Les cartes postales représentant la Maison de la Radio à Paris sont fort nombreuses. Il faut dire que tout était à l'unisson pour que cette construction soit un "hit" de la carte postale. D'abord le bâtiment lui-même dont l'architecture moderne offrait bien des possibilités d'images. Puis l'objet même du programme, une maison pour la Radio qui est bien dans l'époque de la modernité. Enfin Paris, ce qui permet à de nombreux touristes de voir dans la ville une construction résumant à elle seule l'élan des Trente Glorieuses. On pourrait voir dans le C.N.I.T le seul autre bâtiment capable de rivaliser avec la Maison de la Radio dans la popularité architecturale et postale. Pour le Centre Pompidou, c'était déjà un peu tard même si, lui aussi, a connu son heure de gloire postale.
Regardons beaucoup (trop ?) de cartes postales de la Maison de la Radio et observons comment autour d'un objet cylindrique les photographes et éditeurs de cartes postales s'en tirent pour inventer un point de vue...
Commençons :
D'abord d'un peu loin et pour tout de suite dire que nous sommes bien à Paris, cette carte postale Yvon en procédé Draeger nous montre "le Palais de la Radio". Le cliché est signé par le logotype de l'O.R.T.F.
Si ce parfait cliché est une belle carte postale c'est bien parce qu'il nous permet de saisir l'intérieur de la construction. Nous verrons en effet que peu de cartes nous en donnent l'occasion. On comprend mieux ici que le bâtiment circulaire est une sorte d'enceinte pour une multitude d'autres constructions aux fonctions précises et rassemblées ainsi avec rigueur par l'architecte Henri Bernard nommé par l'éditeur. Ne dirait-on pas ainsi une immense pièce mécanique faisant vibrer le cœur de Paris ?
Multiple :
On retrouve ici la carte postale précédente mais nous ne nous arrêterons sur le détail de son intérieur que l'éditeur appelle la salle de Concert et qui serait elle des Frères Niermans, architectes. Le décorateur serait Leygue.
Eloignons-nous de nouveau :
L'éditeur Italcolor choisit de regarder la Maison de la Radio depuis les bords de la Seine. D'ici elle se fond presque dans la ville même si sa tour centrale déborde un rien. On voit que le choix éditorial est bien encore d'installer la modernité dans le Paris éternel et son fleuve.
Un autre exemple :
Depuis le Pont de Grenelle, André Leconte éditeur pour Guy vise la Maison de la Radio mais ne la nomme pas ! Il préfère nommer le Pont et la Statue de la Liberté ignorant au fond de l'image ce qui pourtant en fait l'intérêt ! Seul, le correspondant ajoute au stylo " et l'O.R.T.F " signalant à son tour l'oubli de l'éditeur ! Il s'agit d'une photographie en noir et blanc bien mal colorisée.
Toujours chez Guy éditeur :
Cette fois il nomme bien la Maison de la Radio et y ajoute même de la télévision. Il nomme l'architecte également. C'est une belle image de Paris et d'ici le bâtiment dit bien son contraste avec le reste de la Cité. Il semble même se coller un rien trop près de la ville à sa gauche !
Toujours d'un peu haut :
L'excellent éditeur Lyna vise en symétrie l'ensemble. Regardez comme les quais depuis l'autre carte postale ont été retravaillés. Cette carte postale est donc plus récente. Voyez aussi à l'horizon les Tours qui montent ! Je m'arrête pour ma part sur la bande de drapeaux accrochés dans la Maison de l'O.R.T.F.
Prenons une vue avec Albert Monier :
Une fois de plus, le photographe Albert Monier sait cadrer. Il place parfaitement la diagonale du pont qui emmène l'œil vers la Maison de la Radio et de la Télévision. Puis découpant son image en deux par le milieu il place sur la partie inférieure un espace ouvert, celui de la Seine et sur la partie supérieure la ville. Il réussit même à citer le Paris moderne de la Défense dans ce cadrage d'une grande beauté. Que dire du merveilleux hasard du petit point rouge de l'automobile sur le pont, parfait contre-point d'une image dans les tonalités grises ! Quel Photographe !
Albert Monier nomme bien l'architecte et la carte postale, pour la petite histoire, est une carte familiale envoyée par ma mère à sa mère en 1973... Pendant que nous, les enfants, subissions notre première colonie de vacances...
Vous en voulez encore ?
Et hop !
Nous voici sur la Seine gràce à l'éditeur PI qui trouve comme originalité de cadrer un bateau-mouche espérant certainement ainsi trouver les clients qui ont fait la promenade... Le quai n'est pas encore aménagé, tout est bleu et j'aime bien l'architecture de verre du bateau contre celle d'acier de la Maison de la Radio.
Presque pareil... mais plus récente :
Chez Yvon, cette carte postale nous situe sur la Seine et vise plein cadre la Maison ici nommée "de Radio-France", appellation visible sur le bâtiment lui-même. L'architecte est nommé Henry Bernard avec un Y.
Nous allons jouer au jeu des erreurs avec les deux cartes postales qui suivent. L'une en noir et blanc qui vient de l'éditeur Chantal est une carte postale pour collectionneur avec tampon du premier jour du 3ème Congrès International de L'UER le 4 mars 1967 !
Mais revenons à l'image et comparons avec cette autre carte postale chez Iris cette fois-ci :
Oui ! Regardons bien le parking !
Nous retrouvons les mêmes autos à quelque détails près... Il s'agit bien du même moment ! Donc encore un de ces courts-métrages des cartes postales ! On remarque aussi que la carte Iris est en fait une édition Chantal renommée sur son verso !
Encore chez Yvon :
Superbe non ? La Tour Eiffel réussit une entrée timide à gauche. Il s'agit encore d'une belle impression Draeger procédé 301. Au verso est bien indiquée la Maison de la Radio et son architecte (avec un i !) mais aussi la Tour Eiffel ! Cela devait faire vendre un peu plus !
Plus proche du sol :
Chez Combier, cette belle carte postale également cadre plein pot la Maison de l'O.R.T.F. La carte postale est datée de 1972 et elle était disponible chez Giard rue du temple ! Les amoureux de DS Citroën auront une petite émotion à la vue du modèle prune sur le parking. Et...
Aimeront voir la belle DS rouge cette fois faire demi-tour sur cette carte postale Lyna expédiée en 1970 !
La carte a servi pour un jeu concours dont le correspondant a indiqué une mauvaise réponse. Mais, comment diable des cartes postales servant à des concours se retrouvent sur les vides-greniers ? Par quel cheminement secret les sacs postaux plein de cartes postales et de courrier sont-ils détournés vers les collectionneurs ? hum... hum... un filon mystérieux... La carte est superbe en tout cas. Une drôlerie...?
Le dessinateur Pénib (?) (Pénible ?) nous donne à voir la Maison de la Radio comme un ensemble d'habitations collectives. C'est amusant. Vraiment. Enfin cela pose la question tout de même de l'image produite par l'architecture qui serait capable par cette projection de faire un tout autre programme architectural. On admirera comment le dessinateur a simplifié le-dit bâtiment sans doute pour coller mieux à son humour. La carte postale est une impression "Malakoffset"et n'est pas datée.
Pour finir, une carte très particulière qui nous montre Paris DEPUIS la Maison de la radio !
La carte postale Lyna (contactez-moi Lyna SVP !) ne nomme pas la Maison de la Radio mais la Tour Eiffel !
Pourtant au premier plan nous sommes bien sur le toit de l'édifice dont on admire en particulier les rails des nacelles pour l'entretien des vitres !
Pour ne pas vous écœurer, je m'arrête là car, oui, j'en ai encore sous le pied ! On aura sans doute l'occasion de reparler de ce beau bâtiment.
mobilisation !
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sauvegardons le centre commercial de Ris-Orangis dessiné par Claude Parent !
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N'oubliez pas de consulter Architecture de Cartes Postales 2 !
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dimanche 30 septembre 2012
samedi 29 septembre 2012
John Hinde with an H like Hilton
Nous aimons John Hinde depuis que Martin Parr nous a fait découvrir cet étonnant photographe et éditeur de cartes postales. Depuis, j'aime assez retrouver dans les boîtes à chaussures les cartes postales de cet irlandais, cartes si caractéristiques et particulières notamment grâce à certains signes éditoriaux. D'abord la qualité d'impression des couleurs en fait des images qui sautent littéralement aux yeux dans un paquet de cartes postales. On sait que Hinde saturait les couleurs et aimait toujours ajouter et viser un point rouge dans ses images, consigne qu'il donnait à ses photographes en campagne. Ici, à Londres ce n'est pas un pull-over porté par un assistant mais simplement le bus à impériale de Londres qui fait ce point. Les autres éléments de John Hinde sont un cartouche blanc en bas des images donnant le titre de l'image (presque toujours) et le fameux logotype évoquant les presses d'imprimeries je suppose.
Les cartes de John Hinde sont souvent aussi très descriptives avec des informations au dos racontant l'image. Pour moi, seules sans doute les cartes postales de l'éditeur "Prestige" ou les cartes postales imprimées par Draeger ont cette qualité en France.
Cette qualité si typique de John Hinde fut copiée par d'autres éditeurs...Les cartes de John Hinde sont souvent aussi très descriptives avec des informations au dos racontant l'image. Pour moi, seules sans doute les cartes postales de l'éditeur "Prestige" ou les cartes postales imprimées par Draeger ont cette qualité en France.
Voici un vrai cliché, une vraie carte postale :
Il s'agit de Londres, nous ne nous étendrons pas sur l'objet architectural mais regarderons bien les typologies de l'éditeur. On retrouve la bande blanche qui indique que le photographe est John Hinde lui-même. Au dos, on retrouve ce sens de la description et le logotype. Revenons à l'image et admirons les couleurs ! Regardez comme le hasard fait bien les choses et comment les trois jeunes garçons apportent les trois couleurs primaires... Et comment le photographe sait attendre le passage du rouge du bus !
Pas de hasard ici ! Tout fait travailler la qualité chromatique des éditions John Hinde !
Voici une carte postale de la série si célèbre maintenant de Bultin's Skegness, série redécouverte par Martin Parr et qui le conduisit jusqu'à la ré-édition en grand format des clichés et à l'édition d'un livre. On y voit le beau monorail du centre de loisir qui est bien à l'arrêt pour la photographie comme sans doute les deux cabines du téléphérique ! Notez une fois de plus les atouts des cartes John Hinde et le cartouche nous livre le nom de l'un de ses photographes : E. Nägele. On retrouve en bas de l'image le contre-point rouge vif d'une veste portée par un monsieur...
Et l'architecture contemporaine ?
Voilà !
Nous sommes devant le London Hilton. Cet hôtel construit par l'architecte Willyam B. Tabler nous évoque un monde où James Bond rencontrait OSS 117 dans des hôtels internationaux pour à la fois éradiquer les méchants avec des chats angora et coucher avec des princesses slaves. On trouve une tour de belle facture qui n'ose pas une radicalité totale et semble vouloir dans le dessin de ses façades reprendre certains codes londoniens comme les bow-windows. C'est "juste" moderne. L'architecte semble être un spécialiste des hôtels internationaux car on retrouve une autre de ses œuvres aux U.S.A dans Architecture d'Aujourd'hui de 1955. Cette fois, le photographe est E. Ludwig qui attendit l'arrivée du bus rouge pour déclencher l'appareil. Il faut dire que c'est bien là le seul moyen pour le touriste et pour le correspondant de saisir immédiatement qu'il s'agit de Londres !
Et sous influence :
vendredi 28 septembre 2012
Taïwan ? C'est fun !
Voici trois cartes postales qui nous viennent de bien loin.
On les doit à Stéphane Degoutin, un aficionados des cartes postales modernes puisqu'il réalisa lui-même quelques belles pièces dans le cadre Nogovoyages.
Les nouveaux iront voir ici.
Mais regardons maintenant ces trois cartes postales nous montrant un Taïwan résolument moderne. Une fois n'est pas coutume, je vous montrerai d'abord le verso de deux d'entre elles car la manière dont il est organisé est très... novatrice et bouleverse un rien nos habitudes occidentales :
Voyons l'architecture :
Comme l'indique le registre en bas de l'image, il s'agit de la Luce Chapel dans l'université de Tunghai. Même si la photographie est un peu bouchée on comprend bien le principe constructif de ces feuilles de béton extra-fines qui se plient pour former une sorte de tente géante et souple. On trouve facilement le nom de l'architecte Chen Chi-Kwan. La chapelle daterait du début des années 60 !
On trouve de nombreuses images de cette chapelle sur internet et pourtant, je n'en avais jamais entendu parler ! Elle ne manque pourtant ni d'audace ni de fierté tout en offrant l'image d'un objet tenant par un équilibre fragile. C'est une belle réussite je crois de l'Art Sacré moderne. La photo est de Yuyen.
Moins... fragile :
Le Kaohsiung 85 est... euh... une horreur !
Ce mastodonte maquillé un peu trop à mon goût est un vrai géant ! Plus de 340 mètres de haut ! C'est une vraie ignominie qui, paraît-il, est inspirée par un caractère chinois... eh bien, ce n'est pas lui rendre justice ! On notera que la carte postale en tirant vers le bleu fait fondre la ville à ses pieds en un immense et unique bloc, conglomérat d'immeubles comme asservis par le monstre. Toujours Yuyen comme photographe.
Passons vite...
Une autre merveille !
Il doit s'agir du collage d'une construction moderne sur une plus ancienne. Difficile de trouver des informations sur cette construction ! Je tombe toujours sur un centre d'ophtalmologie... certainement spécialisé pour les architectes à la vue basse.
Soyons certains que Stéphane saura nous en dire plus sur cet ensemble bien curieux car d'ici, depuis l'image il est vraiment difficile de dire quoi que ce soit sinon une grande joie à l'étrangeté dans l'architecture Fun de Taïwan !
On les doit à Stéphane Degoutin, un aficionados des cartes postales modernes puisqu'il réalisa lui-même quelques belles pièces dans le cadre Nogovoyages.
Les nouveaux iront voir ici.
Mais regardons maintenant ces trois cartes postales nous montrant un Taïwan résolument moderne. Une fois n'est pas coutume, je vous montrerai d'abord le verso de deux d'entre elles car la manière dont il est organisé est très... novatrice et bouleverse un rien nos habitudes occidentales :
Voyons l'architecture :
Comme l'indique le registre en bas de l'image, il s'agit de la Luce Chapel dans l'université de Tunghai. Même si la photographie est un peu bouchée on comprend bien le principe constructif de ces feuilles de béton extra-fines qui se plient pour former une sorte de tente géante et souple. On trouve facilement le nom de l'architecte Chen Chi-Kwan. La chapelle daterait du début des années 60 !
On trouve de nombreuses images de cette chapelle sur internet et pourtant, je n'en avais jamais entendu parler ! Elle ne manque pourtant ni d'audace ni de fierté tout en offrant l'image d'un objet tenant par un équilibre fragile. C'est une belle réussite je crois de l'Art Sacré moderne. La photo est de Yuyen.
Moins... fragile :
Le Kaohsiung 85 est... euh... une horreur !
Ce mastodonte maquillé un peu trop à mon goût est un vrai géant ! Plus de 340 mètres de haut ! C'est une vraie ignominie qui, paraît-il, est inspirée par un caractère chinois... eh bien, ce n'est pas lui rendre justice ! On notera que la carte postale en tirant vers le bleu fait fondre la ville à ses pieds en un immense et unique bloc, conglomérat d'immeubles comme asservis par le monstre. Toujours Yuyen comme photographe.
Passons vite...
Une autre merveille !
Il doit s'agir du collage d'une construction moderne sur une plus ancienne. Difficile de trouver des informations sur cette construction ! Je tombe toujours sur un centre d'ophtalmologie... certainement spécialisé pour les architectes à la vue basse.
Soyons certains que Stéphane saura nous en dire plus sur cet ensemble bien curieux car d'ici, depuis l'image il est vraiment difficile de dire quoi que ce soit sinon une grande joie à l'étrangeté dans l'architecture Fun de Taïwan !
Remercions Stéphane Degoutin pour ce voyage vraiment No Go ! On trouvera quelques signes évidents d'une présence de Stéphane à Taïwan sur son site.
On notera que ces trois cartes postales sont du même éditeur Fun Taïwan Post Card et qu'elles sont présentées sous une petite enveloppe en plastique fin très protecteur que je n'ose pas retirer.jeudi 27 septembre 2012
Lille et ses Dominicains
Pour ne pas risquer une overdose royannaise et aussi parce que ma boîte aux lettres contenait à mon retour quelques cartes postales inédites, je vous propose de regarder aujourd'hui l'envoi de Pierre Lebrun dont nous connaissons sur ce blog le travail remarquable autour de l'Art Sacré au XXème siècle. Remercions tout d'abord Pierre pour cette donation à ce blog et partons ensuite en visite au couvent des Dominicains de Lille grâce à une belle série de cartes postales récentes de ce lieu. Comme le fait Pierre Lebrun dans son courrier, on regrettera que cette belle série de cartes postales oublie... de mentionner au dos le nom des architectes ! Il s'agit de messieurs Pinsard, Hutchison et Vollmar.
D'abord l'extérieur :Cette carte postale nous met dans le ton. L'appareillage de briques contre le béton fait merveille et le dessin d'une remarquable rigueur n'est pas sans rappeler les pays du Nord. La sobriété dominicaine est en fait une jubilation subtile dont il faut apprendre à regarder les détails. Quelque chose d'absolument parfait, une trame tissée de géométrie et de sensualité des matériaux. La photographie est de Milène Servelle.
Puis deux vues de l'intérieur de l'église toujours photographiée avec délicatesse par Milène Servelle :
Là encore quel remarquable dessin ! Regardez bien celui des colonnes de béton et comment la voûte fait son travail ! On s'attardera aussi sur le travail de la lumière provenant de l'espace dégagé entre la voûte et les murs. Les points de couleurs sont des vitraux qui ponctuent de percées joyeuses les grands murs roses. Notons aussi la qualité du mobilier religieux qui codifie aussi l'espace.
On retrouve ici les vitraux :La photographie une fois de plus de Milène Servelle fait comprendre le contraste entre la courbe élégante des voûtes dont les verres sont striés d'un graphisme tortueux comme une vigne et les rectangles purs des vitraux de couleur dans les murs. Une abstraction lyrique et rationnelle.
Pour finir :
Le Tabernacle est une œuvre du sculpteur célèbre Henri Laurens. L'œuf parfait nous fait penser à Monsieur Székely. Ici la lumière un rien dramatique accentue la valeur religieuse de l'objet devenu presque surréaliste, dont les ombres forment une paire d'ailes. Cette photographie est de Lionel Gentric.
On peut visiter ce couvent des dominicains de Lille et trouver ces cartes postales sur place. Je crois bien que les amateurs de belle architecture sacrée du XXème siècle devraient y faire un tour.
Merci Pierre Lebrun.
mercredi 26 septembre 2012
Retour de résidence 3
Retour sur l'église Notre-Dame de Royan de Guillaume Gillet, Bernard Laffaille et René Sarger. On commence par les monuments vus depuis le sommet avec ici au premier plan le Temple Protestant et le marché à gauche. Puis une vue du V Laffaille du clocher, la structure intérieure du campanile, les personnes vous donnent l'échelle du toit, un petit tour dans le triforium qui traverse les V des piliers et retour à l'extérieur.
Retour de résidence 2
Poursuivons notre exploration des richesses architecturales de Royan.
D'abord une visite de la villa "grille-pain" par son escalier étonnant et sa cheminée sculpturale :Le Temple Protestant depuis dedans et depuis dehors :
La Villa Boomerang, la plus brésilienne de Royan :
L'inauguration émouvante de la Galerie Louis Simon du nom de l'architecte qui réalisa entre autres cette gare routière superbe, aujourd'hui lieu d'exposition :
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