Il fut décidé de mettre en couleur.
Il fut décidé de mettre l'habitant au centre de l'architecture.
Il fut décidé de penser beau, étrange et poétique.
Il fut décidé de penser le logement.
Il fut décidé d'inventer un lieu, un ici.
On pourrait de loin, le bras tendu, le doigt pointé dans les nuages dire "j'habite là".
Alors les cartes postales ne font rien d'autre que montrer cela. Le bleu similaire du ciel et de l'architecture. Une coopérative du ciel bleu.
Et quand, dans le ciel son bleu manque, ce sont les tours qui l'offrent toujours égal, étendu, déchiré par des dégringolades de vert.
On notera que sur les dessins de Fabio Rieti (?), le ciel est le plus souvent blanc...
Parfois un rien frotté de rose.
Sans doute que le ciel est incertain, alors à quoi bon lui donner une couleur, une seule !