samedi 5 juillet 2008

un conseil de Claude

Claude m'envoie un lien vers cette page : http://www.archiplanet.org/wiki/Palazzo_del_Lavoro
Si vous désirez mieux connaître le lieu de notre enfermement...

L'ombre sur l'écran Meier





Un peu de photographies de votre serviteur. Les autres sont en stéréoscopie. Vous ne les verrez pas sur ce blog.
Et puis dans la librairie, une architecture réalisée par les plus grands architectes contemporains en une alliance subtile de briques imprimées. Admirons l'audace du porte-à-faux. Le volume Zaha Hadid me fait terriblement envie... Ah... Les livres...

Richard Meier à Rome





Une exposition Jean Prouvé nous donna l'occasion appuyée de pénétrer le bâtiment construit par Richard Meier à Rome. Celui-ci abrite les restes superbes de l'Ara Pacis.
Le bâtiment est posé le long du fleuve et nous donne tout le panel de l'architecte américain. Pans entrecoupés, blancheur, franchise des matériaux en une utilisation parfois ostentatoire, transparence et un rien de japonisme. Le Corbusier n'est jamais bien loin mais il est aussi un peu déguisé, ou pour jouer de l'image un peu maquillé. Mais... mais c'est très beau. Laissons nous prendre. L'exposition Prouvé était superbe avec une belle mise en espace, de belles maquettes et des documents rares. J'ai tout particulièrement aimé une photographie nous montrant une des tables du maître à l'intérieur d'une de ses constructions. Elles sont construites de la même façon et, seule l'échelle produit une architecture ou un meuble. Découverte également d'un vélocipède et de sa remorque très étonnants.
Mais Richard Meier sait-il qu'il est interdit de s'asseoir en tailleur sur les immenses bancs de pierre posés là pour se reposer ?
Il y avait des cartes postales en voici une sélection.
Elles sont toutes éditées par Museo dell'Ara Pacis et les photographies sont toutes de Andrea Jemolo. elles sont d'un format peu pratique pour un collectionneur car un peu plus grandes que d'habitude. Celle qui nous présente l'entrée écrase littéralement le bâtiment, le tasse de manière spectaculaire, le mur de pierre est en effet beaucoup plus long que n'en donne à voir cette photographie. C'est dommage.

enfermés chez Nervi




Claude, Camille, Pierre, Alexis, Jocelyn, Pauline, Marine, Guillaume, Thomas et votre serviteur tous heureux de ne pouvoir sortir...

Nervi de l'intérieur




Admirez ce dessin et la simplicité constructive. Vous prenez un pilier, haut, très haut et sur son chapiteau vous posez un plateau. Vous multipliez l'opération en laissant un jour entre chaque plateau. Et voilà vous avez une grande surface couverte et éclairée. Il ne reste plus qu'à dessiner tout cela avec le talent de Nervi.
Et là commence la vraie aventure...

Nervi de l'extérieur à l'intérieur






Encore une aventure italienne.
Turin. le car s'arrête devant le palais du travail dessiné par Pier Luigi Nervi. L'ensemble nous attriste un peu et malgré sa noblesse l'abandon du bâtiment est désolant. Quand je pense au nombre de fois où j'ai pu rencontrer cette construction dans des ouvrages et le voir ainsi, rouillant et désolé...
Mais il est immense et clos. Claude saute du car, je le suis et nous trouvons d'abord une ouverture sur le terrain. Photographies. On appelle les étudiants qui arrivent en un petit groupe. Photographies. Personne ne nous demande quoi que ce soit. Un monsieur est là assis qui nous regarde même pas étonné. On scrute l'intérieur par une porte fenêtre un peu crasseuse et Marine nous trouve une porte ouverte... On s'engouffre.
Stupéfaction ! C'est somptueux tout simplement somptueux... L'espace est gigantesque et les piliers s'élancent puissants et fiers. L'ensemble est bel et bien abandonné, une camionnette est restée là, on dirait qu'il y a parfois du Stock-car ici ! Photographies, jubilation avec les étudiants qui aiment ça ce petit frisson d'interdit (moi aussi d'ailleurs !)
Mais voilà, la porte s'est, entre-temps refermée... On est piégés. On entend bien parfois des activités lointaines mais personne pour nous ouvrir. Nous essayons quelques portes mais rien. Il faut trouver quelqu'un. Pendant ce temps les étudiants restés dehors essaient de nous ouvrir sans succès. Mais voilà que Marine, qui a su nous faire entrer sait aussi nous faire sortir. Il suffit pour cela d'appuyer sur le bouton pour obtenir l'ouverture électrique de la porte... Claude n'avait tout simplement pas vu l'inscription sur celui-ci.
Nous sommes dehors et presque déjà tristes de ne plus profiter de ce moment. Quelle merveille cette construction ! Quel sera son sort ?
Je n'ai pas de cartes postales a vous montrer alors regardons ensemble les photographies que j'ai prises.