mercredi 6 avril 2011

les enfants chez Monsieur Szekely

Ici, sur ce blog, on aime le travail du sculpteur Monsieur Szekely.
On a eu plein d'occasions de comprendre sa manière de concevoir des espaces de jeux et d'escalades qui ressemblent à de belles sculptures étranges.
A moins que ce ne soit l'inverse...
En tout cas, toujours et également dans son registre du mobilier urbain et religieux, il nous a offert un travail joyeux et rigoureux.
Je vous propose un document rare qui n'est pas une carte postale mais qu'importe...
Il s'agit d'une grande photographie de 19cm sur 19cm.


Au dos le tampon de l'institut d'aménagement et d'urbanisme de la région parisienne par le photographe J. Bruchet.
Nous sommes d'après ce document à L'Haÿ-les-Roses et le nom de Monsieur Szekely est inscrit.
Alors émouvant non ?
Les enfants ont bien repéré le photographe et certains le visent même directement. Les autres font ce qu'ils savent le mieux faire : jouer !
J'aime tout particulièrement le jeu de regard à gauche de l'image avec le garçon juché sur le cylindre et la gamine qui tente de le voir.
Je vous prose de resserrer sur chacun d'entre eux, on ne sait jamais si quelqu'un de L'Haÿ-les-Roses se reconnaissait !



mardi 5 avril 2011

les églises sont modernes (parfois) 2

On retrouve une vieille amie.
Notre Dame de Toute Grâce sur le plateau d'Assy.
Je vous rappelle que Maurice Novarina est l'architecte de cette église tentant de mélanger inflences modernes et habitudes traditionnelles.
C'est réussi car c'est aussi assez modeste et absolument pas bavard. Comme le désir de laisser chanter d'abord ceux qui viennent là avant de vouloir trop faire un geste, une forme.
Fernand Léger fait la fresque sous le parvis.
Ses couleurs animent sans faire peur l'entrée et offrent la joie nécessaire à un tel lieu d'espérance.
Les matériaux rappellent les maisons et les constructions alentour. Une forme de savoir vivre respectueux des us et coutumes.
Le campanile est la seule forme de fierté. Il a l'ambition d'un signal, la clarté de sa fonction.
D'abord en noir et blanc :


D'un peu loin, comme surpris de la découverte le photographe des éditions Cellard place la construction dans son décor. Nous sommes en 1957 pour la carte postale, en 1959 pour son envoi. Les amateurs d'autos anciennes se réjouiront du parking...
En couleur :


Les éditions paroissiales d'Assy nous permettent de voir les couleurs de Fernand Léger. C'est vif, joyeux, moderne. Il évite l'écueil difficile de la colonnade et il fait comme si elle n'existait pas. Les motifs géants sont lisibles et nets et tranchent parfaitement avec le matériau de l'église.
Tout cela est d'une simplicité (apparente) rude, quelque chose des arts et traditions populaires, de la naïveté des génies.
Entrons :


Et voici la sculpture qui témoigne du baptême. Il s'agit de la cuve baptismale que l'on doit à l'artiste Signoli. Une forme complexe, courbe et un rien florale taillée dans la masse. Le dépouillement est ici le signe du luxe et de l'importance du cérémonial.
Sans doute plus... difficile pour nous aujourd'hui :


Nous sommes dans la crypte devant la Cène, œuvre du peintre Kyno et le Tabernacle et le Christ sont de Claude Mary. Je dois le reconnaître j'ai un peu plus de mal avec ce style.
Reste tout de même un bel ensemble religieux offrant cohérence architecturale et dépouillement décoratif d'une extrême qualité.
Comme souvent avec Monsieur Novarina.

lundi 4 avril 2011

Sens, un centre commercial monument historique


Je reviens avec une semaine de retard sur mon passage devant la commission des Monuments Historiques pour le classement du centre commercial de Sens dessiné par Claude Parent.
Imaginez une grande table, une bonne vingtaine de personnes, les représentants de Carrefour et deux vidéo-projecteurs.
Imaginez un accueil très chaleureux de toute l'équipe de la D.R.A.C Bourgogne. Je pense à une personne qui se reconnaîtra.
Et puis c'est mon tour. Hop ! Même pas peur !
Je lis ce qui suit et en même temps, je projette des images que je vous épargne. Trop nombreuses et vous les connaissez parfaitement.
Je dois dire également que je n'ai finalement pas lu les deux extraits des livres de Monsieur Parent car nous avions peu de temps.
Il s'agit surtout de partager avec vous cette démarche qui est bien particulière. J'apprends beaucoup. Le texte doit contenir certaines dispositions que vous retrouverez en tête des chapitres. Bonne (et longue) lecture !
La décision de la Commission ?
Pour le moment, elle n'est pas publique.
Carrefour a demandé d'office l'ajournement de la décision. Cela vous étonne ?
Ah... vraiment ?

unicité rareté

Dès 1970, on peut découvrir par le guide d’architecture contemporaine en France de messieurs Amouroux, Crettol et Monnet, l’œuvre de Monsieur Parent et tout particulièrement ses centres commerciaux GEM.

Si on se décide à en établir une sorte d’inventaire et juger de leur état 40 ans après la publication de ce guide on peut observer pour certains d’entre eux malheureusement une grande dégradation et pour d’autres au contraire un maintien relatif de leurs spécificités.

Ainsi le centre commercial Reims-Tinqueux (1970) fait partie des centres commerciaux du groupe Gem aujourd’hui totalement dégradé par l’abandon de sa fonction oblique, le dessin nouveau des entrées et la destruction partielle de son aile gauche.

Ris-Orangis qui appartenait à la même série a vu son pont piétonnier entretenu et repeint mais demeure encore dans un grand état d’abandon notamment pour son parking.

Reste celui de Sens.

Lorsqu’en 1970 Claude Parent dessine et construit ce dernier, il est défini immédiatement comme l’un de ses centres commerciaux les plus radicaux par l’application rigoureuse de ses théories de la fonction oblique établies avec Paul Virilio dans le cadre du groupe de recherche «Architecture principe».


intégrité

Aujourd’hui il demeure le seul en état, parfaitement conservé dans sa globalité architecturale et toujours en activité même si la galerie marchande est partiellement fermée pour des raisons de sécurité.

C’est d’ailleurs parce qu’il est le dernier représentant de cette série dans cet état que l’on peut songer à une mesure de protection.

A Sens, les clients arpentent encore une partie des pentes avec leur caddies, pratiquent encore son paysage et jouissent encore de sa masse sculptée et cela sous les peintures et des autocollants commerciaux.

Avec l’église Sainte-Bernadette-du-Banlay, le centre commercial de Sens est le seul lieu ouvert et public permettant à tous de vivre l’expérience des théories de la fonction oblique. Il est l’un des derniers lieux offrant aux corps des visiteurs l’occasion de juger, aimer, sentir dans l’espace la validité d’une théorie architecturale dont on connaît l’importance aujourd’hui.

Il suffit pour se rendre compte de cet héritage de regarder la future Philharmonie de Paris par Jean Nouvel ou le récent cinéma de Dresde par les architectes CoopHimmelblau par exemple.


représentativité exemplarité

Ce qui fait l’exemplarité de Sens c’est bien d’abord simplement son existence ! Dans l’histoire de l’architecture moderne, l’application dans le réel de théories architecturales aussi révolutionnaires n’est pas si fréquente. Que cette mise en application ait lieu dans un programme commercial est encore plus original et particulier car on sait le traitement réservé à ce type de programme d’habitude.

Lorsque Claude Parent établit les théories de la fonction oblique il tente un travail ambitieux et fondamental : remettre en question rien moins que la pratique du corps dans l’espace en rompant à la fois avec les règles modernistes et avec les habitudes sociales de la pratique architecturale.

La fonction oblique est une épreuve du corps remis au centre même de l’architecture. Un corps humain actif et activé jouissant d’un espace continu sans rupture. La fonction oblique n’est pas une lubie de la pente, elle détermine un autre lien aux espace privés et publics, rapproche l’architecture d’une pratique paysagère et tellurique. Il s’agit bien d’une fonction au sens algébrique du mot, c’est à dire d’une activation et d’une transformation.

L’autre exemplarité de Sens est bien aussi dans la commande et dans la confiance accordée à un architecte aussi radical par un groupe commercial. Cette particularité d’approche fait de Sens un lieu unique associant architecture pure, paysage, théorie appliquée et réalisme du programme.

Si on ajoute que Sens fut le lieu également des débuts de deux jeunes et talentueux architectes comme Jean Nouvel et François Seigneur alors architectes dans l’agence de Claude Parent et dont on peut préjuger de leurs futures patrimonialisations, il serait inconcevable de ne pas souligner l’importance pour l’histoire de notre architecture française de ce centre commercial.


qualité artistique

Les qualités formelles et artistiques de ce lieu sont indéniables et il suffit de mesurer l’impact de cette construction sur les architectes mais aussi et surtout sur les artistes contemporains pour être certain qu’il s’agit là d’un lieu extraordinaire au sens premier du mot.

On connaît bien l’histoire de la résurgence de ce lieu dans l’univers mental et plastique des jeunes artistes contemporains comme Nicolas Moulin ou Xavier Veilhan par exemple. On sait comment Frédéric Migayrou a participé à cette résurgence.

Parce qu’il est un lieu radical, sans concession et donc un lieu d’expériences, il est souvent arpenté et aimé au-delà des images.

Les qualités plastiques de ses formes offrent à la fois un registre défensif, topographique et déconstructiviste tout à fait emblématique de son époque tout en étant non pas un effet de style mais bien l’expression d’une pensée.

L’expressivité puissante de ses volumes, les fractures du bloc, les lignes pentues donnent à voir une construction à la fois dynamisée et massive, forte et ouverte.

Il faut aussi évoquer le travail sur la lumière qui semble souvent oublié au profit de la matérialité du béton. Sens est aussi un travail sur la lumière.

La façade nord offre ainsi grâce à sa constitution d’un jeu de fermetures épaisses et de percées fendues dans la masse une lumière interne incroyable. Il est même surprenant en contrepartie d’un aspect extérieur aussi brutal de voir la manière habile avec laquelle l’ensemble de la galerie commerciale est éclairée et cela est en grande partie au travail de la fonction oblique qui libère l’œil et offre des perspectives ouvertes et renouvelées.

On sait aussi que le travail de dessinateur de Claude Parent dont la dernière exposition au Palais de Chaillot a donné à voir toutes ses qualités prospectives trouve à Sens une réalité concrète immédiate.

Sens est une expression de son dessin. Ici le béton brut répond aux qualités graphiques de Claude Parent. On arpente autant un lieu qu’un dessin aux lignes brisées mettant au défi un horizon basculé.

On sait également le compagnonnage artistique de l’architecte. Rappelons que des personnalités aussi éminentes que Yves Klein, François Morellet ou André Bloc ont travaillé avec Claude Parent.

Par deux fois, Claude Parent représenta la France à Venise. Par deux fois, il offrit l’occasion à d‘autres artistes et architectes de le suivre. En 1970, il aménage en fonction oblique le pavillon français en collaboration avec des plasticiens. En 1996, le centre commercial de Sens était représenté à la IV Mostra de Venise dont Claude Parent à nouveau était chargé de l’aménagement.

Pour mesurer encore l’influence de Claude Parent sur toute une génération, il suffit de se pencher sur l’ouvrage Parent vu par consacré à l’architecte où des noms aussi prestigieux que Daniel Libeskind, Odile Decq ou Franck Gehry disent leur respect pour l’architecte et son travail.


notoriété

Claude Parent fut toujours au contact du public en promenant dans toute la France au début des années 70 son praticable voulant non pas imposer ses théories mais les soumettre directement au public.

La fortune critique de l’architecte autant sur sa personnalité que sur son travail est étendue.

On doit d’abord évoquer la revue architecture principe qui, de fascicule en fascicule, dispersa dans les années soixante les théories et les textes de Claude Parent et de Paul Virilio, fascicules regroupés et réédités en 1996.

L’architecte raconte à la fois sa vie et sa conception de l’architecture dans son autobiographie chez Robert Laffont en 1975 et il y fait sur plusieurs pages la description de Sens. Dans Vivre à l’oblique publié en 1970, il argumente avec un grand nombre de dessins sa manière de concevoir sa théorie, livre également réédité chez Jean-Michel Place récemment.

Nous avons lu également un extrait de entrelacs de l’oblique publié en 1981 dans lequel Claude Parent donne une place très particulière au centre commercial de Sens.

Chaque fois qu’il le peut Claude Parent évoque Sens comme un point important de son œuvre. Sens est ainsi étudié depuis 1972 dans des revues importantes comme Archittettura en Italie qui consacra un numéro spécial à l’architecte en 1973, dans Architecture d’Aujourd’hui, revue pour laquelle l’architecte écrira environ 60 articles. On trouve dans le numéro 144 de 1969 le centre commercial de Sens. On retrouve ce bâtiment dans l’important livre de Frédéric Migayrou publié en 1996 Bloc, le monolithe fracturé où plusieurs pages sont consacrées à ce travail sur les centre commerciaux.

Plus près de nous, la revue AMC de février 2010 publia un article consacré aux centres commerciaux de Claude Parent et l’imposant catalogue de l’exposition de Chaillot en 2010 réaffirme la place importante de Sens dans le travail de l’architecte.

Le centre commercial de Sens est bel est bien une œuvre remarquée et observée.

Il est surtout l’exemple que la théorie architecturale doit prendre pied dans le réel, que cette condition fondamentale fait l’histoire.

Comme Ledoux, Claude Parent n’est pas un architecte utopiste justement parce que ses œuvres sont présentes au monde et il serait dommageable qu’une pensée architecturale aussi originale et particulière que la sienne et reconnue comme telle ne subsiste que dans des dessins et des textes car l’architecture se déploie, se vit, se parcourt.


Les églises sont modernes (parfois) 1

Une petite sélection d'Art Sacré du vingtième siècle.
Toujours aussi passionnant de voir comment les architectes se sont débrouillés avec ce programme.
D'abord quelques cartes postales de Ronchamp ; on retrouvera là tout le vocabulaire de Le Corbusier dont nous avons déjà largement discuté.
Mais quand c'est beau...


Depuis l'extérieur, nous sommes ici devant l'angle parfaitement sexué. (Il me semble.)
Là encore le noir et blanc magnifie les formes et permet une lecture superbe des qualités des surfaces. Du grain, du lisse, du blanc, du gris, du noir.
On pourrait regretter la coupe un peu dure de l'image sur la gauche. Il s'agit d'une édition de la Société Immobilière du Haut, expédiée en 1957.
Chez le même éditeur :


Voici l'autel extérieur. Comment encore chanter l'extraordinaire travail des formes ? Comment le plein de l'autel se joue du vide du Tabernacle et comment le photographe habilement remet une ouverture sur la gauche en laissant poindre le petit talus sombre. Remarquable point de vue.
Là aussi la matière du crépi fait merveille.
On note aussi la bande blanche en bas de la carte postale qui indique un format photographique particulier. Alan ou encore Sylvain pourront sans doute nous aider sur cette particularité.
Une prise de vue au 6X9 ?
Cette carte n'est pas datée mais indique bien Le Corbusier comme architecte.
Un peu de couleurs :


La carte postale Combier nous montre le Grand Portail qui est un dessin sur émail de Le Corbusier. Nous avons reconnu. Prenez le temps de regarder le dessin incroyable de la poignée de la porte...
Le génie est toujours là où on l'attend le moins.
Une carte postale Combier datée de 1973 et qui elle aussi nomme l'architecte.
Entrons :


N'est-ce pas le dépouillement ultime mêlé d'une des plus grandes réflexions sur la lumière et son pouvoir dramatique ?
Du haut arrosant la petite chapelle ouest, la lumière ne fait rien moins que d'inventer ce petit lieu de recueillement. Une marche fait l'espace du sacré, un crépi fait chanter la lumière, un cube reçoit les ustensiles du culte.
Même le calme de la petite nappe est émouvant.
Il s'agit là encore d'une édition Combier qui ne donne pas le nom du photographe mais bien celui de Le Corbusier. Nous sommes en 1965.
S'il est indéniable que Ronchamp est une sculpture pénétrable et photogénique, on peut tout autant reconnaître une fois de plus ici, un travail photographique et éditorial réalisé par les éditeurs de grand talent.


100 000....

Un tout petit peu plus de 100 000 pages vues sur ce blog.
autosatisfaction légitime.
Merci aux lecteurs et voyeurs et... aux égarés du net !

dimanche 3 avril 2011

quelques blocs éparpillés

Voici trois cartes postales nous montrant d'un peu de loin, certes, quelques architectures fermées comme des rochers, des blocs.
On commence :


Il m'aura fallu, vous l'avouerez, un œil bien exercé pour trouver dans ce paysage une architecture digne de ce blog :
Alors ? Vous avez vu aussi ?
Ici :


Nous sommes devant le Monument de la Révolte Nationale Slovaque à Banska Bystrica.
En apercevant ce petit morceau d'image je me suis rappelé vaguement l'avoir déjà vu quelque part...
Et bien vite, dans l'excellent ouvrage Bloc, le monolithe fracturé par HYX édition, je retrouve bien ce bâtiment sur... une minuscule image !
Mais nous avons le nom des architectes : D. Kusma et J. Jankovic.
Je trouve sur internet (et je vole...) deux images :



Un peu plus facile à lire :


Nous sommes donc ici à Adelaïde en Australie.
On voit là aussi d'un peu loin le théâtre sur les rives de la rivière Torrens.


L'architecte de ces formes étranges serait Mr Morphett. Mais on retrouve aussi ce lieu dans l'extraordinaire livre de Marcel Joray, Le Béton dans l'art contemporain ; il fait même la couverture. On y voit l'incroyable jardin de béton polychrome réalisé par Otto Herbert Hajek.
Regardez...






Pour finir un peu d'actualité :


Nous sommes au Liban, à Benghazi.
Mais que protège ce bloc de béton géométrique ?
La carte postale ne me permet pas de le savoir car soit c'est écrit en arabe et je ne lis pas, soit simplement l'information est absente.
Mais grâce à Google Earth, je trouve le point de vue. Nous sommes en fait sur la terrasse du Ouzo Hotel.


Ce bloc est donc un détail d'une construction au style très... international.

samedi 2 avril 2011

Pyramides, partout des pyramides

Cette matinée ensoleillée m'a vu revenir la poche pleine de cartes postales.
Et regardant ce lot, je trouvai quelques cartes postales dont les constructions s'amusaient de la forme pyramidale soit la pointe vers le haut, soit la pointe vers le bas.
Parfois d'ailleurs à peine des pyramides mais... il faut bien trouver une raison de vous les montrer.
Alors on commence avec le plus attendu :



La Pyramide du Louvre par Pei, architecte.
Je pense que nous connaissons tous cela. Ici deux images aériennes qui en font finalement une petite chose.
On remarquera également que la pyramide du Louvre est accompagnée d'un pyramidion et que, le dessin des bassins participe beaucoup à son intégration.
Mais si nous regardons bien l'édition Leconte, cliché Sautereau, on aperçoit au fond les deux constructions provisoires du bicentenaire de la Révolution Française dont une fut démontée et remonté à Saint-Dié-des-Vosges.



Rappelez-vous, nous en avions parlé ici. Les deux cartes postales nomment bien l'architecte de la Pyramide : Ieoh Ming Pei.
Voici pourtant une carte postale de cette pyramide plus étonnante :


Il s'agit d'une édition CL'H qui nous montre le nettoyage de cette pyramide par deux alpinistes du verre !
Ne dirait-on pas qu'ils sont sur le sol, le point de vue en plongée nous fait bien penser à notre ami artiste Nicolas Moulin. Mais ici le paysage basculé est habité !
Puisqu'on bascule :


Toujours au Louvre la Pyramide inversée ici chez Abeille-cartes.
Plus au sud :


Nous sommes devant le Doha Sheraton Hotel à Doha, Qatar.
Et aussi le nom de l'architecte indien : William L. Pereira.
Je suis certain que Dark Vador y a une suite à l'année.
Voici encore le sable et le soleil :

Alors où pensez-vous être ?
Nous sommes en Arabie Saoudite et il ne s'agit pas d'un hôtel !
C'est moins romantique puisqu'il s'agit du ministère de l'intérieur !
Il n'y a que dans des pays de la sorte que les ministères peuvent ressembler à des stations spatiales des Thunderbirds et être le sujet de cartes postales !
Au Koweit :


Il s'agit cette fois d'une mosquée. Qu'en dire sinon que l'influence formelle religieuse glisse facilement de l'une à l'autre des doctrines de la Foi.
Mais cela on en a l'habitude avec des églises qui deviennent des mosquées qui deviennent des églises.
Alors pourquoi ne pas aller chercher une forme où bon nous semble.
Retour sur une inspiration :


Voici une nouvelle carte postale de l'hôtel du Lac en Tunisie. Il aurait en plus de son étrangeté eu la particularité d'inspirer Georges Lucas pour Star Wars. Nous en avions déjà parlé ici.