jeudi 20 août 2009

Royan et alentours

Retour sur le Group Ludic et l'espace de jeux.
Dans un environnement que je connais bien, ma nostalgie parfaite : Royan.


Plus précisément nous sommes dans un village-vacances des Pins de Cordouan.
On retrouve la très belle qualité des jeux pour enfants. Admirons volumes et couleurs...
Je suis de ces couleurs là.
J'ai dû, comme l'enfant au premier plan, arborer fièrement un polo jaune et un maillot de bain de ce bleu.
Je me souviens des pouf en velours de ces couleurs au centre aéré Renault.
Mais revenons ici à Cordouan.
Regardons bien le groupe installé, il n'y a pas d'autre mot, sur les jeux. Ils posent non ?


Tout le monde fixe le photographe et on s'amuse même à des jeux de cache-cache avec les sculptures.
Le Group Ludic en pose ?
J'aime tout particulièrement le jeune homme assis sur le haut du cylindre, très décontracté !
Je crois que vers 1970, j'aurais pu aussi faire basculer le haricot blanc sous mes pieds mais bien peu téméraire, je n'aurais pas su escalader les colonnes blanches préférant le refuge coloré d'un périscope bleu.
Mais le bâtiment derrière est aussi fort intéressant. Grandes baies vitrées, huisseries de bois lui confèrent une belle allure. Décidément ces villages-vacances sont particulièrement bien construits. La carte postale nous indique : réalisations sociales des caisses de cadres du groupe Mornay.
Mais revenons par la route de la plage, sous l'ombre des pins et la chaleur un peu écrasante, oui revenons à Royan.
Chef-d'œuvre :


Une bien belle carte postale du marché couvert avec une ambiance bien marquée. Juvaquatre, Hy Citroën et 2cv sous le soleil au zénith.
Mais une échelle est posée sur le voile mince de béton. Encore en travaux ?
Les forains s'installent ? Curieux à cette heure, ils plient boutique oui. C'est la fin du marché. L'ombre dit l'heure.
Cette ombre dessine d'ailleurs en noir dur les ouvertures et blanchit le toit.
La carte postale est expédiée en juillet 1957. Les éditions Glatigny ne citent pas les architectes de cette merveille : messieurs Simon et Morisseau et monsieur Sarger ingénieur.
J'ai eu la chance de voir le marché lors de sa restauration. On pouvait voir le vide sous certains des appuis. Spectaculaire coque fine juste posée sur le sol. A l'intérieur aucun pilier, rien que le brouhaha des forains et des clients pour porter cette construction.
Royan...