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lundi 31 mars 2014

Royan, l'image absolue




 Il y a peu de moments aussi importants que celui-là finalement dans sa vie.
Et aujourd'hui je pense beaucoup à Marcel et Jeannette et à la tête qu'ils auraient fait, si, à Royan, un type était venu leur dire que le petit garçon dont il attendent le retour de la plage, écrirait un jour un livre sur la plus belle ville du Monde : Royan.
Le livre est arrivé ce matin, et il n'est pas arrivé seul. Je crois en certains croisements, en certains signes de passage. Car ce livre dont je suis l'auteur est arrivé en compagnie du mémoire de Maxime Ravisy, étudiant à Olivier de Serres, mémoire qui interroge l'histoire et la pratique de la carte postale comme objet graphique, mémoire qui est d'une très grande qualité et qui se paye le luxe... de m'apprendre des chose !
Les bonheurs n'arrivent jamais seuls !
Alors regardons.
Le livre que je vous propose porte le titre de Royan, image absolue, en hommage direct à Serge Daney qui a défini pour moi une fois pour toute ma relation à la carte postale et en introduction vous trouverez la citation que vous connaissez déjà.
Maxime Ravisy a fait de même dans ce mémoire et cela me touche extrêmement, j'aime, je le répète les passages.
Je ne paraphraserai pas ici ce livre, les fidèles lecteurs de ce blog, ceux qui me font le plaisir de m'encourager régulièrement par des messages, des cartes postales et comme Maxime par leur confiance savent que cet ouvrage n'est pas un livre de collectionneur mais qu'il s'agit plus certainement par le biais de ce médium de soulever la question de la représentation d'une ville et la manière dont un artiste peut projeter à partir de ces images en interrogeant ses préoccupations sur la photographie.
Vous connaissez bien le ton de ce blog.
Alors je vous laisse lire le livre pour découvrir cette position.
Mais je dois vous dire évidemment que cet ouvrage, aboutissement de mes contacts avec la ville de Royan et tout particulièrement son service culturel est une grande émotion.
J'espère que vous en apprécierez son angle éditorial et la qualité des reproductions que j'ai voulu le plus possible à l'échelle exacte des images réunies dans un porte-folio final. Je souhaite aussi que vous y retrouverez mon univers.
Mais, même si les remerciements sont inscrits dans l'ouvrage, je tiens à remercier ici tout particulièrement Xavier Rozan et toute l'équipe éditoriale des éditions du Festin pour la qualité de la réalisation, la confiance qu'ils ont apportée à ce projet et leur extrême patience.
Mais je remercie surtout Claude pour son ambition à mon égard, la force qu'il m'a donné à croire que j'avais quelque chose à dire et que cela devait s'exprimer clairement et nettement.
Alors je vous souhaite à tous une bonne lecture et que, une fois de plus, mes meilleurs souvenirs vous accompagnent pour venir voir, visiter, protéger, la plus belle, la plus éclatante, la plus personnelle des villes : Royan, une image absolue.

Royan, l'image absolue
Cartes postales de la ville moderne
éditions Le Festin, Royan Patrimoine.
2014
15 euros
isbn-978-2-36062-096-8
Dans la mesure du possible, achetez cet ouvrage chez votre libraire indépendant !












Et voici le mémoire de Maxime Ravisy qui a comme un hasard attentionné et bienveillant glissé dedans, une vraie carte postale de Royan et illustre son propos avec des cartes postales de cette ville !
Merci Maxime !

Lieux communs, images singulières
Nouvelles perspectives pour la carte postale.
DSSA design graphique
ENSAAMA Olivier de Serres




mercredi 24 octobre 2012

Une carte postale de Royan très rare

Je vous montre, une fois n'est pas coutume, une carte postale très rare de Royan.
Je sais même beaucoup de choses sur cette carte postale. Elle fut éditée à seulement cent exemplaires, elle date du mois de septembre de cette année, le photographe est votre serviteur et la prise de vue, sur le toit de l'église de Royan, fut réalisée pendant la résidence du Comité de Vigilance Brutaliste.
Donc...une rareté !
Certains l'ont même déjà reçue.
La voici :


Vous aurez remarqué que cette carte postale possède sur son verso une déclaration du Comité de Vigilance Brutaliste. On notera aussi que cette carte postale est reprise par le Café Perdu pour faire l'annonce de notre soirée sur Royan. Il y sera question de la ville, de l'église et de la résidence du C.V.B. Vous pourrez y voir en exclusivité nationale une sélection des rush vidéo réalisés sur place pendant la résidence avec Thomas Dussaix.
Venez nombreux ! Nous fêterons les 500 000 visiteurs du blog, la belle architecture française, la plus belle ville du monde ! A cette occasion, la carte postale sera distribuée gratuitement.
à lundi 29 octobre au Café Perdu à Rouen !


mercredi 26 septembre 2012

Retour de résidence 3

Retour sur l'église Notre-Dame de Royan de Guillaume Gillet, Bernard Laffaille et René Sarger. On commence par les monuments vus depuis le sommet avec ici au premier plan le Temple Protestant et le marché à gauche. Puis une vue du V Laffaille du clocher, la structure intérieure du campanile, les personnes vous donnent l'échelle du toit, un petit tour dans le triforium qui traverse les V des piliers et retour à l'extérieur.










Retour de résidence 1

Le Comité de Vigilance Brutaliste est de retour de sa résidence à Royan.
Accueil parfait de la part de la ville et de tout le service des affaires culturelles, nous avons pu profiter également des visites nombreuses et passionantes des journées du Patrimoine. Il y a maintenant dans cette ville un souffle nouveau et vivant sur son héritage. C'est une grande chance.
Les villas ouvertes aux visites furent un point fort de ce moment et notamment pour moi, la visite d'Ombre Blanche qui restait mystérieuse après 45 ans de fréquentation de Royan ! Aujourd'hui j'en connais un peu mieux les entrailles.
Evidemment, l'objet de notre désir était l'église et ses espaces inconnus comme le toit et le triforium et si, comme nous le rêvions, nous n'avons finalement pas pu y séjourner une nuit, nous en avons plus que largement profité. Des films, des photographies viendront rendre compte de cet événement. Thomas Dussaix a pris plein de notes pour ses futurs dessins.
Sur vos agendas, vous pouvez déjà réserver quelques dates pour le mois d'avril 2013 afin de découvrir à Royan l'exposition que le Comité de Vigilance Brutaliste y présentera. Je vous propose d'abord une petite mise en bouche photographique puis quelques cartes postales trouvées sur place ou récemment acquises.
 La piscine de Foncillon et son entrée spectaculaire. L'ensemble est aujourd'hui en attente d'une reprise...

























Le mur nord du Palais des Congrès :

















La tour de Foncillon menacée par les vérandas et autres ajouts qui viennent briser sa parfaite géométrie :

















Le Temple Protestant  et sa belle flèche. Un des plus beaux bâtiments de Royan :

















Enfin le toit magnifique de Notre-Dame dont les doubles courbures forment un paysage d'une grande beauté. Sans doute le lieu le plus radical de la ville :



dimanche 5 août 2012

Royan, du ciel 3



















En plein dans le viseur !
Notre-Dame !
Vas-y Michel !
Michel ? Vous ne connaissez pas Michel ? Michel Le Collen le pilote-photographe des éditions Artaud ?
Pourtant c'est bien lui qui est aux commandes. On fonce sur la ville, on la voit vivante et la tache verte est encore un peu sableuse... répondant ainsi à la plage. Comme c'est curieux cette similitude de couleurs.
Mais la ville de Royan est complète : la gare routière, la poste, le Front de mer, Notre-Dame, le Casino et la mer.
Michel passe la main !



















Les éditions Chatagneau (Elcé) nous montrent l'église Notre-Dame dans sa splendeur. Et on nous dit les responsables de cette merveille : Guillaume Gillet son architecte, René Sarger son ingénieur, Monsieur Laffaille son ingénieur-conseil et Monsieur Hébrard son architecte d'opération. Comme ils ont bien travaillé. Mais l'imprimeur a retourné le cliché !
Ce n'est pas si grave. Tout reste ambitieux, tourné vers le ciel, solide et beau. On rétablit !


samedi 4 août 2012

Royan, du ciel 2

Est-ce que les vacanciers, les mémés à gamins, les nounous débordées, les habitués de la Conche entendent notre moteur ?
Nous, nous n'entendons que cela et nous devons hurler nos commentaires au pilote.



















Et pan ! Appui sur l'aile gauche. Le Casino de Monsieur Ferret donne tout ce qu'il a, il articule ce lieu si particulier des villes de bord de mer, cet espace entre le bain et la ville, entre les loisirs et la vie régulière. Il faut savoir faire de ce moment un moment urbain. Monsieur Ferret avait bien su le faire.
Le parking aux bateaux bien rangés, le port.
Les baigneurs bien rangés, les cabines, la plage.
Vroummmm....
On atterrit.


















Les éditions Berjaud, fières d'être de fabrication française nous montrent encore le Casino. Sur sa façade, les couleurs de la Modernité s'alternent. Et le rouge vif du Front de Mer fait vibrer la grille de cette construction moderne.
Même les jardiniers de la Ville de Royan savaient jouer de ces graphismes modernes : triangles, pointes, zig-zags en couleurs vivifiantes comme les tables de Formica toutes neuves.
Suivre les courbes agencées et ainsi l'air de rien aller de la ville à la plage, du privé au public, de l'habillé au torse nu, du chaud au bain frais. Tout est prévu. Soyez tranquille, vous êtes à Royan.


mardi 12 juin 2012

3 journées d'étude avec Guillaume Gillet

Je me permets de vous informer que trois jours de rencontres et de débats autour de l'œuvre de Guillaume Gillet vont se tenir à Royan et à Bordeaux et vu la programmation je regrette vivement de ne pas habiter plus près de ma plus belle ville du Monde ! En tout cas c'est à nouveau une preuve du dynamisme de la ville de Royan autour de son patrimoine et la reconnaissance de l'ensemble de l'œuvre de Guillaume Gillet.
Vous trouverez en bas de ce post la programmation et les infos pratiques ! Bonne visite !
Et pour fêter cela comme il se doit sur ce blog je vous offre en prime quelques cartes inédites consacrées à l'œuvre architecturale de Monsieur Gillet :



Du ciel, la ville donne à voir ses trésors dont le casino aujourd'hui disparu. Nous reste la magnifique église de Monsieur Gillet qui d'ailleurs est le seul nommé sur cette carte postale Théojac non datée.
Depuis le sol :



Comment dire, comment encore chanter la merveille ? Et dire une fois de plus la très belle qualité éditoriale de cette carte postale Artaud. Le chantier vient de s'achever, la terre au pied est encore comme retournée. La porte est ouverte, et si nous entrions ?



Les éditions Charentaises d'Art A. Gilbert n'ont-elles pas à leur tour fait un travail remarquable ? En plus elles n'oublient ni de nommer notre architecte ni messieurs Bernard Laffaille comme ingénieur conseil ni René Sarger comme ingénieur et encore moins Monsieur Hébrard comme architecte d'opération. Vous devinez comme ce lieu est fait pour la lumière ? Vous êtes surpris par sa présence aussi forte alors que l'image de son extérieur donne une sensation toute autre... Oui, c'est l'un des beaux secrets de ce lieu.
Soyons un peu belges :



Cette carte postale de l'exposition universelle de Bruxelles nous montre l'avenue des Nations grâce aux éditions Egicarte. On voit parfaitement le pavillon français de Monsieur Gillet et sa flèche décorée du drapeau national. On voit aussi le ciel bas de Bruxelles !



Le dos nous révèle une information intéressante puisque le destinataire de cette carte postale est un architecte ! Monsieur Durand, architecte D.P.L.G à la Roche-sur-Yon. Il s'agit de Jean-Baptiste Durand qui fut souvent associé à Yves Ménard et auxquels nous devons la superbe mairie de la Baule vue ici.
Pour finir et revenir sur la donation de Nicolas Moulin, voici l'une des cartes postales envoyées par l'artiste :



On retrouve le Palais des Congrès de Paris dans une édition La Cigogne. Celle-ci nous donne bien les noms des architectes : Guillaume Gillet, H. Guibout et S. Maloletenkov.

























Voilà pour cette petite visite de l'œuvre de Monsieur Gillet par les images mais comme rien ne vaut le réel, vous irez aux journées d'étude à Royan et à Bordeaux !
(cliquez pour mieux lire !)








mardi 8 mai 2012

Columbo, sa femme, son chien à Royan

Parce que quelque chose de certainement incroyable va avoir lieu* j'étais ce matin en plein classement de mes cartes postales de Royan et notamment ces deux cartes postales aux éditions Marcou :









































Comme vous, et comme souvent, j'ai cru avoir cette carte postale en double et je pensais que l'éditeur s'était contenté de recadrer un peu son image.
Mais voyez-vous un détail curieux ?
Saurez-vous voir qu'entre ces deux clichés nous montrant notre belle église de Royan quelques secondes se sont écoulées...
Regardez bien...
Oui, comme vous j'ai bien vu que le bleu du ciel avait changé mais ce n'est pas cela... Alors ?



Non, la dame en cuir noir et aux cheveux d'un blond superbe n'a pas bougé. Mais ce qu'elle surveille oui !
Son chien !
Regardons ensemble le clébard en question :






On voit bien que ce chien a changé de position ! Il s'agit d'un basset hound popularisé par l'inspecteur Columbo !
Alors j'imagine que cette carte postale est une grande rareté. Nous avons sous les yeux la première photographie où l'on peut reconnaître la femme de Columbo et son chien en visite à Royan ! Peut-être que l'inspecteur est sur une enquête dans le coin...
Il faudrait trouver une carte postale de Royan avec une 403 Peugeot cabriolet et là nous serions certain de tenir un scoop !



Une fois de plus, ce micro-film nous montre un photographe au travail faisant deux clichés au moins du bâtiment visé puis, revenant sur ces deux images à deux périodes différentes, publie les deux versions. On note en effet une différence notable de temps entre les deux impressions. Peut-être que l'éditeur Marcou n'a même pas vu qu'il avait choisi un nouveau cliché...
Mais, je ne sais pas pourquoi, j'ai le sentiment que cette femme, ce chien sont des familiers du photographe.
Je sais qu'à ce point vous vous dites que c'est vraiment une bien drôle de manière d'évoquer l'architecture superbe de cette église mais voyez-vous on est ainsi fait : on projette ce que l'on peut... Et l'imaginaire ouvre bien des tiroirs parfois étrangement étiquetés !

* Pour ce qui est de l'aventure à venir... certains savent, d'autres non... mais soyez attentifs à ce blog cette semaine et la semaine prochaine ! Les rêves parfois se réalisent.