dimanche 15 novembre 2009

Holmenkollen ski jump

Inépuisable recueil.
L'Architecture d'Aujourd'hui continue de me prodiguer des surprises et je trouve par exemple un article sur ce tremplin de saut à ski en Norvège.



Lorsque j'ai acheté cette carte postale, j'ai été immédiatement séduit par cet objet architectural étonnant qui me faisait penser à la cage thoracique ouverte d'une baleine géante.
J'ai aimé aussi la lumière qui baigne les personnes au premier plan mélangeant un objet d'hiver avec une ambiance estivale.
C'est un pique-nique au pied du lac maintenant artificiel comme vous le dira l'article de l'Architecture d'Aujourd'hui de septembre... 1955 !
Au premier plan un petit garçon (une petite fille ?) fixe à jamais le photographe et les parents font chauffer de l'eau sur un gaz de camping.



J'aimerais tant me baigner là et participer à ce déjeuner sur l'herbe.



La carte postale Garko Kortforlag A/S fut expédiée en 1968 et la photographie est de Giovanni Timboli qui ne m'est pas inconnu.
Mais quelqu'un peut-il me dire à quelle hauteur, oui hauteur, saute un skieur lors d'un saut en longueur ?
Le contraste entre l'ambiance de l'été et celle de l'hiver est saisissant. On voit que les architectes sont Frode Rinnan et Olav Tveten. Charme des prénoms du Nord...
Pour lire les textes n'oubliez pas de cliquer dessus.







depuis la mer, depuis la ville

Quelques nouvelles de la Grande Motte.
éditions la Cigogne 1975

éditions Yvon 1975

D'abord deux cartes postales les pieds dans l'eau, le photographe, pantalon remonté jusqu'aux genoux, tenant attentivement son appareil s'avance dans la mer et se retourne vers la terre. Entre lui et la ville, la plage offre ses vacanciers en goguette jouissant du bonheur de vivre là pendant quelques jours.
Clic Clac.
Tout fera de cette image un cliché des vacances. Il faut pouvoir dire la joie des baignades, le bleu de la mer et aussi tout de même l'architecture. Ici, cela tombe bien, elle a les pieds dans l'eau comme tout le monde.
On remarquera d'ailleurs la permanence ici aussi du point de vue entre les deux cartes postales qui semblent vouloir établir un modèle type.
Je ne m'étendrai pas sur la Grande Motte que nous connaissons bien ici. Petit rappel tout de même pour les arrivants : l'architecte est Monsieur Balladur.
Après la plage le photographe pourrait bien remonter vers le centre ville et prendre quelques clichés de l'ambiance si moderne de la ville. Comment dire cela autrement que par une vue là aussi très attendue : le jet d'eau sur la place.


éditions Diffu-cartes 1988

Ici nous sommes sur la place du 1er octobre 1974 (date de fondation de la ville ?). On admirera les lampadaires superbes et tournoyants.
C'est moderne oui un peu comme chez Tati, doucement moqueur.
On peut aussi se rendre au point zéro de la ville grâce à cette édition Yvon.

édition d'art Yvon 1973

Là, le photographe oublie la mer et nous montre la ville comme plantée dans la végétation bien guidée. Pourtant au loin on devine l'horizon. Les pyramides surgissent d'un coup solides et fières comme ce pied d'herbe bien drue au premier plan. Je ne peux m'empêcher de voir dans le bord du bassin en ciment une analogie avec le bétonnage des côtes maritimes. Un long ruban ininterrompu séparant la terre de la mer. Mais ce n'est vraiment pas le cas ici à la Grande Motte.
Mais la nuit tombe et la soirée ne fait que commencer.

éditions Mar 1979

La carte postale Mar nous nomme cela "la ville de l'an 2000, la nuit". Et comme partout et comme toujours au bord de mer, les lumières sont photogéniques dans les reflets incessants de l'eau du port. L'hôtel palpite des lumières des chambres occupées.
En espadrilles on fait du vélo, on danse le disco et Bye Bye boulot, en espadrille....