Je suis surtout allé dans le 5ème arrondissement.
J'ai arpenté les rues suivantes et à peu près dans cet ordre : rue Berbier du Mets, boulevard Arago, rue Pascal, rue Julienne, rue Corvisart, rue Arago, rue Pascal, rue Mouffetard, rue de l'Arbalète, rue Bernard, rue Rataud, rue Erasme, rue d'Ulm, Rue Feuillantine, rue Nicolle, rue Laveran, rue Blainville, rue de l'Estrapade, rue Patriarche, rue Halpern, rue Arbalète et j'ai rejoint la rue Dunois ensuite.
Je vous donne les architectures à la queueleuleu avec si possible le nom de l'architecte :
La tour De Monsieur Edouard Albert architecte, attention une merveille :
Des logements par ED architectes. Je fus très surpris par la base de l'immeuble en fausse ruine provençale qui, si je dois l'avouer sort un peu de mes repères (c'est peu dire...) cela n'en est pas moins d'une grande originalité et d'un humour bien marqué. La façade bien articulée et dessinée me plait, elle, beaucoup plus. Mais cela reste certainement l'une des plus grandes curiosités du Paris architectural :
Il s'agit bien de l'entrée de l'immeuble voulue ainsi par les architectes et pas un collage réalisé par un propriétaire tardif amoureux de la Provence.
Juste en face, ce magnifique immeuble de Claude Balick que l'on connait bien sur ce blog. Vraiment on sent un attachement aux matériaux très fort et la générosité de la façade est formidable.
Un immeuble mixte de Monsieur Willerval dont j'aime tant la caserne de pompiers. Ici une réalisation qui m'a surtout troublé par son jeu de briques au rez-de-chaussée, jeu repris par une bâche de cafetier pour sa terrasse, sorte de décor du décor, c'est improbable mais c'est un des plaisirs de la ville.
Vous voyez ? A gauche le mur du bâtiment et son jeu de briques et à droite la bâche imprimée avec le même motif. Surprenant !
Un petit mais très étonnant immeuble de Monsieur Maurios. J'aime sa relative dureté, j'aime la manière fine avec laquelle, en pavés de verre, il vient se coller à son voisin mais j'aime moins le pli de la feuille de métal sous les fenêtres. Mais là aussi, je n'ai rien vu de similaire ailleurs.
Regardez la qualité de prise au sol de l'entrée et le beau jeu des couleurs, des matériaux et des volumes :
Un magnifique escalier dans un canyon de brique dont je ne connais malheureusement pas le nom de l'architecte :
et un ensemble dont je ne sais rien mais dont la massivité des décrochements me ravit au plus haut point !
Pour finir cette chose étonnante surtout quand je vous dirai la date. Il s'agit d'un immeuble de logements surélevé. Le collage est parfait, sachant tenir en respect l'ancien et la greffe tour à tour.
Pas de pastiche mais au contraire dans une belle discrétion très classique, Paul Chemetov réussit un tour de force stylistique.
Et cela en 1967 !
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