samedi 19 mars 2011

mobilier de béton : paysage.

Avec cette série de cartes postales de La Grande Motte, je vais essayer pour une fois de vous épargner mon couplet sur sa sauvegarde. Non pas que je n'y croie plus mais disons que certainement les cartes postales suffisent ici à justifier cette défense.
Les deux cartes postales qui suivent présentent de plus un intérêt tout particulier, celui de nous montrer que La Grande Motte était un projet global allant de l'immobilier au mobilier en passant par tous les stades de l'aménagement urbain.
Malheureusement c'est bien plus souvent ces détails qui ont aujourd'hui disparu sous les transformations commerciales, les parkings, les terrasses abusives en plastique.
Alors, là encore, les carte postales nous servent bien d'appuis documentaires pour retrouver l'essence même de ce projet urbain, en voir sa beauté et sa particularité.
On commence :


Incroyable non ?
Cette carte postale Audumares nous donne une image du point zéro et des pyramides au fond. Regardez bien la qualité du design du mobilier, de ce mur-sculpture, la manière avec laquelle cela joue de la forme des pyramides.
Le photographe a posé l'horizon des immeubles faisant ainsi travailler les formes les unes contre les autres. Bien évidemment il a aussi capté le tapis rouge des fleurs (pétunias ?) mais il a su laisser cette sensation minérale du lieu. Les visiteurs attentifs verront que la ville est encore en chantier.
Et ici :


Alors ?
Cette carte postale Y.P.A vise la plage et les résidences mais surtout met bien en avant le travail remarquable des sculptures de béton permettant une stabilité des dunes et offrant un superbe et curieux champ de fleurs de béton. Nous sommes toujours à proximité du point zéro. Il faudra bien remettre tout cela en état. Là aussi, la ville est en chantier et les grues forment encore les points les plus hauts.
Il faut ici rappeler le nom des deux artistes ayant participé et créé ces lieux : Joséphine Chevry et Michèle Goalard.
Et encore :

Cette carte postale Yvon est également située au point zéro. D'une grande qualité éditoriale due au Procédé 301 de chez Draeger le grand imprimeur, cette carte postale nous dit bien la surprenante constitution de ce lieu.
Entre construction architecturale et sculpture praticable, le dessin de l'architecte trouble le jeu des formes et des fonctions.
Promenons-nous en ville :


Voici une pyramide, c'est le Grand Voilier. Toujours chez Y.P. A il faut savoir que cette pyramide n'est pas dessinée par Jean Balladur mais par Henri Castella, architecte.


Voici une pyramide, c'est le Reymar. Toujours chez Y.P. A et toujours de Henri Castella, architecte.
Et pour finir voici une pyramide !


Il s'agit cette fois du Saint-Clair mais là je ne connais pas l'architecte. Et si simplement il s'agissait cette fois de Jean Balladur ?
En tout cas les trois cartes postales Y.P. A, nous montrent les immeubles tout juste terminés et au sol on devine encore le chantier tout frais.