin de Miro.
Des petites flaques artificielles offrent à loisir des occasions de se mouiller les fesses, de s'éclabousser.
Les briques enregistrent parfaitement l'eau qui s'échappe du bassin soulignant la vivacité des bambins.
On s'amusera des deux nurses et de leurs belles blouses.
Le petit train est garé là, attendant les bambins pour une promenade. La vie est belle...
On regardera également le très beau dessin du petit mur crépi de blanc.
Vraiment une belle carte postale des éditions Yvon en impression Draeger toujours de qualité.
Il faut aussi parfois rentrer :
Voici le bar du V.V.T.
Tout le jeu formel du mobilier rappelle la ville de la Grande Motte.
On regardera la solidité affirmée des sièges en bois et paille. Et malgré le vide de l'endroit devenu ocre orangé une silhouette féminine est piégée dans l'image.
Certainement une jeune mère heureuse de voir ses enfants libres dans les pataugeoires...
Nous devons ces belles sculptures-jeux à Michèle Goalard et Albert Marchais.
Mon frère Christophe ( merci !) m'apporte hier un numéro de la revue Parents de 1970. On y trouve un petit article bien pratique et intéressant pour nous, puisqu'il nous montre cette belle aire de jeux. Au delà des informations, cela prouve bien que ces lieux ont connu un succès éditorial et qu'ils étaient reconnus déjà à l'époque de leur création comme des éléments intéressants et modernes. On s'amuse que le manque d'herbe soit souligné comme une particularité et que, de jardin de crèche, devant son succès, il devienne jardin public ! Régalons-nous donc :
Mon frère Christophe ( merci !) m'apporte hier un numéro de la revue Parents de 1970. On y trouve un petit article bien pratique et intéressant pour nous, puisqu'il nous montre cette belle aire de jeux. Au delà des informations, cela prouve bien que ces lieux ont connu un succès éditorial et qu'ils étaient reconnus déjà à l'époque de leur création comme des éléments intéressants et modernes. On s'amuse que le manque d'herbe soit souligné comme une particularité et que, de jardin de crèche, devant son succès, il devienne jardin public ! Régalons-nous donc :