dimanche 30 mars 2008

le mur


Le mur de Berlin était-il une architecture ?
Est-ce une question valide ?
La carte postale est titrée Potsdamer Platz et non le mur de Berlin. De quel côté sommes-nous ? Au loin est-ce la tour de la télévision en construction ?
Il s'agit d'une édition Schikkus dont il serait intéressant de trouver le point de vue en hauteur. Les parasols laissent croire à une vie tranquille et indifférente et si c'était le cas ?

Berlin sans invitation 2


Berlin sans invitation






Depuis Berlin je reçois des cartes postales car il se trouve que quelques-uns de nos étudiants y sont en voyage.
Claude m’expédie donc des cartes et je vous propose un petit tour à Berlin avec quelques pièces de ma collection.
Pour commencer des cartes représentant l’Eglise commémorative du Kaiser Wihelm que je trouve superbe.
On attaque :
Envoyée par Claude le 20 mars 2008 une carte éditée par Kunst und Bild et photographiée par Schneider. Beau point de vue du ciel sur la reconstruction de l’architecte Egon Eiermann.
Un autre point de vue présentant une superposition du nouveau bâtiment sur l’ancien, avec une belle symétrie, il s’agit d’une édition Kruger International non datée. Redescendons au sol pour nous trouver grâce aux éditions Anco Lux sur le trottoir. La carte fut envoyée le 19 avril 1964 par un soldat fourrier qui écrit à ses parents. Le même soldat écrit le 16 juin 1964 une carte de l’intérieur de l’église en Anco lux. Il est question de la quille du soldat, j’en suis heureux pour lui...
Autre lieu de Berlin nous voici devant l’immeuble de Telefunken en 1963 par l’intermédiaire d’une carte postale Defot Farbefoto (photo véritable ?). Nous sommes à la Ernst Reuter platz devant donc ce bel immeuble que l’on doit à Paul Schwebes et Hans Schosberger.
Enfin la tour de la télévision pour laquelle certains sont disposés à donner une heure de leur vie pour avoir accès à son étage panoramique. Mais je les comprends (Claude...) et je les envie ceux qui voyagent, étudiants, enseignants invités...
La tour est une œuvre des architectes Fritz Dieter, Günter Franke et Werner Ahrend. La carte postale est une édition Kunst und Bild.

samedi 29 mars 2008

Julien Donada volume 3



Je suis si heureux !!
Dans ma boîte aux lettres, un petit colis en papier kraft contient :
un nouveau film de Julien Donada consacré à l’église Sainte-Bernadette du Banlay de Claude Parent et Virilio, une carte postale représentant l’intérieur de cette même église et une autre représentant les Domobiles de Haüsermann.
Cela fait beaucoup de belles et importantes choses. Le film est superbe, la caméra glisse souvent de la gauche vers la droite sur le bunker composant et décomposant un kaléidoscope de béton. Je suis aussi très heureux de pouvoir pénétrer le bloc fracturé que je ne connais pour ma part que de l’extérieur. Il se remplit de fidèles et vibre alors tout autrement. Quelle géométrie !! Quelle émotion !!
En fait j’essaie de comprendre ce qui me touche tant dans cette construction. Sûrement que sa stabilité, sa solidité (dans son image du moins) me rassure et m’effraie en même temps. Il y a aussi tout ce que j’y ajoute, mon histoire du béton (Royan) mon goût pour le calme humide et froid de l’église romane, la franchise et l’humilité. (Talmont ?)
Mais le film de Julien Donada nous donne également une image lumineuse, éclairée, vibrante d’ombres et de couleurs (le rouge sur le visage d’une jeune fille ou la barre horizontale de lumière sur les fidèles). L’architecture devient un réceptacle et un écran tout en même temps. La voix qui porte le texte est très belle et n’encombre pas l’image. Tout de même quel contraste entre cette construction et son environnement. Cela saute au yeux lorsqu’on se rend à Nevers et c’est parfaitement dit ici. Pas d’intégration, un atterrissage.
J’ai passé un beau moment au visionnage de cette vidéo. Merci Julien Donada.
La carte postale de l’intérieur de Sainte-Bernadette est une édition France Publicité en couleurs naturelles. Elle n’est pas datée et Julien Donada me dit qu’il l’a trouvée dans un vieux stock dans un coin... Quelle chance pour nous. Les architectes ne sont pas nommés.
La carte postale des Domobiles de Häusermann est une édition de la fondation Beyeler de Bâle et fut éditée pour l’exposition ArchiSkulptur en 2005. Nous est indiqué le nom de l’architecte, le nom du bâtiment Domobiles 1971 Modell, Mischtechnik, Kunstharzpolyester 7 Teile, dimension 30X30X20 cm und 20X24X16 cm. Collection du Fonds Régional d’Art contemporain du Centre, Orléans, France. la photo est de Philippe Magnon.

mardi 18 mars 2008

Henri Sauvage au Maroc ?


Monsieur Gaffard m’envoie une énigme et j’aime ça.
Regardez cette carte postale nous proposant un immeuble en coupe, immeuble en gradin. Cette carte nous donne des indications comme la séparation marchandises-public (faut-il penser à un grand magasin ?) et des localisations qui font penser au Maroc. La date, 1922, le style, immeuble en gradin nous évoque immédiatement la figure de Henri Sauvage. Pourtant si la proximité avec la construction de son célèbre immeuble parisien est grande rien dans mes recherches ne me permet d’affirmer qu’il s’agit de l’œuvre de cet architecte ou de l’un de ses condisciples.
Donc si quelqu’un nous regarde et qu’il a une idée faites-le nous savoir ; Monsieur Gaffard et moi-même serions heureux de redonner un nom à ce bâtiment et à son constructeur. Peut-être aussi s’agit-il d’un projet avorté.
A vos livres, revues, collection de cartes postales, albums de famille, archives...
Merci.
On peut se rapporter à la fiche suivante de DOCOMOMO, toujours aussi passionnante
http://www.archi.fr/DOCOMOMO-FR/fiche-imm-vavin.htm

soudain Julien Donada...volume 2



Soudain Julien Donada...

Il semble que parfois les bouteilles jetées à la mer finissent par être ramassées. Depuis que j’ai ouvert ce blog, je pensais que seul le cercle de mes amis avait l’obligeance de jeter un coup d’œil sur celui-ci en y apportant un regard souvent pertinent (merci Alan, Benoît, Claude, Sylvain...). Mais voici que depuis quelques jours la machine s’emballe et que je reçois de droite et de gauche (de manière stéréoscopique donc) des messages, des images et que des contacts se nouent. Est-ce un effet ADSL-Wifi conjugués ?
En tout cas, Julien Donada m’apporte la preuve que je ne suis pas le seul à porter un intérêt pour, à la fois l’architecture brutaliste et contemporaine et la carte postale moderne.
C’est d’ailleurs si proche que c’en est confondant !!
Il vous suffira d’aller voir ses photographies sur son site pour vous en apercevoir. De plus Julien Donada réalise des documentaires sur des architectures qui sont pour moi l’aboutissement de ce que je me crois devoir défendre : Sainte Bernadette du Banlay de Parent et Virilio, la Grande Motte de Balladur, Ou encore l’architecte Haüsermann... Il ne me manque plus que Royan et Brasilia, pour la Rafale de Reims c’est trop tard.
Mais tenez-vous bien en plus de cela Julien Donada s’offre le luxe d’éditer des cartes postales... Quelle avance sur mes ambitions, quelle claque...
Il faut vraiment que je me décide.
Il faut dire que nous avons la même bible, notre guide d’architecture contemporaine de Messieurs Amouroux, Crettol et Monnet, un chef-d’oeuvre, une référence, un saint-Graal, une apothéose éditoriale, un monument élevé à la gloire de la modernité, une chance incroyable, une mine profonde dans lequel je glisse une nostalgie revisitée.
Je vous donne donc ici copie des cartes postales qu’il m’a envoyées :
1 les deux premières nous montrent les vidéos qu’il a réalisées. J’ai eu la chance de recevoir en cadeau celui de la Grande Motte, c’est superbe.
2 la suivante reprend son principe de confronter la carte postale au site directement représenté. Les idées simples sont les plus belles et le temps qui passe s’affiche simplement pris entre les doigts du photographe, le léger flou de la profondeur de champ ajoute à cette nostalgie.
3 celle-ci nous montre Sarcelles prise sous le quadrillage de la visée de l’appareil photographique, une image dure et romantique entre le daguerréotype et le ciblage militaire.
4 Une jeune femme passe ses mains sur la surface brute du béton de la Tourette de Le Corbusier comme pourrait le faire une aveugle tentant de comprendre l’espace. la légèreté des vêtements, leur fragilité s’opposent à ce mur de manière étonnante, les pieds plongent dans le sol comme le bâtiment.
5 Une fausse stéréoscopie qui me ravit, je croise les yeux pour fondre le couple de Traban mais ne réussis pas à percevoir le relief du sol roumain. Etrange décrépitude dédoublée.
Tous droits de reproduction à Julien Donada.
Soudain la Grande Motte est une réalisation de Julien Donada, Petit à petit productions avec l’aide de la direction de l’architecture et du Patrimoine
la bulle et l’architecte, portrait de Pascal Haüsermann est une réalisation de Julien Donada,TS Productions et Voi Sénart
ce film est disponible ici :
http://editions.docnet.fr
Pour voir les photographies de Julien Donada :
http://www.themorningnews.org/archives/galleries/i_was_there/
Et encore un grand merci à lui

lundi 17 mars 2008

pour montrer l'Art




Voici deux lieux d’expositions.
Commençons par un lieu que j’ai eu la chance de voir, il s’agit du K21(kunstsammlung) de Düsseldorf. Il s’agit d’une restructuration d’un bâtiment de la fin du XIXème siècle sur lequel fut ajouté un toit fait d’une résille particulièrement spectaculaire. La vue sur la ville y est remarquable. Cette construction fut réalisée par Kiessler und Partners. Sous cette résille j’ai pu voir une magnifique pièce d’Olafur Eliasson, sorte de tunnel de métal plié.
Les cartes postales ne donnent pas le nom des architectes ni la date et sont des éditions du K20K21, les photographies sont de Ralph Richter.
Voici dans un genre différent mais aussi très technique une carte postale du Carré d’art de Nîmes. La carte postale ne nous indique pas le nom pourtant célèbre de l’architecte Norman Forster. Il s’agit d’une édition La Nimoise Descartes expédiée le 2 août 1993 par des amis miens Claire et Emmanuel.

gros baisers des Arcs



Je ne connais pas la montagne l’hiver.
Voici une carte postale éditée par Cap-Thèojac en mexicrome (mexicrome méééxiiiii crome) nous montrant les Arcs-Chantel en Savoie. On voit les résidences des Belles Challes et des Lauzières. D’après ce que j’ai pu apprendre ce site fut construit par l’architecte Roger Taillefer aidé semble-t-il par Charlotte Perriand. Notre guide nous indique :
A mi-chemin de la station intégrée telle la plagne et de la station de recherche comme Avoriaz, les Arcs offrent une architecture classique d’esprit mais esthétiquement originale. la forme en décroché des immeubles a été dictée par la courbe du soleil qui imposait l’étagement des balcons. L’accent est mis ici sur un hébergement de type para-hôtelier permettant l’accueil des congrès ou séminaires en basse saison. Pour la sation prévue à 1800m Jean Prouvé a étudié un habitat industrialisé remédiant aux aléas de la construction en montagne.
Architectes : atelier d’architecture en montagne P. Faucheu B. Taillefer, architectes d’opération A.Taves A. Rebutatot coordination : Ch. Perriand, maître d’ouvrage société des montagnes des arcs promoteur R. Godino
Est-ce jean Prouvé ou Charlotte Perriand qui ont conçu également les jeux des enfants au premier plan et qui ressemblent à des maquettes géantes d’un projet pour une exposition internationale ou un Donald Judd un peu trop Pop...

samedi 15 mars 2008

des rangements






Après l’installation de la wifi je peux me lancer dans des recherches laissées un peu de côté dans des boîtes de plastique transparent.
Voici le fruit de ces recherches :
D’abord le Scandinavium de Göteborg dont l’architecte est Poul Hultberg. L’ensemble est de 1971 ce qui me semble un peu tard pour ce genre de bâtiment que vous connaissez grâce à ma passion royannaise. La carte postale est une édition Lindenhags et il s’agit d’une photographie de Alf Bokgren.
La seconde image est une carte de Singapore nous montrant deux belles tours ; l’une d’entre elles est due à I.M Pei la tour O.C.B.C en 1976. Je l’aime beaucoup. J’aime les volumes imbriqués et l’idée d’étages aveugles. Quel dessin !! La carte est éditée par S.W Singapore. Pas de date.
Revenons en France avec l’hôtel de ville et la bibliothèque de Cergy-Pontoise que j’ai identifiés comme étant l’œuvre de l’architecte Georges Pencréac’h mais sans certitude. Si vous en avez...
La carte est une édition La Cigogne et fut expédiée en 1988.
Voilà, il ne me reste qu’à ouvrir mes classeurs. Merci Benoît pour tes liens concernant Camera.

mardi 11 mars 2008

camera obscura


Que de charme dans cette image !
Ce cinéma de Meknes nous plonge dans une ambiance moderne et d’avant-garde des années trente au Maroc. Admirons l’énorme nom du cinéma CAMERA écrit dans une magnifique typographie. Internet est une source gigantesque d’informations mais je n’ai pu trouver que le nom du propriétaire, Monsieur Sandeaux mais pas celui de l’architecte. La carte postale est une édition Photostyle 65, bis rue Vergniaud à Paris. Elle indique également qu’il s’agit de la place de Gaulle.

Lion à Orléans


Il est rare de trouver des cartes postales contemporaines représentant des édifices très récents. C’est le cas avec cette carte nous montrant la médiathèque d’Orléans. La carte n’est pas datée et n’indique pas le nom des architectes. Il me suffit de regarder dans l’ouvrage un siècle de construction aux éditions du Moniteur pour trouver la réponse : Messieurs Dominique Lion et Pierre du Besset. Le bâtiment fut construit en 1994. On remarque ce goût des photographes de cartes postales pour le premier plan fleuri et pittoresque (la fontaine). il y a là surement désir de nous dire qu’Orléans sait conjuguer son passé au présent... ce qui n’est pas faux. Ne pas oublier que dans cette ville le F.R.A.C Centre propose régulièrement de passionnantes expositions sur l’architecture et qui sera bientôt abrité dans une construction de Jacob et Mac Farlane. Aurons-nous le droit à une magnifique carte postale avec des géraniums ?

Pol Abraham dans ma collection





Hier soir, au téléphone Claude m’annonce l’ouverture d’une exposition autour de l’œuvre de l’architecte Pol Abraham. Je pensais ne pas le connaître mais ma collection me dépasse et après deux minutes passées dans le premier volume de cartes postales je trouve bien indiqués les noms de Pol Abraham et de Henri Le Même inscrits. Il ne me reste plus qu’à trouver la carte correspondante. Et c’est rapide.
Voici donc l’objet :
Une très belle carte en Real-photo éditée par Cap à Strasbourg et qui est datée très précisément du 12 Août 1942, période sombre qui ne transparaît pas sur l’image ni dans le texte. Seul le timbre au profil rouge nous montre un Pétain de médaille. La carte nous indique Assy-Passy-la clairière Guebriant et suivent les deux noms des architectes. Je ne connais pas le bâtiment (et encore moins le lieu). Il a tout d’un sanatorium, d’un lieu de grand air où les tuberculeux allaient en cure. Il est beau ce bâtiment avec ses décrochements d’étages dans les deux axes et on devine une terrasse confortable sur le toit. On l’imagine blanc immaculé avec des stores rouges (je ne sais pas pourquoi je pense qu’ils sont rouges !).
La correspondante, Simone, a noté d’une croix le lieu de son séjour. j’aurais donc pu classer également cette carte dans mon classeur cartes situées. Tout cela respire la modernité de bon aloi et ça donne furieusement envie d’aller voir l’exposition à Beaubourg. Demain ?
On peut aussi se reporter au toujours passionnant site DOCOMOMO :
http://www.archi.fr/DOCOMOMO-FR/fiche-sanatorium-martel.htm

mercredi 5 mars 2008

depuis la Seine



le front de Seine c'est beau grenelle




Oui j’en ai marre.
Oui je veux dire que, certains comme moi aimons le front de Seine, sa dalle et ses immeubles. Comment ne pas jubiler devant (dessous) l’extraordinaire Tour Totem de Messieurs Andrault et Parat ? Comment ne pas aimer le jeu élégant de la multitude de téléviseurs rouges en façade du Novotel dessiné par Messieurs Julien Pleven et Jean-Claude Le Bail ? Comment ne pas aimer s’asseoir dans le hall d’entrée de l’immeuble Perspective et se retrouver à la fin des années 70 ?
La dalle n’est pas un lieu désert et froid. C’est un lieu tranquille sans pression automobile.
J’aime m’y promener. (même sensation à Mériadeck à Bordeaux). En ce moment il y a des travaux pour redonner dit-on de la vie. Je crois qu’il s’agit surtout d’une pression commerciale. Il devient rare de jouir de la pure géométrie du construit, du jeu subtil des ombres, des lumières et des hauteurs sans enseigne, sans verdure excessive, juste avec un corps en marche au milieu des formes. Je ne possède pas de cartes postales des immeubles isolés et il devient rare de trouver des cartes du front de Seine, malheureusement...
Je vous propose :
1 : une carte postale Guy photographiée par P.Viard ; Superbe effet de soleil sur Totem. Pas de date.
2 : une carte postale Yvon photographiée par J.L Schmidt qui est superbe ; Quel point de vue ! Admirez le beau dessin sur la dalle. Magnifique balcon sur la Seine.

encore un peu de hauteur





la plus belle tour de Paris





J’en ai marre.
Alors que le débat se fait sur le retour des tours à Paris un consensus se fait autour de la Tour Montparnasse et de Beaugrenelle comme étant les exemples à éviter. Il faut dire qu’il s’agit là d’une pensée présidentielle donc une pensée...sereine.
Pour ma part, j’adore la tour Montparnasse. J’aime qu’elle écrase. J’aime sa couleur sombre comme un monolithe. J’aime le point de vue sur Paris. J’aime la viser dans Paris quand je marche. J’aime sa matière très datée. J’aime son plan de coupe, cet ovale écorché. J’aime les architectes qui l’ont dessinée ; Monsieur Urbain Cassan (quel nom génial pour un architecte !), Eugène Beaudoin, Louis de Marien et Jean Saubot. J’aime la colonne gigantesque et invisible de béton qui la maintient debout. J’aime boire un café fort cher au bar dans une ambiance chic, dorée et marron très seventies en bonne compagnie. Voyez comme photographiée, elle est belle cette tour.
Je vous propose :
1 : une carte éditée par Image In éditions des années 80 réf CS 75101-0-0256 qui nous raconte : hauteur 210 m 262 au dessus de la mer fondations 70m en sous-sol poids 120000 tonnes surfaces vitrée 39000m2 56 étages 7 ascenseurs atteignant le sommet en 40 secondes. 2001 l’odyssée de l’espace...
2 : une carte Cap-Théojac photographie du célèbre A.Monier avec sa signature sur l’image. Non datée. Elle donne les mêmes informations.
3 : une carte éditée par les éditions bourgogne pour la fédération européenne de la construction avec timbre poste assorti et cachet de la Poste du 21 mai 1977 du premier jour. Il s’agit d’une maxi-carte.
4 : une édition P.I qui publie de très belles cartes de la région parisienne. Pas de date ni de précision mais une belle image dans la collection” sous le ciel de Paris”.

le jeu des trois erreurs



Royan très court mètrage



Lorsque l’on observe attentivement nos cartes postales (souvent dans un désir un peu vain d’y pénétrer par le regard) on se familiarise vite avec les gens qui s’y trouvent. Parfois même il arrive qu’ils soient pris d’un mouvement, qu’ils s’animent. On croit rêver et en fait on s’apercoit que le photographe à pris deux clichés et que ses deux clichés ont été imprimés. Ainsi on peut mesurer le temps écoulé entre les deux clichés et voir une micro scéance de cinéma. Du cinéma soit très rapide à deux images seconde, soit très lent à deux arrêts sur image pour l’éternité.
Des voitures se garent, des dames avancent, le vent soulève un drapeau d’une image à l’autre. On peut observer ce phénomène (la vie au fond) sur deux cartes postales du marché de Royan. Oui je sais encore Royan mais voilà c’est aussi pour un autre amateur de ce lieu, Julien Donada, que je fouille dans mon classeur et vous propose ce jeu des erreurs.
1 : une carte postale CIM en photographie véritable par Combier est datée de 1958 et d’un format un peu plus petit que d’habitude.
2 : une carte postale CIM (affiché sur l’image) par Combier en photographie véritable mais n’et pas datée.
Regardons bien : au centre à l’angle de l’esplanade un vélo est posé puis une dame surgit avec ses paniers, à droite de l’image le Tub Citroën est bien là sur les deux clichés, à gauche une 4CV Renault est venue se garer derrière la 203 Peugeot et le drapeau sur le lampadaire s’envole d’une image à l’autre. Les ombres ont peu bougé donc le temps est très court entre les deux images. Le cadrage est le même, on peut superposer les deux cartes sans problème. Mais pourquoi avoir doublé le cliché et surtout l’édition ? Et cela chez le même éditeur ? Si quelqu’un de la maison Combier peut me donner la réponse...

lundi 3 mars 2008

la petite dernière en couleur

espace couvert







Il existe des bâtiments que l’on rencontre souvent en carte postale et la Basilique Souterraine St Pie X de Lourdes en fait partie. Il faut dire qu’après les cartes postales sur la Tour Eiffel, Lourdes est bien représentée.
Mais cela ne signifie pas que la construction ne mérite pas d’attention. Cette Basilique que j’ai eu la chance de parcourir est une merveille. Enterrée pour partie, elle offre un espace incroyable, une puissance sourde et majestueuse. C’est un lieu unique, une grande place envoûtante et protectrice, un refuge impressionnant. Rien que pour ce lieu Lourdes mérite le détour. Voilà ce que l’Art Sacré peut produire de grandiose.
Je vous propose de voir quelques cartes postales la représentant et le noir et blanc semble particulièrement bien lui réussir.
1 : carte postale éditée par Edlux aux éditions Doucet achetée à l’hôtel central de Lourdes, elle nous donne les indications suivantes : consacrée le 25 mars 1958, forme ovale longueur 200 mètres contenance 20 000 personnes (sic!!).
Architectes P.Vago-Le Donné-Pinsard
expédiée en 1962.
2 : carte postale Elcé pour Chataigneau en véritable photo au bromure expédiée en 1966. Elle nous donne les mêmes indications et précise la largeur de 80 mètres et une hauteur de 10 mètres.
3 : encore une carte Edlux avec les mêmes indications.
4 : une édition Jové de Pau. Rien n’est précisé mais le point de vue est superbe et donne une juste dimension du lieu. Elle est en photo véritable.
5 : une autre édition Edlux en parfaite symétrie, admirons la courbe de la voûte et le rythme des piliers. expédiée en 1960.
6 : une édition Chambon pour la collection Yan, série “nos belles Pyrénées” imprimée en 1977 par Brunner and Co Italy.
La foule des pélerins réunis... Merci Messieurs les architectes.