Nous allons une fois encore regarder la plus belle ville du Monde.
Celle qui sait parfois oublier ses admirateurs.
Par l'avion :
On pourrait dire que cette carte postale Berjaud à elle seule regroupe la quasi-totalité du Royan magnifique. Visant le front de mer on capte la poste, la galerie Botton, le Casino et presque toute la ville !
Ne nous manque que le marché...
... que voici !
L'animation autour de ce chef-d'œuvre est bien présente, c'est jour de marché ! Là encore la qualité du cliché est due à la maison Berjaud comme d'ailleurs encore cette belle carte postale du casino de Monsieur Ferret son architecte.
Ce point de vue est d'ailleurs assez rare et permet d'admirer une partie moins connue du bâtiment qui suivait ainsi le boulevard du front de Mer. On peut aussi voir le toit terrasse et la polychromie. C'était bien une merveille de cette ville.
La plus puissante :
Cette carte postale rend parfaitement la sidération due au surgissement de Notre-Dame de Royan. L'effet de symétrie accentué par le petit arbre un rien défraîchi du premier plan accorde encore plus de valeur dramatique à ce lieu.
Le ciel est parfait, le béton rougeoie parfois sous l'impression en Heliocast. La merveille se donne aussi à voir de l'intérieur :
Encore chez l'éditeur Berjaud nous pouvons regarder vers le chœur et percevoir les V Laffaille montant vers le ciel. Si on est attentif aux sensations on trouvera l'intérieur bien lumineux ce qui contredit un rien l'impression extérieure. C'est l'un des nombreux étonnements de cette église, la lumière passant en effet entre chaque V.
On notera que les éditions Berjaud nomment l'ensemble de l'équipe technique de la construction : messieurs Gillet, Laffaille, Sarger, Hebrard.
Cette petite promenade royannaise s'achève. N'oublions pas de remercier Bruno Tourmen qui entre autres choses s'occupe du Motel de l'eau-vive de Raon-l'étape dessiné par Pascal Haüsermann. N'oubliez pas d'aller y dormir. Sans doute que dans les coquilles de béton vous rêverez à un bord de mer magnifiquement reconstruit à Royan.
C'est souvent par les rêves qu'on tisse des liens entre les architectures.
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