samedi 22 janvier 2011

par le dessus par le dessous

Saint Etienne, les tours Pasteurs, MM. Béal et Chabanne architectes
édition la Cigogne.

Reims, Maison blanche, avenue d'Epernay, Yvon édition


Je ne sais pas bien pourquoi je réunis dans un même article ces deux lieux pourtant si éloignés.
Rien dans l'architecture ni chez les architectes ne me permet de les assembler.
Pourtant il s'agit d'une certaine image de la France, d'une période, d'un type.
Ces deux cartes postales nous montrent du logement collectif construit par nécessité aux abords des villes et tentant de fabriquer leurs espaces propres.
Les deux cartes postales alignent sans difficulté les constructions comme on aligne des briques.
Que pouvait bien faire d'autre le photographe ?
Les petits immeubles de Reims sont pris du ciel ou d'une tour voisine. Je ne sais. Une tour oui.
l'horizon est loin et permet de placer l'îlot dans un cadre plus général, dans un paysage plus sage et agréable en montrant le champ de course.
Pour Saint-Etienne au contraire en se plaçant en retrait cela permet à la fois d'accuser la hauteur (modernité ?) et aussi le regroupement de l'ensemble.
Ça fait bang bang bang. Ça tombe du ciel.
Je ne dirai rien de l'architecture.
Je n'en vois rien.
Les deux îlots sont toujours debout et bien entretenus.
Mais pour l'un l'espace est comblé et pour l'autre les arbres ont grandi.
A chacun son intégration.
Pour le reste c'est juste, je crois, des lieux indifférents, simples mais certainement nécessaires.
Est-ce suffisant ?