lundi 12 mars 2012

Berlin Philarmonie

Nous allons voir beaucoup de photographies de la Philarmonie de Berlin par Hans Scharoun. Nous allons d'abord regarder comment deux cartes postales rendent compte de cette architecture complexe, difficile à cerner d'un seul point de vue, un rien confuse.
C'est certainement sa qualité, c'est aussi mon trouble car il est difficile de comprendre le labyrinthe construit pour la musique.
Commençons par cette carte postale qui nous montre de nuit la Philarmonie :



La nuit en entourant la construction à la fois camoufle sa complexité mais ajoute aussi à son mystère. Difficile de lire les lieux, d'en comprendre les formes. L'expressivité brisée, la fragmentation, la régularité contrariée de certaines géométries sont appuyées par le noir et blanc et une lumière dure et dramatique à la Murnau.
Une sorte d'architecture hantée... Comme un dessin de Thomas Dussaix.
Tout s'organise...



Depuis la salle de concert, il semble bien que cette première impression disparaisse. On sent d'ici un centre, un point focal dont l'ensemble des pans fracturés voudraient en se brisant permettre de faire le tour. Regardez comme de notre place nous voyons l'ensemble... Regardez aussi le détail des fauteuils qui sont légèrement décalés les uns des autres pour suivre les côteaux des tribunes. Comme des champs de vignes.
Il s'agit bien d'une machine à entendre et écouter, un instrument de musique devenu architecture. Il s'agit aussi d'une cérémonie et de traiter la rencontre entre ceux qui officient et ceux qui reçoivent au plus juste, non pas en jouant le spectacle social mais bien plus dans une sorte d'économie, d'efficacité spatiale et sonore. C'est une expression de l'hygiène de l'oreille.
Les deux cartes postales proviennent du même éditeur mystérieux "Kunst und Bild" qui ne nomme ni Hans Scharoun ni le photographe.
Mais poursuivons avec un très bel objet éditorial '' Berlin Philarmonie" par Ulrich Conrads chez Lettner-Verlag Berlin éditeur en 1964.
Ce livre est magnifiquement mis en page avec des photographies d'une très grande qualité dues à Liselotte et Armin Orgel-Köhne.
Mettant en opposition ou, au contraire, jouant des collages audacieux des photographies de la Philarmonie, le livre nous donne parfaitement cette sensation de labyrinthe, de MerzBau à la Schwitters de la construction de Scharoun.
Les angles brisés jouent les contre-points à des espaces disjoints dont seul le public dans ses déplacements semble donner la mesure et même l'utilité. On se perd dans des lignes, dans une abstraction expressionniste jubilatoire mais aussi déstabilisante. Les doubles pages entièrement couvertes des photographies déjouent les lectures mais parfois, les photographes dans les marges du livre permettent au public de prendre possession du lieu avec humour et humanisme.
C'est un beau livre sur une belle architecture, imprimé avec beaucoup de soin comme on savait le faire à cette période.
Bonne visite !












dimanche 11 mars 2012

Marta Pan aux Landes Blanches

L'occasion m'est donnée de vous montrer deux cartes postales de la ville de Brest :

éditions d'Art Jos

éditions YCA, Photographie de Y-R. Caoudal

Il s'agit de la rue de Siam dont l'ensemble est jalonné par des œuvres de Marta Pan. Ces deux cartes postales sont simplement aujourd'hui un prétexte à vous inviter fortement à vous rendre à l'exposition qui est consacrée à cette grande sculptrice au centre d'art des Landes Blanches.
Nul doute que ceux qui feront la visite pourront apprécier un travail cohérent et ouvert aux très grandes qualités de dessin. Il y a chez Marta Pan une manière belle de tendre une forme, de la percer et de jouer de son équilibre spatial mais aussi matériologique. Une œuvre majeure.
Régalez-vous et rendez vite visite à cette exposition :


Marta Pan, Sculpture
du 1er avril au 20 mai 2012
et du 14 juin au 26 août 2012 inclus
02 40 31 23 98

samedi 10 mars 2012

photo véritable architecture

Deux très belles cartes postales de la Cité de l'Abreuvoir à Bobigny par Emile Aillaud architecte :


Avouez que la prise de vue et le cadrage de cette carte postale Guy pour Leconte éditeur sont curieux.
Nous sommes devant la Place des Nations-Unies mais nous sommes surtout devant une bicyclette !
Parfaitement au milieu bas de l'image, cette bicyclette est visée ostensiblement par le photographe. Pourquoi ?



Pourquoi ne pas avoir attendu que ce vélo soit déplacé ?
Pourquoi ne pas avoir cadré soit un peu plus à gauche soit un peu plus à droite ?
Pourquoi ne pas avoir mis tout simplement le vélo dans son dos ?
Pourquoi également ne pas avoir reculé pour donner également un peu plus de place à l'architecture qui touche ici les deux bords de l'image ?
La seule réponse possible est une volonté ferme de viser ce vélo. Il anime la place, lui donne un caractère villageois. Il pourrait même être celui du photographe. Mais plus certainement, vu l'antivol sur la roue avant, celui de la dame qui s'éloigne vers la boulangerie elle-même signalée par une flèche bleue au stylo-bille par le correspondant pour "donner une idée".



Mais pourquoi mettre son vélo si loin du supermarché et de la boulangerie alors que l'on en devine d'autres bien garés pile poil en face ?
Auriez-vous une idée ?
Une autre carte postale :



Certainement beaucoup plus rare, il s'agit d'une carte-photo c'est-à-dire d'un tirage photographique sur un papier copiant le dos des cartes postales et réalisé le plus souvent à de très petits nombres par des particuliers ou des petits revendeurs. La carte date des débuts de la construction car on devine des éléments de chantier à gauche de l'image. Le tirage est très doux, presque blanc et l'ensemble, je trouve, est d'une grande qualité.
La tour placée au centre est bien encadrée par les deux petits arbustes, seuls points sombres avec les fenêtres de cette photographie.
Il y a là quelque chose de tranquille.


mercredi 7 mars 2012

Champ, contre-champ : Rotterdam


Avec les cartes postales, et bien avant StreetView, on pouvait vivre un peu les lieux sans jamais y avoir été comme dirait Monsieur Pierre Bayard.
En regardant bien, le dos voûté contre la table, attentif aux espaces, il serait possible de parler d'une ville, de croire en une circulation à l'intérieur des images tout en étant bien loin.
Ce phénomène de déplacement mental nous est autorisé par notre imaginaire. Et malgré la puissance des images Google, il semble bien que quelque chose encore résiste du réel formant toujours une différence essentielle entre ceux qui ont été quelque part et ceux qui ont imaginé y être.
Le livre de Monsieur Bayard ne donne finalement que peu de réponses sur cet état de l'image puisqu'il évoque celui de l'écrit avec d'ailleurs beaucoup d'humour et d'originalité. Vous avez l'habitude sur ce blog de me voir parler des lieux et finalement vous êtes conscients (et je le suis que vous l'êtes !) que je n'ai malheureusement pas vu beaucoup d'entre eux... Mais l'imaginaire, celui aussi sans doute que je tente d'épuiser dans mon travail artistique de lithographe, l'imaginaire donc s'il est puissant ne pourra jamais pour ma part remplacer l'expérience. Il y a toujours quelque chose dans l'air des lieux que l'on visite, quelque chose qui frappe les joues qu'une image même parfaitement explorée, décortiquée, analysée et complétée ne peut remplacer. C'est je crois finalement ce que j'attends de beaucoup de lieux rêvés pour moi comme Brasilia. Qu'est-ce qui se signalera sur mes joues là-bas ? Mais à tous les fous de l'imaginaire je conseille la lecture du livre de Monsieur Pierre Bayard car les exemples qu'il donne et ses analyses restent passionnants.
Tentons l'expérience avec deux cartes postales de Rotterdam :

Il faisait chaud ce mardi du mois d'août à Rotterdam. J'étais venu là pour un congrès mais bien vite la salle de conférence de notre bureau était devenue insupportable par la chaleur. J'avais décidé, un peu honteux, de faire ma synthèse sur l'évolution de la production du plastique en Europe en me concentrant uniquement sur les documents distribués lors de la première journée. J'avais donc ce sentiment étrange de liberté coupable lorsque j'entrepris de marcher là, tranquillement, sur l'une des places modernes de Rotterdam. Il y avait au centre de cette ville malgré sa modernité et ses constructions récentes quelque chose d'une ambiance de bord de mer, de plage.



Le bassin carré bleui par le ciel d'été apportait une fraîcheur que les enfants savaient utiliser avec intelligence.



Je les enviais, j'aurais aimé avoir ce culot du maillot de bain en pleine ville et mettre ainsi mes fesses au frais dans ce petit lac urbain et artificiel. Je regardais cette mère au loin qui avait elle osé au moins mettre ses pieds dans l'eau.



Ce que j'aimais de cette ville était d'ailleurs un peu résumé dans cette attitude hollandaise. Une sorte de légèreté, de facilité et de liberté qui permettaient ainsi d'utiliser la ville. C'était joyeux.
Je laissais mon regard suivre le petit voilier sur le bassin. Il filait vite autant poussé par le vent que par les cris et les rires des gamins.



Il me fallait m'asseoir pour jouir du spectacle de la ville et encore renforcer ma honte de fainéant par un plaisir supplémentaire. J'appuierais donc l'ambiance de bord de mer en me décidant pour une glace en terrasse.
Si je fermais les yeux, si je laissais fondre la pistache dans ma bouche, j'étais bien ailleurs. Seuls les éclats des voix dans la langue hollandaise me ramenaient ici et maintenant. Et parfois ma cravate emportée par la même bise qui poussait le petit voilier venait gifler ma joue gentiment.
A vrai dire, je m'ennuyais presque. Mais c'était cette sorte d'ennui qui confine à la langueur, un moment de rien qui définit bien plus finalement ce que l'on est que ma déclaration d'identité et de responsabilité au début de la conférence de ce matin.
Je ne voulais pas penser à rien mais je ne voyais pas sur quoi me concentrer d'autre que quelques sensations faciles qui construisaient autour de moi une sorte d'enveloppe sensorielle.
Je faisais la liste : la tension retenue de mes pieds dans mes chaussures dont je sentais les talons agrippés par la granulométrie du sol, ma ceinture de cuir noir offerte à Noël qui me serrait un peu trop, la flanelle du pantalon qui bougeait sous le genou, l'humidité des aisselles rafraîchies, le froid sur les doigts de ma main gauche, celle qui tenait la coupe pleine de glace, ce même froid parfois sur le palais de ma bouche, le murmure de la conversation derrière moi, la barre un peu trop ferme de mon siège dans mon dos sans doute trop penché dans une position bien trop relaxe...
Je regardais les immeubles, leurs dessins. J'aimais, oui cette modernité, moi qui venait d'un petit village du Loiret en pierres sèches et moussues. J'aimais cet ordre, cette facilité à lire les espaces. Tout se colorait d'un gris bleu. Mais j'aimais aussi les points de couleurs vives posées là par les stores souvent oranges ou rouges.
Je tentais de définir les gens à leur habits. J'ai toujours fait cela, regarder les gens, les visages. Si j'avais été peintre j'aurais peint des gens. Mais soudain, je sentis que je regardais aussi les gens parce que ce sentiment de culpabilité remontait à la surface et je surveillais sans m'en rendre compte réellement si je ne pourrais pas être reconnu par un autre membre de la conférence. Au moment même où se formait dans mon esprit cette lucidité policière, mon regard croisa une silhouette vue ce matin. Puis ce fut son visage et son sourire.
Nous rions ensemble de nous retrouver là pour les mêmes raisons et sa manière rapide de prendre un siège et de s'asseoir à côté de moi, confirma mon droit à ce moment de détente. La culpabilité lorsqu'elle est partagée est sans doute moins grave...
Il était le représentant des usines Altra en France. Je le connaissais un peu car nous fournissions à son usine les moules de fonte pour les tuyaux. Il avait aussi desserré le nœud de sa cravate, son col de chemise était un peu humide et il riait en me racontant qu'il m'avait depuis la fenêtre du bureau vu tourner autour du bassin.







Il parlait lentement mais avec une confiance appuyée et je compris vite que cette qualité devait être autant un atout professionnel que relationnel.
Déjà, dans sa main, une glace à la pistache.
Lui aussi aimait Rotterdam et c'était sa cinquième visite. Il me parla de cette architecture, de son désir, jeune, d'être architecte, mais la pression familiale le décida finalement pour la reprise de l'entreprise. Il me raconta sa découverte stupéfiante d'une chapelle curieuse dont la danse de ses mains tentait de définir les formes audacieuses. Une chapelle pour un pèlerinage, un toit en forme de carcasse de crabe. Je ne sais pas ce qui le rendait le plus heureux si c'était d'avoir avec moi une écoute attentive à ses rêves d'architecture ou d'avoir trouvé un compagnon d'abandon du travail.
Le son de sa cuillère en inox sur le fond de sa coupe nous réveilla tous les deux de notre léthargie.
Nous décidions dans un même élan de rejoindre la conférence, de remonter les étages et de reprendre ce pourquoi nous étions là.
Entre le bassin et les géraniums, il m'indiqua que lui serait à l'exposition industrielle de Lille dans un mois. C'était, je le compris immédiatement, une invitation à m'y rendre.

Comment parler des lieux où l'on n'a pas été
Pierre Bayard
les éditions de Minuit, collection Paradoxe
2012

mardi 6 mars 2012

Américaine, latine, brutale et si douce architecture

Dans ma collection sont parfois mal rangées des cartes postales (souvent en fait).
Mais tout de même, j'en connais bien l'ordre aléatoire fait de paquets reconnus, d'ordre d'acquisition et d'une mémoire visuelle assez forte. (Oui, je suis bien en train de m'auto-complimenter.)
Alors j'ai soudain décidé de rapprocher des cartes postales ayant comme seul point commun le continent sud-américain.
D'abord deux cartes postales en véritables photographies de l'un de mes endroits les plus rêvés et imaginés. Vous connaissez déjà un peu :



Les deux cartes postales nous montrent l'église de Pampulha, Bello Horizonte, de Monsieur Oscar Niemeyer.
Les vagues de béton n'en finissent pas de me fournir des vols transatlantiques entre le Brésil et Royan. Que cela danse ainsi le béton, que le dessin dans sa liberté puisse simplement être enregistré, que l'art mural le plus remarquable vienne dehors habiller les murs, que la modestie des formes soit en fait un exercice d'équilibre sophistiqué, m'émeut toujours. Et même le nom de Pampulha... qui s'achève dans une douceur exquise, repris vers les paysages inconnus de Bello Horizonte me comble... Pampulha.... Pampulha.... Pampulha....Bello, Bello, Bello Horizonte...
Mais j'aime aussi la rigueur, la masse, une certaine dureté...



Alors ce théâtre de Caracas me ravit. Enfin ce que je peux en voir depuis cette carte postale Intana.
Des circulations entremêlées, du béton gris magnifiquement moulé, des masses aveuglées, des excroissances fonctionnelles et mystérieuses, des occultations noir de jais me comblent de joie.
(Oui j'ai envie de lyrisme aujourd'hui.)
Les architectes de ce théâtre seraient Lugo Marcano, Sandoval et Kunckel.
Et si nous allions au restaurant :



Oui. Je sais. A moi aussi cela me fait cet effet...
Monsieur Felix Candela l'architecte de ce qui est sans doute l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture moderne a fait ici un modèle, un étalon à la beauté plastique et à son alliance avec l'exploit technique. Quelle forme ! Quelle audace ! Regardez, regardez l'épaisseur de cette coquille moulée ! Nous sommes au restaurant moderne Los Manantiales.
(...des frissons je vous dis...)
Merci aux éditions Ammex Asociados et à Mark Turok pour ce beau cliché bien vivant. On regrettera que Monsieur Candela ne soit pas nommé.
Pour finir avec ce continent lointain :



Finalement assez proche de Felix Candela !
Il s'agit d'une maison collective des indiens Marikitari au Venezuela. Attention à bien saisir l'échelle de cette très grande hutte ! Voyez la taille des visiteurs ! Il s'agit d'une magnifique forme savante sous le soleil.

lundi 5 mars 2012

Suisse Polyester

Je sens que vous allez adorer cette carte postale et surtout son architecture.
Je sais que certains d'entre vous sont des amoureux du Pop seventies mais je sais aussi qu'au-delà de cette ambiance, les architectures triviales ont votre préférence...
Regardez-moi ça !



Cette carte postale en multi-vues nous est proposée par Verlag Photoglob AG. Elle nous donne à voir l'Autobahnbrücke Pratteln, donc un pont autoroutier en Suisse à Bâle.
Mais ce qui est assez amusant c'est bien le contraste entre la façade extérieure et son intérieur !
D'abord au dehors :






Les spectaculaires ouvertures en polyester moulé orange donnent le ton d'une architecture Pop et joyeuse qui pourrait indiquer la sortie vers une piscine Tournesol, Une bulle six coques, ou le Centre Pompidou. Sur ce blog, nous avons l'occasion déjà de nous réjouir de la qualité parfois réelle de ce genre de programmes qui font de nos parcours sur les autoroutes européennes parfois de beaux moments d'architecture.
L'autoroute est un canyon que la construction doit traverser en occupant un espace finalement peu coûteux : le ciel de la route !
L'édifice sert à la fois de passerelle et de pont et aussi de signal sur la route. Avec une architecture aussi marquée, la construction devient un repère, un relais. On imagine facilement les conversations dans les autos rapides : "On vient de passer le pont orange, on arrive bientôt..."
Mais aussitôt descendu de la voiture, le passager qui montera à l'intérieur se retrouvera dans une ambiance certes moderne mais aussi assez... campagnarde !



Pas de folie de design ici, du rassurant, du classique saupoudré d'orange et de bois clair pour faire moderne.
J'imagine qu'aujourd'hui tout ce décor a été remanié et que la boulangerie en bois et four apparent a fait place à un café Wifi aux sièges de chez Vitra !



Enfin... j'espère...
Mais ce qui est encore plus surprenant c'est que cette architecture, ce pont autoroutier de Pratteln a fait l'objet d'un article dans Wikipédia ce qui permet de connaître le nom du cabinet d'architecture : Casoni et Casoni !
On trouve également toutes les autres informations nécessaires... C'est bien la preuve que cette architecture autoroutière et de polyester trouve finalement des regardeurs, des amateurs. Il faut dire que la construction affiche bien tous les signes d'une modernité (d'une mode ?) aujourd'hui un peu disparue.
Dans le numéro 148 d'Architecture d'Aujourd'hui (1970), je trouve un article sur Carlo Casoni et sa maison "Rondo".
On y retrouve tout le vocabulaire de la maison en plastique moulé qui fait parfaitement écho à notre pont autoroutier, sorte de base avancée pour décollage de soucoupes volantes !
Le décollage est imminent !






dimanche 4 mars 2012

la donation de Mr De Barbarin, volume 3

On continue l'exploration de la belle série de cartes postales offertes par Monsieur de Barbarin qui nous montrent les photographies de Jean-Michel Landecy pour le Grand prix d'Architecture, d'Urbanisme et des Paysages des Bouches-du-Rhône :


Les contrôleurs aériens, Marignane, 2008, Corinne Chiche et Eric Dussol
Service spécial des bases aériennes du sud-est


Ecole Nationale des Officiers Sapeurs-Pompiers, Vitrolles, 2008, CCD Architecture
Ministère de l'Intérieur


Le Blok, Marseille, 2009, Julien Monfort
Maître d'ouvrage privé


Cuverie de Château Lacoste, Le Puy-Sainte-Réparade, 2009, Atelier Jean Nouvel
SCEA Château Lacoste


Billetterie des Thermes de Constantin, Arles, 2009, Daniel Fanzutti
Commune d'Arles


Maison de l'Enfance, La Roque-d'Anthéron, 2009, Corinne Chiche et Eric Dussol
Commune de La Roque-d'Anthéron


Maison de la Solidarité, Marseille, 2009, Jean-Pierre Manfredi
13 HABITAT


Collège Jean Jaurès
La Ciotat, 2008, Poissonnier Ferran
Conseil général des Bouches-du-Rhône


Accueil étudiant CROUS des Gazelles, Aix-en-Provence, 2008, ILR Architecture
Rectorat de l'académie d'Aix-Marseille


Gymnase de la Viguerie, Cassis, 2007, Jérôme Apack et Christophe Flachaire
Commune de Cassis


Bureaux en Conteneurs, Allauch, 2007, Denis Soldaïni
Maître d'ouvrage privé