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jeudi 21 juin 2012

Charlotte Perriand dans les livres



Alors que je termine la lecture de Une vie de création de Charlotte Perriand, livre dans lequel elle raconte son histoire et sa vie riche, incroyablement riche, mon frère Christophe m'apporte pour une relecture un livre qu'il possède depuis longtemps Intérieurs de chalets et de maisons de campagne aux éditions Massin. Il est temps que je vous dise que ce frère depuis des années s'intéresse au design bien avant moi et que son flair de frère aîné l'a amené à acheter mobilier et livres que je dédaignais alors...
Ainsi aujourd'hui est-il à la tête d'une sorte de petite bibliothèque des Arts Décoratifs des trente glorieuses, bibliothèque que je jalouse souvent le week-end quand Christophe me fait le plaisir d'apporter un ou plusieurs de ses volumes et les trois éclairs au café du dessert dominical !
En voici donc un exemple et mon cœur a sursauté lorsque je me suis aperçu que la quasi totalité des photographies de ce livre représentaient du mobilier de Charlotte Perriand ! Alors pas de carte postale aujourd'hui mais je vous connais maintenant et je sais que vous allez vous régaler. Je dois donc remercier Christophe mais aussi Claude et Gaëlle qui m'ont permis de lire Charlotte Perriand dans une version de ce livre dédicacée par l'artiste lors de leur rencontre avec celle-ci.
Je vous donne sa dédicace : " L'enfant est un créateur né".
J'ajouterai également : "quel joyeux petit destructeur !"

Une vie de création
Charlotte Perriand
éditions Odile Jacob
1998

Allez ! Regardons l'œuvre de Charlotte Perriand :



























vendredi 13 avril 2012

cadeau Bonux

Trois architectures très différentes, trois programmes, trois lieux.
Mais chacun d'eux offre des plaisirs ludiques à leurs pieds.
Cela me suffit pour les réunir.
Tu viens jouer ?



Cette carte postale Raymon éditeur fut expédiée en 1985 mais à l'évidence est bien plus ancienne. Nous sommes à Franconville devant le complexe sportif et patinoire.
Une succession de triangles fait la façade moderne dans certainement une structure en lamellé-collé.
J'aime bien. Aucune information sur l'architecte.
Mais j'aime bien cela aussi :



Cette autre structure de bois et de métal fait un praticable bien beau, sculptural. Et il semble que les adultes s'y amusent autant que les enfants !
Ne jamais oublier en architecture les plaisirs d'arpenter les structures !



Une barre longue percée dit-on comme une fiche informatique offre bien un jeu plastique puissant et infini.
Nous sommes à Villeneuve-la-Garenne au pied de la Caravelle. La carte postale Eurolux nous donne même les noms des architectes : Appert, Herbé, Lecouteur et Grandpierre.
Elle ne nomme pas Jean Dubuisson qui semble pourtant bien l'architecte principal, du moins celui que l'histoire de l'architecture aura retenu. Pourquoi cet oubli ?
Cette architecture n'existe plus. Je veux dire plus ainsi, puisque Roland Castro l'a brisée en petits morceaux néo-art-déco. Il a gonflé la barre en la brisant. C'est un exploit. Attention !
Je ne suis pas cynique. Je ne sais rien de comment on vivait et comment on vit maintenant là, à Villeneuve-la-Garenne.
Vous le savez, mon défaut vient de mon goût pour les images. Vous trouverez dans cet article de Philippe Mangeot, les avis et l'histoire de cette transformation.
C'est vrai, je reconnais aimer cette image. Aimer cette grille. Et Monsieur Castro a cru certainement bien faire. Tous les architectes croient bien faire (enfin j'espère). Mais dans notre guide d'architecture contemporaine en France, notre guide vénéré et usé jusquà la corde de sa reliure, Dominique Amouroux nous livre pour Villeneuve-la-Garenne, certainement l'un de ces plus incroyables et lyriques articles. Je vous conseille vivement de lire ça et je lui accorde tous crédits. C'est une sorte de cadeau Bonux de ce post !







à la montagne :



Nous sommes aux Arcs grâce aux éditions Combier. Le photographe a compris une nouvelle fois qu'il pouvait tirer parti du premier plan coloré et géométrique offert par les jeux des enfants.
Il anime là de formes solides le paysage très réussi de cette architecture que l'on doit, selon Combier éditeur à l'Atelier d'Architecture des Trois-Arcs. Et c'est beau l'architecture ainsi photographiée parce qu'elle n'est pas camouflée derrière un sapin.
Elle assume sa puissance de fermeture, sa construction du paysage que les reflets des ouvertures dans leur organisation implacable modulent en plein de fragments de ciel. Ici à n'en point douter, les adultes comme les enfants ont trouvé des structures à arpenter, des jeux de déplacements, des subtilités de parcours.
Vous retrouverez ici et ici déjà des cartes postales affirmant cette possibilité.






mardi 5 juillet 2011

Si moderne, si loin.

Samedi, ma rabatteuse de cartes postales me mit celle-ci dans les mains en me demandant si vraiment cela pouvait m'intéresser :


Et comment !
D'abord j'ai été séduit par la belle régularité de la façade et par sa casquette sur le toit. Grande rigueur de lignes droites contrebalancées par la rotonde sur le devant venant s'articuler et dire une fonction différente. C'est un effet bien connu à l'époque et ce genre de construction est assez courant, on brise le parallélépipède par une courbe saillante.

un détail :

Puis j'ai aimé la qualité de la photographie au noir et blanc superbe dont les palmiers ponctuent à leur tour l'image. On doit cette carte postale et son cliché à Pep's (sic !) pour les éditions R. Richard et Compagnie à ...
Au fait, nous sommes à Conakry !
Nous sommes devant l'Hôtel de France qui est encore en "Guinée française ".
Une bien belle carte postale vous en conviendrez.
Mais voilà il s'agit aussi d'un hôtel qui a eu les honneurs par deux fois d'Architecture d'Aujourd'hui !
Il faut dire que les architectes et les participants à sa construction ne sont pas piqués des hannetons si vous me permettez ce langage.
On retrouve Gilles Lagneau, Michel Weil et Jean Dimitrijevic. Nous connaissons Monsieur Lagneau par chez moi pour le superbe Musée André Malraux du Havre
Mais on trouve aussi pour cet hôtel Charlotte Perriand pour les aménagements intérieurs et Jean prouvé pour les pièces en aluminium...
Rien moins...
Alors je vous laisse déguster cette pépite avec délice.
les photographies proviennent donc des N° 62 (1955) et 70 (1957) de la revue Architecture d'Aujourd'hui.
Presque comme la carte postale :







Actualités : ne manquez pas la superbe exposition sur Charlotte Perriand et la photographie au Petit Palais en ce moment à Paris.
les documents sont superbes, la scénographie limpide et le travail de Madame Perriand remarquable comme vous vous en doutez.