vendredi 21 août 2009

Group Ludic, une réponse de Monsieur David Roditi


Bonjour,

J'étais un des fondateurs du Group Ludic en 1967 et l'aire de jeu souterrain aux Pins de Cordouan était notre première grande réalisation en 1968. La sortie du souterrain est visible sur la droite de la photo (forme avec une diagonale blanche) et l'entrée était par toboggan hors champ.

Cet aire de jeux n'existe plus, pas seulement à cause de l'âge des équipements, mais la plage a disparu aussi à cause de l'érosion !

Tu peux voir d'autres images sur mon site http://www.facebook.com/l/;www.outilssolaires.com

voir http://www.facebook.com/l/;www.outilssolaires.com/galerie/29-ludic.htm

Le Group Ludic a réalisé une centaine d'aires de jeux avant de disparaître après 7 ou 8 ans. Actuellement les traces des équipements doivent être très rares.

Simon Koszel et Jacques Simon ont travaillé ensemble dans le temps.

Bonne continuation avec ta collection de cartes postales.

Cordialement,

David Roditi

Renault 16 et Kyklos


Il avait choisi la couleur de sa Renault 16 sur un catalogue bien présenté par le vendeur, un rouge chaud et métallique. Sa voiture était un beau dessin de Philippe Charbonneaux et Gaston Juchet dont il savait apprécier l'audace du design offrant pour la première fois un hayon arrière que l'on surnommait la cinquième porte. Il avait besoin d'une routière car tous les étés, il faisait la tournée des plages et surtout des discothèques dans lesquelles il se produisait.
On ne disait pas encore DJ à l'époque, mais il savait apporter les derniers morceaux à la mode et tout le monde l'appréciait pour cela.
Il gara donc sa nouvelle auto devant la discothèque le "Kyklos" de Port Leucate. C'était une belle boîte de nuit dont il aimait l'architecture particulièrement originale oscillant entre Afrique du Nord et Grèce.
Il n'était pas sûr que l'architecte soit Monsieur Candilis. On pouvait à l'époque bien jouir des formes et volumes de l'architecture pas encore embarrassée d'une terrasse des plus laides.
Au Kyklos, il pouvait aussi trouver ses chemises hawaïennes directement importées des U.S.A.
Il n'envoya pas cette carte postale des éditions de France en Italcolor. Il ne savait même pas qu'elle existait.
Il revendit sa 16 deux années plus tard pour une berlinette Alpine, il faut dire qu'il gagnait bien sa vie. Il alla s'écraser contre un platane sur la Nationale 7 juste à la sortie de Ris-Orangis. Il n'avait pas vu le camion du chantier d'un supermarché.