Bon, un coin de banlieue en photo véritable chez André Lecomte éditeur.
Des nouvelles du temps maussade sur Arcueil.
Pourtant, la carte postale nous dit le ciel bleu paisible.
Mais mon œil regarde surtout la boutique au coin, en bas de l'immeuble H.L.M Paul Vaillant.
La Laiterie Parisienne...
Je pense à cette France-là, que j'aime aussi.
Le coloriste ou la coloriste de l'éditeur ont choisi du jaune pour la robe de la jeune fille à l'entrée de la boutique.
Un point de couleur vive ici.
C'est bien.
Et à l'aide de mon compte-fil, une loupe, je regarde aussi les autres demoiselles qui attendent à l'entrée du magasin.
Mais on devait bien y vendre autre chose que du lait dans cette boutique ?
Qui se souvient ? Une épicerie, une boulangerie ?
Il me semble que j'arrive à lire William Saurin sur la vitrine...
Perdu au milieu des allées un tout petit bambin esseulé.
Nous sommes avenue du Général Malleret dans les années cinquante.
C'est loin à tous points de vue sauf celui magique de l'agrandissement comme Raymond Roussel et son roman "la vue".
L'œil fait le verbe.
2 commentaires:
Aujourd’hui il s’agit d’une laverie. Il y aussi une boulangerie, un supermarché et un camion à pizza chaque soir. Ce quartier et ce petit carrefour sont toujours vivants et passants. Les petites filles occupent toujours le bas des immeubles. Rien ne change vraiment finalement.
Je suis graphiste habitant d’Arcueil. Je découvre votre blog seulement aujourd’hui (j’ai d’abord cliqué là http://ateliernet.blogspot.com/2010/04/brasilia-celebrates-its-50th-via.html).
Merci de partager toute cette richesse visuelle et culturelle. J’ai de quoi lire et apprendre jusque la fin de l’année.
Merci pour cet instantané du quartier.
Et je suis heureux que vous puissiez trouver ici de la lecture !
à bientôt sur ce blog donc.
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