Résidence "Bois des Roches", M. Royer, architecte.
Résidence "Lormoy", architecte : M. Gérard Escande.
Résidence "Lormoy", architectes : B. Allain à Paris, Gérard Escande à Paris.
On pourrait, dans l'ouverture généreuse des voies de circulation, dans l'alignement ordonné des immeubles, dans le vert d'une pelouse parfaitement tondue, voir le rêve gentil et un rien assourdissant, une image du projet d'urbanisme des "grands ensembles".
Tout est tranquille, sur les images. (Pléonasme ?)
On aimera l'espace, une propreté publique qui se lit dans le dessin parfait des caniveaux. Tout est à sa place. Les autos au parking, les enfants sur les trottoirs. Rien ne déborde.
Tout cela est finalement assez accueillant et aussi un rien ennuyeux. On pourrait être partout en France. Partout.
D'ailleurs savez-vous où vous êtes ?
Allez je vous laisse chercher encore.
Mais en regardant bien les images on voit bien la différence entre les très grands bâtiments de la carte postale de la résidence "Bois des Roches" et ceux de la résidence "Lormoy".
On pourrait deviner une différence sociale, une opposition due à la densité, à la hauteur des immeubles, à la présence d'une piscine.
Pourtant les deux lieux dans cette même ville portent le même titre de "résidence".
Il n'y a pas, j'en suis certain, d'égalité de programmes. Je subodore un parc privé et un parc public.
Mais...
Que cela soit dans la largeur de l'avenue, le vide relatif de personnages, la luminosité des images et ce bleu du ciel répondant au bleu de la piscine et au gris du bitume, il y a là quelque chose de transparent, d'ouvert qui fait de ces cartes postales de Saint Michel-sur-Orge une sorte de vision idéale de la ville de banlieue. Elles sont toutes les trois des éditions Combier et chose rare nomment les architectes.
3 commentaires:
"Tout est à sa place", dis-tu, mais alors que fait l'enseigne JOURNAUX ornée de sa belle plume rouge, sur le parking, à gauche dans la première carte, qui dissimule une automobile ?
Répond à cette enseigne tout en bas à droite, la très belle publicité pour France-Soir, silhouette d'une homme debout le journal ouvert devant lui, que le journal a déclinée sous maintes formes.
Et n'est-ce pas Drugstore et Discothèque que l'on peut lire sur le panneau un peu plus loin à droite ?
la plume est à sa place Claude ! Elle est accrochée au coin du mur du marchand de journaux ! Nous sommes en hauteur !
la perspective te trompe !
En effet, je suis confus, la perspective m'a trompé, je croyais qu'il s'agissait d'un mur qui fermait le parking. Toutes mes excuses. Un arroseur arrosé.
Enregistrer un commentaire