Et voilà !
Il fallait bien que ça arrive !
Le Centre Pompidou de Metz a rejoint ma collection. Les deux cartes postales seront les premières de ce bâtiment et les premières de son architecte dans ma collection.
Je n'ai toujours pas eu l'occasion de visiter le chapeau chinois et ses grandes boîtes mais j'ai hâte.
Les deux cartes postales sont assez curieuses et m'offrent l'occasion d'un doute bien typique de notre époque : s'agit-il de photographies ou d'images infographiques du projet ?
Oui, j'ai un doute.
Alors je plonge dans les détails mais surtout dans les impressions, les sensations de lumière et de transparence.
L'œil s'habitue et tombe alors la vérité de l'image : infographie !
Car sur ce détail, les visiteurs sont bien... fantomatiques !
J'imagine alors les infographistes collant à qui mieux mieux les silhouettes contemporaines de nos vies pour donner à la réalité virtuelle une réalité. Il doit y avoir des banques d'images avec des silhouettes à choisir selon la catégorie sociale, la saison, le profil du futur utilisateur du bâtiment. Je me souviens des somptueuses planches de LETRASET pleines de voitures, d'arbres, de wc et effectivement de personnages que l'on grattait pour les insérer dans les dessins.
Aujourd'hui on "glisse" un bobo au sac orange, une femme au corsage blanc, un costume bleu nuit...
Les visiteurs fantasmés du Centre Pompidou sont ainsi, marchant d'un pas assuré, plutôt jeunes et à leur place. Personne assis par terre, pas d'enfants, de poussettes. Le Centre est pour les adultes de trente ans bien habillés.
Mais qu'importe car les cartes postales et le lieu sont beaux. Mon regard ne peut s'empêcher de voir le motif de l'étoile de David dans l'entrelacs du toit. C'est très bête mais ça m'émeut. Vous savez, finalement, on ne voit bien que ce que l'on a envie de voir.
Le verso des cartes a une partincularité : il est nacré !
Il nous donne bien les noms des architectes : Messieurs Shigeru Ban Architects Europe avec Jean de Gastignes.
Mais de Shigeru Ban je me souviens avoir vu un hangar pour un musée à Pouilly-en-Auxois. Je vous en propose quelques vues en stéréoscopie. On retrouve ce qui fit la célébrité de l'architecte avec son utilisation de tubes en carton. C'est dans sa simplicité apparente et sa légèreté absolument remarquable.
D'ailleurs qui sait ce qu'est devenu le bâtiment éphémère posé dans les tubes du Centre Pompidou de Paris et que l'architecte occupait pour travailler sur le projet de Metz ?
Détruit ?
Remonté ailleurs ?
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