lundi 31 janvier 2011

Paris, un nouveau guide dans les mains

Alors que se trame quelque chose d'inattendu sous l'invitation de Jean-Paul Berrenger et de Marc Hamandjian dans les quartiers populaires et sensibles de Rouen, ce dernier, Marc donc, m'offre un guide d'architecture.
(oui Marc me fait souvent des cadeaux et alors ?)



Ce guide d'architecture moderne à Paris 1900-1990 est écrit par Hervé Martin et publié aux édition Alternatives en 1986.
Il ressemble beaucoup à notre guide de Monsieur Amouroux. On y trouve des photographies en noir et blanc, des textes critiques et les informations de localisation. La préface de Monsieur de Portzamparc est superbe et très simplement évoque les questions de l'image, de la promenade architecturale et donne son sens à un tel projet de guide.
Et comme les amis se rassemblent comme les cartes postales, la venue de Sylvain Bonniol (photographe de talent) pour visiter l'exposition du comité de vigilance brutaliste arrive quasiment en même temps.
Alors que faire ?
Rien moins que prendre sa voiture, prendre le guide et courir les rues de Paris pour aller voir si par hasard les images dans les livres disent bien la vérité.
Une ville c'est un mélange :


le bel hôtel de Monsieur Dufau vu en carte postale ici :


l'ensemble de Monsieur Bofill qui reste aussi un lieu des plus surprenants (beau ? juste ?) :





Sylvain Bonniol au travail :


une place constituée du travail de Monsieur Grumbach à gauche et en face de Monsieur Jean-Claude Bernard :

sur l'autre côté, Christian de Portzamparc au travail :


Une façade par Monsieur Zublena dont je connais bien le travail devant l'école des beaux-arts au Mans :


un collage brutal et beau :

Même dans la plus grande laideur, un complexe sportif sur la dalle, on peut trouver de l'étrange :



la barre de Monsieur Dubuisson reste d'une force incroyable :


et que dire de la très belle et sculpturale construction souterraine de Monsieur Chemetov sous les halles :



Mais ce qui nous troubla le plus c'est la pose des palissades autour des Halles. C'est la fin de ce lieu qui s'annonce et c'est déjà un regret profond :


Pour finir, Monsieur Hervé Martin, l'auteur de ce guide d'architecture devra nous donner la traduction ou l'explication de cette mystérieuse inscription sur la page de garde de ce guide :


Merci Marc pour ce beau cadeau et merci Sylvain pour ton regard sur la ville.

samedi 29 janvier 2011

dormir à Berlin

Les cartes postales se rassemblent parfois toutes seules.
Elles s'attirent mutuellement les unes les autres et forment alors un petit paquet qu'il convient rapidement de diffuser sur ce blog.
En voici un exemple avec un très beau bâtiment, l'hôtel Hilton de Berlin :


Les trois cartes postales en véritable photographie sont éditées par Defot, Kunst und Bild à Berlin.
La qualité est au rendez-vous et le photographe semble avoir tourné autour de la construction en multipliant la visée sur le damier de la façade qui est fait beaucoup de son architecture.
Mais on pourra aussi voir et aimer la manière dont ce volume percé régulièrement se pose sur le sol et comment les architectes (Pereira, Luckman, Schwebes et Schoszberger) ont constitué au rez-de-chaussée tout un parterre de circulations et de petites constructions qui font fonctionner le programme.
Lisons ce que nous en dit le numéro 86 de Architecture d'Aujourd'hui de 1959 :




Peut-être pourrions-nous demander à nos amis berlinois Hansjörg et Nicolas d'aller voir ce qui reste de cet établissement.
Peut-être pourrions-nous une nuit de fortune y dormir...

mercredi 26 janvier 2011

Mies van der Rohe au verso

Bon.
Euh...
Alors que je cherchais des informations possibles sur ces cartes postales...



... je découvrais avec stupéfaction que :
premièrement l'architecte était tout simplement l'un des plus grands du siècle dernier, Mies Van der Rohe et que deuxièmement son nom était tout simplement indiqué par le correspondant dans son texte et que je ne l'avais pas vu !
Mais c'est si rare que les correspondants fassent ce genre de choses que j'étais totalement aveuglé par le fait que l'éditeur Boo Wyer Photo ne le mentionnait pas !
Je vous donne donc ici le verso de la première carte postale.


Et il faut dire que, franchement, l'image ne met pas l'architecture l'institut des technologies de Chicago en valeur. Impossible de porter un jugement sur cette œuvre depuis cette image. Le moins que l'on puisse dire c'est que, vue d'ici, cette construction n'est pas spectaculaire.
La vue intérieure avec les beaux sièges et fauteuils (très beaux) me semble plus incroyable. Quel bel espace pour attendre son rendez-vous ! On peut deviner peut-être, avec le grand rideau jaune, une aptitude du lieu à une modularité des espaces et la perspective du plafond nous raconte aussi une construction très longue et absolument régulière.
C'est une analyse bien pauvre, j'en conviens, mais il est vraiment difficile de tirer des conclusions !
On ne peut donc connaître un lieu que par sa visite et encore... Mais certains lieux sont aussi avant tout des images.
Pour information, les deux cartes postales de cette architecture de Mies van der Rohe sont des photographies de Bob Wyer en Ektachrome d'une très belle qualité éditoriale.

mardi 25 janvier 2011

pour avoir froid

Des fois, je ne trouve pas.
Rien à faire la toile reste muette sur certains bâtiments.
Me restent alors les cartes postales et l'image qu'elles portent, ce qui vous en conviendrez est finalement la raison même de ce blog.
L'image.
Voici un bel exemple :


Cette carte postale de Puy-Saint-Vincent (Hautes Alpes), station 1600 est parfaitement composée.
Du premier plan à l'horizon montagneux, le photographe a su jouer de l'espace de la station en faisant de la pente le lieu d'une profondeur de champ construisant son image du détail animé au gigantisme rocheux.
Beaucoup de touches de rouge sur les vêtements et les sièges : les skieurs comme posés au milieu d'une place de village ou sur une plage font une pause détendue.
Puis une surface blanche laissée vide se découpe grâce à une architecture dure mais belle, faite d'une dégringolade de bâtiments alternant dans ce qui semble une belle modénature le blanc et le noir.

Ce mouvement construit et artificiel vient jouer avec la montagne qui lui oppose sa liberté formelle.
Pourtant le contraste est beau et laisse monter doucement une progression entre un noir et blanc vers un gris bleuté et poudreux de la roche puis finalement le bleu du ciel rayé de blanc.
Voilà donc encore un exemple d'une carte postale à la composition riche, affirmée sachant inventer (interpréter ?) l'espace et le lieu.
Je ne sais rien justement de ce lieu.
C'est-à-dire que pour moi, cette carte postale est le seul moyen d'accès à cet espace pour l'agrandir ou l'interpréter.
Il n'y a pas dans cette image d'abandon du photographe, pas de regard indifférent ou hasardeux. Et son anonymat renforce en moi son sens de l'image. Il compose.


La petite silhouette du piéton qui traverse au loin l'image, son placement accentue encore l'équilibre parfait d'une image populaire.
Si parmi vous certains connaissent le nom de l'architecte ou celui du photographe de chez Théojac l'éditeur, je suis preneur.

lundi 24 janvier 2011

pour avoir chaud


Creil-le-Haut, domaine des Haies, rue d'Herbeval
édition Yvon

Sur une image de chemin de grue où les bâtisses se succèdent tranquillement dans une alternance inutile de pleins et de vides, se renvoyant les uns aux autres à l'infini du rangement politique, je perçois tout de même un signe, un indice d'une vie légèrement plus chaude.
Sur trois panneaux d'affichage posés sur la clôture de ce qui ressemble à une école, une publicité pour les vêtements Rhovyl donne en pâture à la population masculine (et autre...) une pin-up très dévêtue offrant simplement l'occasion de voir son corps réchauffé par la fibre révolutionnaire Rhovyl.
Alors sortant de l'école, j'imagine les garçons de Creil-le-Haut, après une journée de classe certainement pleine d'aventures croiser à la hauteur de leurs yeux des formes qui ne sont pas que textiles.


Puis depuis la fenêtre de la chambre, s'ennuyant d'un paysage à l'horizon orthogonal ils se réjouissent à nouveau de certaines courbes parfaitement dessinées dans ce cadre publicitaire en oubliant rapidement les devoirs à faire, la tartine à finir.


Mais sans doute aussi, que les même petits observateurs demanderont plus certainement à avoir, au retour prochain des courses, une bonne bouteille de Pierval goût citron ou orange car finalement c'est bien chaud la banlieue parfois.

dimanche 23 janvier 2011

Clamart multivues

Nous avons avec beaucoup de respect et d'admiration déjà évoqué ici la bibliothèque des enfants de Clamart que l'on doit à L'Atelier de Montrouge.
Il s'agit à n'en pas douter d'une des plus belles réponses à un programme architectural de notre siècle dernier.
Mais cette ville a aussi la chance de posséder une autre belle chose qui produit de belles cartes postales d'architectures contemporaines : son hôpital Antoine Béclère par Monsieur Pottier architecte.
Et, ce qui est remarquable, c'est que les éditeurs de carte postales ont tout de suite associé ces deux architectures sur une même carte en multivues.
Voyez :
Les éditions Lyna nous offrent ainsi une image dont les deux registres du haut sont occupés par l'architecture ancienne (mairie et église) et les deux registres du bas par l'architecture contemporaine (bibliothèque et hôpital).
Pas de désir de comparaison, non, simplement un état des lieux d'une ville tournée vers sa modernité sachant regarder passé et avenir avec le même désir de représentation possible, de reconnaissance.
Souvent les vues des cartes postales multivues sont également disponibles en vue unique et c'est bien encore le cas ici avec cette vue de l'hôpital toujours chez Lyna.


Mais ce qui est assez drôle c'est bien de retrouver ce même rassemblement dans notre guide d'architecture contemporaine et dans le même ordre que sur la carte postale !


Dommage que nous n'ayons pas d'image plus convaincante du château d'eau dessiné par le groupe de l'œuf centre d'étude dont nous aimons tant le travail ici.








samedi 22 janvier 2011

par le dessus par le dessous

Saint Etienne, les tours Pasteurs, MM. Béal et Chabanne architectes
édition la Cigogne.

Reims, Maison blanche, avenue d'Epernay, Yvon édition


Je ne sais pas bien pourquoi je réunis dans un même article ces deux lieux pourtant si éloignés.
Rien dans l'architecture ni chez les architectes ne me permet de les assembler.
Pourtant il s'agit d'une certaine image de la France, d'une période, d'un type.
Ces deux cartes postales nous montrent du logement collectif construit par nécessité aux abords des villes et tentant de fabriquer leurs espaces propres.
Les deux cartes postales alignent sans difficulté les constructions comme on aligne des briques.
Que pouvait bien faire d'autre le photographe ?
Les petits immeubles de Reims sont pris du ciel ou d'une tour voisine. Je ne sais. Une tour oui.
l'horizon est loin et permet de placer l'îlot dans un cadre plus général, dans un paysage plus sage et agréable en montrant le champ de course.
Pour Saint-Etienne au contraire en se plaçant en retrait cela permet à la fois d'accuser la hauteur (modernité ?) et aussi le regroupement de l'ensemble.
Ça fait bang bang bang. Ça tombe du ciel.
Je ne dirai rien de l'architecture.
Je n'en vois rien.
Les deux îlots sont toujours debout et bien entretenus.
Mais pour l'un l'espace est comblé et pour l'autre les arbres ont grandi.
A chacun son intégration.
Pour le reste c'est juste, je crois, des lieux indifférents, simples mais certainement nécessaires.
Est-ce suffisant ?

vendredi 21 janvier 2011

Patrick à Cagliari

Mon ami Patrick Gaïaudo lorsqu'il se promène n'oublie pas de regarder pour moi.
Puis dans les boutiques, il cherche et souvent trouve les images qu'il pense correspondre à ce que j'aime.
En voici la preuve :



Ces deux cartes postales nous montrent la très curieuse et audacieuse église de Sainte Catherine (Santa Caterina) à Cagliari en Sardaigne.
D'abord un peu perdue en bas à gauche de l'image, on la retrouve bien cadrée par le photographe de la carte postale.
Toute de voûtes en béton précontraint dont les courbes ne semblent plus vouloir finir, cette corolle minérale est largement ouverte à des vitraux gigantesques.
Regardez bien l'échelle avec la petite silhouette sur le parvis à droite !
Eh oui...
La lanterne est d'un très beau dessin aussi.
Peut-être une légère surcharge de courbes sur le bas mais je chipote.
Admirons également les couleurs très particulières de ce type d'édition.
Encore une preuve de l'audace de réponse au programme liturgique dans cette période.
Les deux architectes de cette merveille sont messieurs Marco Piloni et Franceso Giachetti.

dimanche 16 janvier 2011

cinq années les séparent.

En 1925, Auguste Perret réalise à Grenoble cette tour :


Tout est dit sur l'image.
Lieu, année, nom de l'objet architectural, nom des architectes (ici MM. Perret frères, arch. -constr.)
On nous donne aussi le nom du photographe, Pacalet !
Cette tour extrêmement fine pour sa hauteur semble surtout une sorte de prouesse technique pour démontrer la validité du béton armé.
Son dessin rigoureux est un peu allégé par la fantaisie minimum du haut de la lanterne hésitant entre phare maritime, lampe de mineur et minaret.
Mais ce qui me séduit dans cette image au-delà de son objet architectural, c'est le vide du ciel qui fait remonter la matière du papier.
La Tour Perret ainsi isolée dans ce crème léger est comme redessinée, recomposée. Elle se libère de son environnement et sans doute cela lui offre l'opportunité de paraître plus haute, plus majesteuse.
Comme si l'éditeur et le photographe avaient compris le jeu des architectes qui, en dessinant fin avec un étage souligné d'une corniche savaient que l'œil du dessous étirerait encore et encore cette tour.
Sa solitude fait avec son dessin son ambition technique et sa beauté.
1930 à Anvers :


Tout change. Le style de construction, le type d'édition.
Ici pour nous montrer ce très beau pavillon des arts décoratifs de l'exposition internationale d'Anvers, l'éditeur Belga Phot. (Géo Potié) nous propose une véritable photographie.
Au verso, il est surtout question dans les deux langues, de l'exclusivité de l'image pour cet éditeur, seul "concessionnaire" de l'exposition.
De la construction, on ne nous dit pas le nom de l'architecte. On doit se contenter du superbe cliché mettant dans le noir brouillon et feuillu la construction à la grande pureté géométrique et abstraite.
Malgré ce dessin un rien dur et presque trop, excusez-moi, expressif de ce désir moderne, il semble pourtant que le pavillon ait parfois du mal à jouer contre ce fond noir en contre-jour.
Le bas de l'image ne permet pas par exemple de lire correctement la construction.
Finalement tout tient dans l'angle de la petite tour marquée par sa perspective quasiment en axonométrie. Du moins, on devine que le dessin devait ainsi marquer sa modernité mettant en quelque sorte tout le paquet dans l'articulation des angles !
La courbe du rez-de-chaussée venant sans doute dans un contraste formel accentuer elle aussi le plaisir des règles et des équerres.
La blancheur de quelques lignes accentuant aussi ici le dessin finit ce plaisir moderne dans lequel Joost Swarte pourrait faire circuler ses personnages.
L'architecte ? Peut-être Monsieur Stynen. Mais rien n'est moins certain.

prefab house ? En français : le préfa.

On a tous ce souvenir.
Quelque part en France, lors de nos études, de nos loisirs, nous allions dans le "préfa".
Pour ma part j'ai connu ça à l'école primaire dans la cour de laquelle avaient été posés en hâte, sous la pression démographique, deux préfabriqués pour servir de salles de classe.
Il s'agissait d'un modèle répandu que l'on voit encore parfois posé ici ou là mais dont je ne connais pas le nom.
Je vous propose aujourd'hui de regarder plusieurs modèles.
Pour le premier, finalement je ne suis pas certain qu'il s'agisse bien d'une construction de ce type mais tout y fait penser.
Regardez :



Nous sommes à Saint-Valérien dans l'Yonne grâce à des cartes postales Mage. Sur la première on voit parfaitement la Poste dont l'allure générale, sa fragilité apparente, nous laissent croire à une construction du type préfabriqué.
Mais surtout au fond de l'image on aperçoit déjà l'autre lieu de Saint-Valérien qui est la M.J.C Josette Thibault.
Et là...
Pour moi il ne fait pas de doute qu'il pourrait bien s'agir d'un préfa. D'ailleurs cela ne manque pas d'élégance et même à bien y regarder d'une certaine modernité.
Le bardage bois, les ouvertures larges, le dessin curieux du toit en voûtes, le décrochement de ce volume sur les pans et les petites ouvertures entre le toit et le socle confèrent à l'ensemble une allure encore acceptable aujourd'hui.
Malheureusement, je n'ai aucune information sur ce type de construction. Il semblerait que cet ensemble soit toujours debout !
Voici un autre exemple dont nous avions déjà vu quelques images ici :


Il s'agit de deux chalets du procédé H. Vote, siégeant à Amfreville-la-Mivoie. On pouvait, sur la route de Rouen apercevoir les maisons témoins. Tout cela a disparu mais j'ai eu le plaisir lors d'une visite à Saint-Didier-des-Bois de trouver ce modèle bien en place et superbement repeint !



Ce qui est remarquable avec ces constructions, c'est que le fabricant a utilisé la carte postale comme moyen promotionnel et au dos des cartes on trouve toutes les informations et même les plans des chalets "mignonnette" !
regardez :



Je retrouve encore dans mes cartes postales trois exemples possibles de préfa. Qui me confirmera qu'il s'agit bien de constructions de ce type ?
premier :


Le foyer des anciens à Saint-Brice-sous-Forêt dans le Val d'Oise. Une édition d'Art Yvon.
deuxième :


Centre d'accueil des Africains Noirs, Paris. Une carte de remerciement aux donateurs datée de 1965 !
troisième :


Un peu au loin, la Colonie S.N.C.F de Tal-ar-Groas en Crozon.

Dans l'extraordinaire prefab house publié par Taschen aucun de tous ces modèles n'est référencé. Encore plus absent, l'ensemble du pavillonnaire français du type Phénix. Comme si cette aventure constructive n'avait jamais eu lieu et que dans les années cinquante nous vivions tous dans du Prouvé ou que, dans les années soixante-dix nous passions nos vacances dans des bulles six coques...
Reste un superbe livre, très complet et qui me fait rêver avec son dernier exemple : une maison préfabriquée dessinée par Daniel Libeskind !
Je la veux immédiatement !




Sur la couverture vous aurez reconnu la Futuro de Suuronen que nous avons évoquée ici par exemple. (voir gare de triage)
Merci à Martine pour ce somptueux et très divertissant ouvrage. Vu son poids et sa taille, je crois que je pourrais presque en faire un petit cabanon de plage !