Je n'aime pas les tags et grafs qui d'ailleurs n'osent plus se nommer graffitis. En son temps, Brassaï avait su nous les photographier au fond des impasses, derrière les portes des toilettes publiques, sur les planches des chantiers.
Aujourd'hui il font des chromes qui sont d'un académisme hilarant d'un manque total d'imagination et d'une autorité insupportable.
Non.
Mais il y a de beaux pochoirs parfois. Parfois. j'ai rencontré ceux de Miss tic que je trouve pathétiques et surtout habilement placés dans des spots culturels certainement à la recherche là d'une légitimité officielle.
Tout le monde n'est pas Ernest Pignon Ernest. Tout le monde n'est pas l'anonyme déposant un masque brutal que la lumière rasante d'un flash de Brassaï seul élèvera au rang de dessin puissant.
Et puis j'ai rencontré ça.
Comment résister à ça ?
Tout est là pour moi. De l'architecture, des types qui la photographient et nous photographient, un format reprenant les proportions d'un polaroid. C'est beau dans les couleurs et dans le dessin, un rien chic.
Je suis allé voir un peu plus ici :
http://janaundjs.com/deutsch/streetartseite.html
Et on retrouve l'image en question.
Tiens et si j'aimais ça ?
1 commentaire:
Exactement. Exactement. Tu as dis exactement ce que j'ai ressenti en voyant ce photo collé, déchiré, sur un mur brut.
Tu as peut être plusieurs point en commun avec moi, du moins sur le plan sensible, c'est rare. ca fait plaisir.
Sinon, l'écriture est très sympa aussi. Non non, super.
Enregistrer un commentaire