Cette fois c'est pris dans la structure.
Sur cette carte postale éditée par le Centre Pompidou (donc une image "officielle"), Béatrice Hatala photographie la structure bien reconnaissable et place l'escalator dans le décor, dans son espace comme finalement un élément parmi d'autres.
Pourtant une nouvelle fois, c'est évidemment difficile de comprendre son rôle et sa fonction pour un correspondant recevant cette carte postale et n'ayant jamais mis les pieds au Centre Pompidou.
Il s'agit de la composition d'un paysage architectural assez classique dans son cadrage mais en quelque sorte débordé par les particularités du lieu lui-même comme si finalement pour faire une photographie originale de ce lieu il suffisait de le photographier, l'objet produisant seul l'image.
Une nouvelle fois le bleu domine s'étalant du ciel au blanc de la peinture du Centre.
Il semble possible aussi que depuis ce point de vue, Béatrice Hatala ait voulu nous dire la transparence de cette structure et sa capacité à s'ouvrir au paysage parisien visible en permanence dans les creux de l'image.
On remarque aussi l'ouverture rare aujourd'hui de l'espace d'exposition à l'extrême droite de l'image qui prolonge la longueur et donne une sensation d'espace encore accentuée.
L'image est également vide de visiteur, ce qui ne permet que difficilement d'en comprendre l'échelle.
Là aussi c'est une belle image et un beau document mettant en avant le système constructif d'une grande beauté.
J'aimerai toujours le dessin des appuis de poutres comme des os de dinosaures, des dessins de Tanguy.
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