lundi 2 juin 2008

corviale

Amis et amies lecteurs et lectrices,
Si quelqu'un connaît un moyen instructif de voir Corviale à Rome, je serais heureux d'avoir l'information. Nous partons le voir lui, Milan, et Turin avec les étudiants. Encore une bouteille à la mer mais vous êtes plein de ressources...

le guide Paris-Nevers

En cherchant à en savoir plus sur Nicolas Mémain qui m'a envoyé les cartes postales de la cité des Rosiers à Marseille je tombe sur cette vidéo qui me touche particulièrement car j'ai fait ce pélerinage également.
Egalement nous avons vu le Deslaugiers, également nous avons vu la piscine Tournesol également nous avons vu le Musée d'Archéologie de Nemours également nous avons vu Saint Bernadette du Banlay et également nous avons ri, aimé et apprécié les autoroutes, le mobilier urbain et le plaisir partagé d'une route lisse et payante.
http://www.banlieuedeparis.org/projets/2007/broadway/Le%20Syndrome%20de%20Broadway.mp4
A voir donc...

Les rosiers, l'autre utopie construite de Marseille





Magnifique surprise encore ce matin.
Dans une enveloppe discrète sur laquelle est inscrite un petit message, je trouve quatre cartes postales représentant un quartier de Marseille : les Rosiers.
Je ne connais pas ce quartier de Marseille où je ne suis allé qu'une seule fois pour y découvrir vous devinez quoi : la Cité Radieuse. J'y ai aussi aperçu une piscine Tournesol, l'incroyable centre commercial posé sur un chantier archéologique, l'immeuble Brasilia et le plaisir d'être nu au soleil au bord de mer avec mon ami. Mais je ne me souviens pas de ce quartier et je le regrette déjà ; il ne figure pas dans mon guide favori et c'est la première fois qu'on peut ainsi le prendre en défaut.
Je me permets de vous livrer le texte qui figure au dos de ces cartes postales :
"groupe de 753 logements avec commerces, construit entre 1954 et 1959 par l'architecte Jean Rozan, et financé par le 1% patronal pour loger les employés d'entreprises industrielles locales. Elle feront faillite 20 ans plus tard.
Ensemble labellisé patrimoine architectural remarquable du vingtième siècle, c'est aussi aujourd'hui le cadre de vie d'une population parmi les plus modestes de France. Dans ce gros morceau d'utopie urbaine et sociale sans manifeste, le spectacle de la vie collective se déploie suivant les trois dimensions; les enfants appellent les 5ème et 8ème étage des grands blocs "1ère et 2ème plate-formes" ; ce sont des rez-de-chaussée suspendus, ouverts et généreusement proportionnés. Cette organisation ne peut qu'être inspirée des recherches des constructivistes soviétiques. L'aspect de l'ensemble évoque les chateaux-forts dans le Sahara repris par un ancien éléve des beaux-Arts.
Les travaux de 2008 effaceront 50 années de patine des enduits et le mystère des volées d'escaliers manquantes. L'entrée n'y est pas fermée par une grille, le rôle des gardiens n'y est pas de refouler les visiteurs."
Voilà qui est fort intéressant. mais qui est ce Jean Rozan ?
Mais qui est cet ancien élève des Beaux-Arts ?
Pourquoi ne connait-on pas mieux cet ensemble ?
Vivement les travaux donc et vive le T.G.V qui me permettra peut-être de quitter la Normandie pour aller y voir.
Les cartes appartiennent à une série de quatre éditées à l'occasion des journées Architecture et Environnement des Rosiers les 23 et 24 novembre 2007, pour fêter le cinquantenaire de la résidence. La conception est de Philippe Piron et Nicolas Memain que je dois chaleureusement remercier pour cet envoi et cette totale et riche découverte.
Merci Monsieur Memain. Merci.
Les cartes vont rejoindre ma collection.

Fontenay sous Bois par la poste


Disons que je suis très gâté en ce moment. Je reçois des livres par la poste, je reçois des cartes postales par la poste. Et tout cela me donne envie malgré ma panne d'appareil photo, de sortir le gros scanner et de vous montrer tout cela.
Je commence par une carte de Fontenay-sous-Bois envoyé par mon ami Dominique M.
Il a réussi à dénicher cette merveille de sa ville. On n'y voit ni le Niemeyer ni les jardins-gradins de Messieurs Andrault et Parat mais on voit le toit de la gare R.E.R !!
C'est par là que je suis arrivé pour aller voir la magnifique collection de Dominique M. consacrée à Guimard. Admirons le point de vue osé sur la rue bordée de bâtiments couverts de miroirs s'autoréfléchissant dans une mise en abîme surprenante d'huisserie en aluminium rouge...
La carte nous indique qu'il s'agit du quartier de la gare, c'est une édition Raymon affranchie le 29 mai 2008. Il semble donc que cet éditeur existe toujours, je rêve de plonger dans leurs archives...