mardi 28 août 2007

Claude Lothier aime la Rafale





Pour compléter l’information sur la Rafale à Reims voici des clichés réalisés par Claude Lothier. C’est un petit écart au blog puisqu’il ne s’agit pas de cartes postales mais je crois que ce chef-d’œuvre mérite bien un léger fléchissement.
Le château d'eau est bien une architecture des architectes de la Rafale mais construite dans un autre quartier de Reims. Les bancs en ciment sont le point de vue d'où a été prise la photographie de la carte postale.
Claude Lothier a aussi son propre blog que je vous invite à visiter, il est consacré à son travail d’artiste prolifique et perspectiviste ; laissez-lui des commentaires, il est comme moi, il adore ça.
http://leblogdeclaudelothier.blogspot.com

lundi 27 août 2007

Alan Aubry en Rafale à Reims

Voici le lien pour aller voir les clichés superbes que Alan Aubry a réalisés de la Rafale de Reims. N'oubliez pas d'aller jeter un œil sur les autres photographies.
Merci à lui pour ces beaux clichés.
http://www.rafale.alan-aubry.com/index.html

la Rafale de Reims est une croix rouge



Quelle belle journée !
Voici enfin qu’entre dans ma collection une carte postale représentant le centre commercial “la Rafale” de Reims.
Pour moi c’était un chef-d’Œuvre.
Aujourd’hui détruit parce qu’on le sait bien, l’architecture est coupable, j’ai eu la chance de découvrir ce bâtiment avant sa démolition. Nous visitions l’un des supermarchés de Claude Parent à Reims Tinqueux et en suivant notre guide vénéré nous avions, Claude et moi, été totalement abasourdis par cette construction qui était un chef-d'œuvre brutaliste français. Sorte de pont entre deux quartiers au-dessus de la route, il abritait des commerces et des services.
J’ai pu faire une belle campagne de prises de vues stéréoscopiques en plusieurs voyages dont certains avec Claude et d’autres avec Alan Aubry qui est un très bon photographe.
Nous avons mitraillé autant que possible ce bâtiment avant que la politique urbaine fasse place nette et détruise cette merveille.
Je recherche tous documents, témoignages concernant ce bâtiment. Il est d’un architecte français nommé Weil aidé semble-t-il par Messieurs Damery et Vetter.
Lors de cette journée à Reims nous avons également visité un château d’eau de ce trio.
L’amphithéâtre des facultés de lettres que l’on peut encore voir avant qu’à nouveau la bêtise ne s’exerce est une construction de Messieurs Dubard, Gaillarbois et Clauzier.
Allez le voir il est superbe.
Le supermarché de Claude Parent est lui défiguré.
C’est la France...
La carte postale est une édition la Cigogne expédiée en 1986. Sur le détail on peut donc voir les piliers puissants de “la Rafale” et la faculté au fond.

vendredi 24 août 2007

Grenoble et l'Œuf centre d'études




Voici une carte postale de Grenoble ; j’ai visité cette ville il y a bien longtemps à une époque ou l’architecture ne m’intéressait guère et aujourd’hui il serait grand temps que j’y retourne vu les ressources que renferme cette cité olympique.
la carte nous indique :
Arrivée à Grenoble par la route de Chamrousse. L’Isère et les trois tours (28 étages).
Anger, Pivôt, et Junillon, Architectes.
Au moins c’est clair.
L’éditeur est André, cette carte est imprimée en Italcolor et fut expédiée le 25 mai 1970 à 10h de Grenoble. Je joins des images prises dans notre bible et le commentaire :
caractéristiques : Les trois tours ont été les immeubles d’habitation les plus hauts d’Europe;
Ossature en béton armé ; Radier en béton précontraint. 28 étages ; Hauteur : 100m ; Revêtement façade : pâte de verre blanche ; 500 logements.
Le plan d’implantation au sol est inscrit dans un losange tronqué à ses extrémités. De part et d’autre du noyau central, suivant l’axe nord sud de la grande diagonale, deux failles permettent l’éclairage du centre de la tour, et les deux voiles de béton ainsi déterminés assurent le contreventement. Les trois tours ont pour fondation un radier en béton précontraint. Sur ce radier des vérins annulent les efforts extérieurs (nappe phréatique, secousses sismiques). Les appartements répartis autour du noyau central possèdent une loggia toutes les deux pièces et chacune des pièces est en décrochement par rapport aux autres. Elles déterminent de la sorte le plan en losange de la tour.
Le parti architectural de ces tours démontre à quel point le parallélépipède aux faces lisses, la boîte d’allumettes à habiter, n’ont ni l’excuse de l’économie, ni celle de la technique, ils n’ont de défaut que la paresse et l’imagination sclérosée.
Les loggias qui répondent à une organisation globale de l’espace, créent pour ces tours des rythmes variant suivant la position de l’observateur. L’œil se laisse guider et surprendre, il ne pourra jamais les appréhender une bonne fois pour toutes. Ceci est d’autant plus important que ces rythmes ne sont ni arbitraires ni plaqués sur l’architecture pour tromper sa monotonie : ils sont architecture. Que ce soit une architecture de l’intérieur vers l’extérieur ou l’inverse peu importe s’il y a symbiose.
Le rez-de-chaussée des trois immeubles est entouré d’un “tore” en béton, évidé, servant de bassin et enveloppant l’étage technique. Des panneaux rectangulaires de 25m2 chacun ont été traités en mosaïque par L’Oeuf Centre d’études.

Le guide nous indique également la date de construction : 1962-1970.
Oui c’est vraiment réussi.
Mais qu’est ce que l’Œuf Centre d’Etudes ?

jeudi 23 août 2007

connaissance des Arts de Breuer.

Marcel Breuer et I.B.M





Le rangement et le tri sont toujours des moments de redécouverte.
Je remets la main sur un vieux numéro de Connaissance des Arts du mois d’août 1974 dans lequel je trouve un article sur Marcel Breuer. Parmi les chef-d’œuvres du maître, une petite photographie du centre I.B.M de La Gaude. Immédiatement, je visualise une de mes cartes postales et j’essaie de la trouver dans mes classeurs. Je la retrouve mais étrangement sous le nom de Laugier et non de Breuer. Après quelques recherches rapides sur internet et dans le guide d’architecture contemporaine je trouve bien le bâtiment sous le nom de Breuer et Gatje. Laugier étant nommé architecte opération. Une nouvelle fois je me pose la question de la nomination des architectes au dos des cartes. Existe-t-il une réglementation particulière ?
D’après le guide le bâtiment se visite.
Je vous donne une copie de l’article:
“...Le terrain dont dispose I.B.M est distant de 3 km de la Gaude, isolé de toute construction, inscrit dans un paysage méditerranéen que les rochers et le soleil affirment.
Marcel Breuer a implanté son bâtiment au plus haut de la pente pour bénéficier d’une vue optimum ; limité à deux niveaux (R+2) le bâtiment évite ainsi d’être un “mur écran”. Le respect et l’utilisation du lieu étant deux des constantes de cette réalisation. Le terrain n’a pas été nivelé, il a conservé sa pente douce originelle, le bâtiment s’appuyant sur des piliers tridents d’une hauteur variant de 4m à 7,5 m et qui, en outre, dégagent le rez-de-chausée permettant ainsi une transparence du paysage sous la construction. Le projet initial était en Y simple. Mais avant même que les travaux ne soient entrepris, le programme a été doublé,aboutissant à une implantation en double Y (angle des branches 120°). Ce parti architectural permet un grand développé des façades et évite le vis-à-vis ; chaque aile faisant face à la nature. les façades sont composées d’éléments préfabriqués dont la forme concave évite une insolation directe tout en permettant la pénétration abondante de la lumière naturelle. Les matériaux : pourqu’ils puissent s’assimiler aux couleurs dominantes du lieu le béton a été laissé brut de décoffrage. Les pignons-claustra sont traités en terre cuite. Le mur support de la rampe d’accès (piétons, voitures) est, lui, paré en pierre locale. Deuxième bâtiment : l’augmentation de l’effectif du centre d’études et de la recherche, passé de 700 à 1300 personnes, s’est traduite par un deuxième bâtiment demandé lui aussi à Marcel Breuer. De forme parallélépipédique, invisible du premier, situé en contrebas, ils’appuie à la pente descendant vers le Var.
La façade est conçue dans le même esprit plastique : éléments préfabriqués identiques. Le parti de ce bâtiment est la discrétion. Il aurait d’ailleurs été impossible de ne pas dénaturer le premier par juxtaposition ou le prolongement. En outre l’image de marque d’I.B.M. est suffisamment défendue par le premier projet.”
D. Amouroux, M. Crettol, J.P Monnet
Guide d’architecture contemporaine en France.
Les cartes postales sont des cartes Combier imprimeur Macon. Datée de 1968, l’une d’elle fut bien affranchie cette année-là l’autre en 1984 seulement.
Références :
La Gaude (06. Alpes Maritimes)
A CI 485-36 vue panoramique aérienne de l’I.B.M
Richard Laugier Architecte D.P.L.G
La Gaude (06. Alpes maritimes)
A CI 485-37
Elles sont imprimées en Cimcolor.

dimanche 12 août 2007

de tout un peu mais de la qualité et de la quantité



de tout un peu mais de la qualité





Un peu de tout, comme ça au gré des achats sur les foires.
D’abord une vue de l’Empire State Building. Un beau bâtiment sur lequel votre serviteur a eu l’honneur de monter, par l’ascenseur au contraire de King Kong et d’admirer là-haut une vue magnifique sur New-York.
Que nous dit la carte postale ?
Envoyée le 9 mai 1946 à quatre heures de l’après-midi de la poste de Waterburry dans le Connecticut, elle nous indique en anglais :
“The Empire State Building, New-York City, the hightest man-made structure in the world, rising 1250 feet above the city streets.”
Je vous laisse traduire c’est si simple...
Il s’agit d’une carte éditée par East and West Publishing de New-York. J’ai trouvé le nom des architectes dans le magnifique livre de Bill Harris “New-york, mille monuments”.
Il s’agit de Messieurs Shreve, Lamb et Harmon.
Autre pays, nous passons au Japon avec le Nagoya Municipal Science Museum. il s’agit d’une carte japonaise non expédiée. Encore une énigme puisque je n’ai pu malgré l’aide d’internet trouver le nom de l’architecte. Un peu de France avec une très belle carte pour un très beau bâtiment : la Maison de la Culture du Havre. Les architectes sont nommés : messieurs Audigier et Lagneau. J’aime beaucoup ce lieu, ce musée, la vue sur la mer qu’on peut voir entre les œuvres. J’aime beaucoup cette carte postale, sa couleur ajoutée au pochoir, le vide du ciel, la 2CV au coin en bas et la pointe orange d’une quatre chevaux au loin. Il n’y a pas de date et il s’agit là d’une carte Real-Photo de la Compagnie des Arts Photomécaniques. Magnifique.
Toujours en France, le futuroscope nous propose le solido (?!), une belle boule digne de James Bond photographiée par M. Vimenet pour Compa-Carterie. une architecture de Denis Laming.
On reste en France avec un chef d’œuvre de l’architecture dont je devrais vous parler plus longuement mais pour le moment voici une belle carte du C.N.I.T la Défense à Puteaux. Le centre National des Industries et des Techniques est photographié ici avec un chantier à ses pieds. C’est une belle carte grâce à son impression en procédé 301 draeger, grand imprimeur. Chose curieuse la précision donnée sur la peinture Tollens qui a traité la toiture. Une carte publicitaire sans doute. C’est une édition Yvon.
Je vous rappelle les noms des architectes: Camelot, de Mailly, et Zehrfuss.
les ingénieurs : Nervi, Esquillan et Prouvé.
Eh oui du beau monde en 1958. Je ferai une page spéciale sur mes cartes postales consacrées à ce bâtiment et je devrais faire de même avec ce qui suit. Une carte postale représentant une de mes constructions favorites qui me fait faire des kilomètres pour les voir : les piscines Tournesol de Monsieur Bernard Schoeller. Celle-ci est à côté de chez moi (Petit-Quevilly) et je l’ai photographiée avec mon Vérascope. Si vous connaissez ces soucoupes volantes en plastiques, indiquez-moi le lieu où je pourrais venir les voir.
Et surtout envoyez-moi une carte postale !
la carte postale est une carte éditée par le Perroquet bleu et les photos sont de B. Maurey.