Elle n'a rien de spectaculaire cette carte postale mais je l'aime bien.
D'abord et avant tout parce que pour la première fois, j'ai vu les arènes de Paris, par hasard d'ailleurs. Cela faisait longtemps que je me disais qu'il me faudrait y faire un tour. L'espace est superbe, calme, et permet d'observer les dos des immeubles, joyeux bordel formel fait de cages d'escaliers, de murs aveugles et de fenêtres semblant répondre à un ordre inconnu. Par ce froid, personne, mais j'imagine les partie de foot, les courses de vélo qui auront remplacé les jeux du cirque !
Surtout ce qui m'impressionne toujours c'est le silence tombé sur ce lieu pendant des centaines d'années. Puis l'espace ré-ouvert perdant sa fonction d'origine, il revient dans la ville avec immédiatement sa reconnaissance et son usage. En sera-t-il de même pour nos centres commerciaux, parking et autres piscines ?
Mais si je regarde cette carte postale qui a du passer une bonne vingtaine d'années sur son tourniquet avant que je la choisisse, au fond on aperçoit l'un des plus beaux bâtiments parisiens : la tour Jussieu.
D'ailleurs l'éditeur GUY nous l'indique au verso, signe de son intérêt et aussi de la jubilation du collage entre l'un des plus vieux monuments parisiens et l 'un des plus modernes. Dans sa discrétion presque floue, dans sa solitude sur l'horizon ouvert au creux d'une forêt urbaine, j'aime la voir surgir ainsi droite, fière, presque hautaine. Nous la devons, comme celle que nous avons vue hier à Monsieur Edouard Albert.
D'ailleurs l'éditeur GUY nous l'indique au verso, signe de son intérêt et aussi de la jubilation du collage entre l'un des plus vieux monuments parisiens et l 'un des plus modernes. Dans sa discrétion presque floue, dans sa solitude sur l'horizon ouvert au creux d'une forêt urbaine, j'aime la voir surgir ainsi droite, fière, presque hautaine. Nous la devons, comme celle que nous avons vue hier à Monsieur Edouard Albert.
2 commentaires:
Oui, j'ai toujours aimé ce contrast aussi. Cépendant, ce qui m'a toujours frappé aux arènes est l'artificialité. Ca se voit que tout a été refait au 19eme siècle, et qu'il est en fait un espece de pastiche de l'époque romaine.
Autre chose, ce n'est pas le foot ou le vélo qu'on voit ici quand il fait beau. En fait, ça devient le plus grand boulodrome de Paris!
Voilà qui est bien précis et bien regardé. l'artificialité est oui bien présente mais elle dit aussi à son tour quelque chose de la manière dont on joue du patrimoine.
Merci Adam et bravo pour vos blogs.
Enregistrer un commentaire