Le généreux donateur aujourd'hui est Monsieur Perreaudin de la Bibliothèque de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine.
(oui).
Et je reçois pour commencer cela :
Cette carte postale Iris pour Théojac nous montre ce qui est encore un chef-d'œuvre de la ville la plus belle du Monde : Royan.
Non, je ne me lasserai pas de le dire, oui vous devrez donc encore l'entendre, Royan est la plus belle ville du Monde avec sa grande sœur latino-américaine Brasilia.
Et c'est grâce à ce type de construction qu'elle porte ce titre.
Le Palais des Congrès offrait une volumétrie superbe jouant totalement de la lecture de son plan et de sa projection en façade.
Un parfait parallélépipède, une boîte ouverte sur le devant, se creusant, se sculptant en suivant les utilités de ses fonctions et dégageant ainsi un espace ne sachant s'il est interne ou externe.
Aujourd'hui occulté par un an de verre qui enferme ce trésor spatial, nous espérons tous, dans un rêve fou de considération architecturalle qu'on rouvre cette façade. Mais c'est une autre histoire.
Ici, le photographe fait fuir dans une perspective accélérant la construction. On peut tout de même saisir le jeu de claustra percée de la salle oblongue avec son alternance de panneaux bleus et blancs.
J'aime aussi les beaux drapeaux, les deux personnages qui donnent l'échelle. On peut aussi remarquer que le bâtiment n'est pas posé sur le sol mais dégagé par le bas. La boîte est ainsi comme flottante et l'ombre sur son socle dit bien comment l'architecte a su ainsi alléger la masse.
On admirera la gémellité des 4cv Renault.
La carte postale fut envoyée en 1960. Les architectes sont messieurs Ferret, Bruneau, Courtois et Marmouget.
Autre merveille :
Ici deux grands personnages se retrouvent. Le premier c'est facile c'est l'architecte Le Corbusier.
Le second c'est moins facile...
Le photographe... alors... cherchez bien... on en a déjà parlé...
Il s'agit de Lucien Hervé.
Effectivement le grand photographe a aussi été publié en carte postale. Au moins pour ce qui est de Ronchamp. Je n'ai effectivement pas encore trouvé de cartes postales signées du photographe représentant d'autres bâtiments.
Pris à ras du sol pour faire monter le bâtiment, l'élancer, le photographe sert la construction dans son cadre et laisse ainsi le dessin parler tout seul, sans effet photographique, sans finalement tirer l'architecture vers la photographie plus personnelle. Lucien Hervé se met directement au service de l'objet et tente, réussit simplement, à le donner à voir. On remarquera le choix de l'éclairage doux mais tout de même accentué qui détermine des valeurs de gris et d'ombres sculptant la construction.
Il faut aussi l'avouer c'est légèrement flou, tremblant.
Merci Monsieur Perreaudin.
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