dimanche 8 juin 2008

Das Neue Düsseldorf






A partir d'une carte postale, on peut retrouver plaisir à plonger de nouveau dans un livre.
Je mets mes yeux sur cette vue de Düsseldorf au ciel bleu et au milieu du réseau urbain émerge ce bâtiment fin fait de deux plaques de verre et d'acier. Elégance et rigueur. Il s'agit de la Schadowplatz de Düsseldorf. Je sais que dans ma bibliothèque est rangé un livre sur cette ville rasée pendant la seconde guerre mondiale, livre que j'avais acheté car d'une qualité photographique et de mise en page assez rare pour ce genre d'ouvrage. Cela me faisait penser aux Becher et à leur successeurs (Candida Höffer et Thomas Struth). J'aime beaucoup ce livre. Je cherche donc à l'intérieur une indication concernant cette construction. Et je trouve une double page qui semble y être consacrée. Pourtant des petites différences entre la maquette et l'actuel bâtiment se font jour sur la grille parfaite de la façade. S'agit-il donc bien de la même construction, légèrement modifiée après l'obtention du concours ?
Le livre est édité en 1957 et l'immeuble est de 1960. C'est donc possible. Les architectes sont Messieurs Hentrich, Petschnigg and Partners. La carte postale est une Color Foto non datée.
Admirez dans l'ouvrage, la photographie des petites maquettes alignées. Le livre est une édition Droste-Verlag à Düsseldorf écrit par Freidrich Tamms et Ötto Brües.
C'est beau non ? Je vous livre d'autres photographies de l'ouvrage.

2 commentaires:

benoit ciron a dit…

"Candia Höffer" c'est pas du lait allemand?????


Candida Höfer, Andreas Gursky, Thomas Ruff, et Thomas Struth ont eu la bonne idée d'aller voir du coté des Becher plutôt que de s'entasser dans les cours de Joseph Beuys.
A ma connaissance peu ou pas d'artistes élèves de l'homme au chapeau et coyote (belle arnaque d'ailleurs) ont réussi comme nos photographes.

merci à Claude (et à toi bien-sûr) de nous permettre de retrouver tes articles

bon dimanche

Liaudet David a dit…

Oui j'ai corrigé cher Benoît cette étourderie et d'autres fautes au passage...
Rigueur obligatoire pour moi qui pose mes yeux dans le Larousse si souvent.