Et beaucoup de leurs amis jalousaient cette vie de couple épanouie.
En effet, d'un hôtel à l'autre, d'un lieu de tournage à l'autre, ils finissaient toujours par se retrouver dans les plus beaux hôtels du monde et cela parfois grâce à des effets d'avions incroyables.
Lui assurait encore et encore les photographies de plateau des plus grands metteurs en scène du moment ; elle, jouait des rôles de plus en plus importants et avait su trouver son emploi dans un grand nombre de films pourtant différents.
Mais souvent, elle aimait choisir les comédies romantiques qu'elle illuminait sans égal d'un sourire sexy et d'un jeu d'actrice sobre mais élégant.
Le charme était devenu leur manière d'être en toute simplicité.
Une nuit à l'Americana of New York pour régler le prochain tournage en Europe de l'Est sur les traces d'une histoire d'espionnage et de rideau de fer, puis l'avion et une semaine passée Parc Hotel de Bucarest.
Partout la presse suivait ce couple qui savait tranquillement répondre aux questions.
Dignity always Dignity.
Toujours après leur travail, ils aimaient se changer et descendre en grande tenue dans les bars et discothèques les plus chics. Non pas pour montrer leur richesse comme des parvenus, mais tout simplement parce que c'était leur manière de prendre plaisir à leur nouveau statut, s'étonnant encore d'y être arrivés aussi facilement.
Ils aimaient la vie simplement.
Elle portait souvent les dernières nouveautés parisiennes de Dior ou mieux encore d'Yves Saint Laurent qu'elle avait connu d'ailleurs lorsqu'elle exerçait le métier de mannequin. Elle aimait les couleurs vives et chatoyantes qui cohabitaient si merveilleusement avec les costumes sobres et parfaitement taillés de son compagnon.
L'un étant toujours le faire-valoir de l'autre mais sans ostentation dans un sublime chic qui semblait chez eux si naturel.
Mais ce soir, alors qu'une halte professionnelle les obligeait à un détour par la Suisse pour une sombre histoire de doublage et de copie-son perdue, ils ont choisi une tenue décontractée presque discrète mais c'est certainement pour ne pas gêner la secrétaire des studios qui les accompagne.
1 commentaire:
Excellent !
Entre le roman photo (est-ce que l'on peut faire référence à la revue Nous deux ?!! Existe-t-elle encore ? ah c'est ça quand on n'est pas spécialiste et qu'on s'intéresse qu'aux églises modernes.... (mais je refais une seconde parenthèse, il y a peut-être un créneau ??))
et l'anthologie de la vie quotidienne des années...
Encore !!!
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