Nous allons avoir plaisir à retrouver aujourd'hui un architecte que nous connaissons surtout pour une église. Il s'agit d'Otello Zavaroni qui a construit l'étonnante église de Foucarmont en Seine-Maritime, église dont les influences corbuséennes sont bien marquées.
Pourtant, il semble bien que pour les logements sociaux, Monsieur Zavaroni ait un peu oublié la leçon de Le Corbusier. C'est sans doute moins facile pour ce type de programme de défendre la modernité, à moins que, la modernité justement se contente à certains moments, de peu.
Mais finalement Monsieur Zavaroni s'il n'a pas fait œuvre d'originalité, ni même sans doute d'œuvre tout court avec les logements de Sucy-en-Brie, il a fait comme tout le monde à son époque, ni mieux ni moins bien sans doute pris aussi par des habitudes constructives.
Pourtant, au détour d'une articulation, surgit une surprise urbaine. Ici, faisant presque office de sculpture, trois cheminées s'élèvent dans le ciel bleu de la carte postale Combier. Difficile de dire à qui elles appartiennent, sans doute pas aux immeubles qui possèdent la leur accolée à leur flan. Au centre commercial ? A une école ?
Le dessin, son élan, le travail du socle, leur isolement font de ces cheminées un bel événement urbain, un signe qui ne démérite pas dans ce paysage. Même, elles l'animent. Sont-elles aussi de Monsieur Zavaroni ? A-t-il laissé un arpète dessiner cette sculpture utile ?
On remarque que les détails du traitement de la clôture sont aussi très dessinés et travaillés et que, une fois de plus ce Hard French est bien verdoyant, jardiné. Il y a une attention aux circulations, aux déploiements des espaces. C'est déjà ça. Une tentative de mettre la ville à la campagne et de faire d'objets urbains ennuyeux par leur surgissement, un événement plastique qui forme en quelque sorte aussi une identité paysagère. C'est peu, oui. Mais c'est touchant aussi.
Sucy-en-Brie, Les Monrois, architecte Otello Zavaroni, Combier éditeur :
Sucy-en-Brie, les Monrois, la Fosse Rouge, Architecte Otello Zavaroni, Combier éditeur :
Pourtant, il semble bien que pour les logements sociaux, Monsieur Zavaroni ait un peu oublié la leçon de Le Corbusier. C'est sans doute moins facile pour ce type de programme de défendre la modernité, à moins que, la modernité justement se contente à certains moments, de peu.
Mais finalement Monsieur Zavaroni s'il n'a pas fait œuvre d'originalité, ni même sans doute d'œuvre tout court avec les logements de Sucy-en-Brie, il a fait comme tout le monde à son époque, ni mieux ni moins bien sans doute pris aussi par des habitudes constructives.
Pourtant, au détour d'une articulation, surgit une surprise urbaine. Ici, faisant presque office de sculpture, trois cheminées s'élèvent dans le ciel bleu de la carte postale Combier. Difficile de dire à qui elles appartiennent, sans doute pas aux immeubles qui possèdent la leur accolée à leur flan. Au centre commercial ? A une école ?
On remarque que les détails du traitement de la clôture sont aussi très dessinés et travaillés et que, une fois de plus ce Hard French est bien verdoyant, jardiné. Il y a une attention aux circulations, aux déploiements des espaces. C'est déjà ça. Une tentative de mettre la ville à la campagne et de faire d'objets urbains ennuyeux par leur surgissement, un événement plastique qui forme en quelque sorte aussi une identité paysagère. C'est peu, oui. Mais c'est touchant aussi.
Sucy-en-Brie, Les Monrois, architecte Otello Zavaroni, Combier éditeur :
Sucy-en-Brie, les Monrois, la Fosse Rouge, Architecte Otello Zavaroni, Combier éditeur :
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