La première reste mystérieuse.
Je ne trouve rien sur elle et j'ai même du mal à la situer. Est-elle détruite ? N'a-t-elle pas résisté à l'arrivée de la démocratie en Espagne ? Franco bien affranchi fait encore en son verso le fanfaron. Jouissif de lui coller le tampon en pleine figure.
Mais revenons à Laredo. La torre de Laredo aux éditions Garcia Garrabella. Elle est belle cette tour avec toutes ses facettes et ses fenêtres en bandeaux. Au choix comme un filtre à air géant ou une ruche.
Que voit-on de là-haut ? On voit fuir la belle DS Citroën qui poursuit une Fiat 500. Et les poteaux électriques barbouillés de rouge, de noir de blanc... Pour quoi faire ?
S'agissait-il d'un hôtel de luxe, d'une auberge de jeunesse ?
Plus au nord.
Encore un peu plus. Le ciel est du même bleu pour cette tour.
Nous sommes à Ludwigshafen devant la tour des bureaux de la BASF. En 1960, Bernard expédie cette carte postale Kruger à Marcel. La balade en Allemagne est belle.
Et la tour superbe. Regardons comment elle se termine. Petit décrochement et retrait sous une belle visière fine. Puis un beau volume presque aveugle, comme un collage audacieux, le poste de pilotage d'un paquebot reprend le dessus.
Ce type de montage rend la grille régulière et froide des étages de bureaux bien plus intéressante et dynamique. Que cache donc ce dernier étage ? La cantine avec vue imprenable sur la ville ? Les bureaux bien plus chics de la direction ? Un laboratoire ultra-secret pour expérimenter des nouvelles bandes magnétiques sur lesquelles on enregistrera la voix de David Archuleta.
Les architectes seraient messieurs Hentrich, Petschnigg et partenaires en 1957 tout de même !
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