mardi 11 août 2009

Plonk et Replonk


Parfois c'est simple.
Une image et vous comprenez que vous partagez si ce n'est les mêmes références au moins les mêmes imaginaires.
Lorsque j'ai vu cette carte postale, j'ai compris que je voyais là une réponse possible à la quête du Mont Analogue.
Bien évidemment on est loin de ce qu'on pourrait appeler une leçon philosophique, un chemin de vie dont Monsieur Daumal nous parle à grands renforts symboliques dans son livre mais le resserrement possible et l'humour concentré sur deux de mes points d'intérêts (le Mont Analogue et l'architecture) de cette carte postale ne peuvent que me réjouir.
Il y a une légère moquerie sur la tour de Monsieur Cossuta qui se termine bien par un pyramidion un peu ridicule, oui. Les lyonnais l'appellent le crayon. On ne sait pas pourquoi d'ailleurs un si parfait dessin de tour, car ce dessin est magnifique et d'un dynamisme incroyable, on ne sait pas donc, pourquoi l'architecte l'a chapeauté aussi laidement. Mais, ma fois, maintenant je le sais.
Il s'agit d'une petite montagne aux seuls yeux initiés visible.
Il s'agit du Mont Analogue.
Ce qui est bien avec le Mont Analogue, c'est que, comme pour l'île de Lost, la série américaine (remarquable) on peut déplacer à son gré la montagne et la voir là où l'on veut.
La carte postale est une édition Plonk et Replonk dans une série "Lyon ou les mystères de la Raison" à la reproduction interdite.
On lit également de travers sur la carte : "Les belles cartes postales conçues à 1000 mètres d'altitude".
Tout cela donne bougrement envie d'aller là : www.plonkreplonk.ch

J'en viens, difficile d'en revenir. C'est hilarant et suisse. Oui c'est possible.


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