dimanche 15 novembre 2009

depuis la mer, depuis la ville

Quelques nouvelles de la Grande Motte.
éditions la Cigogne 1975

éditions Yvon 1975

D'abord deux cartes postales les pieds dans l'eau, le photographe, pantalon remonté jusqu'aux genoux, tenant attentivement son appareil s'avance dans la mer et se retourne vers la terre. Entre lui et la ville, la plage offre ses vacanciers en goguette jouissant du bonheur de vivre là pendant quelques jours.
Clic Clac.
Tout fera de cette image un cliché des vacances. Il faut pouvoir dire la joie des baignades, le bleu de la mer et aussi tout de même l'architecture. Ici, cela tombe bien, elle a les pieds dans l'eau comme tout le monde.
On remarquera d'ailleurs la permanence ici aussi du point de vue entre les deux cartes postales qui semblent vouloir établir un modèle type.
Je ne m'étendrai pas sur la Grande Motte que nous connaissons bien ici. Petit rappel tout de même pour les arrivants : l'architecte est Monsieur Balladur.
Après la plage le photographe pourrait bien remonter vers le centre ville et prendre quelques clichés de l'ambiance si moderne de la ville. Comment dire cela autrement que par une vue là aussi très attendue : le jet d'eau sur la place.


éditions Diffu-cartes 1988

Ici nous sommes sur la place du 1er octobre 1974 (date de fondation de la ville ?). On admirera les lampadaires superbes et tournoyants.
C'est moderne oui un peu comme chez Tati, doucement moqueur.
On peut aussi se rendre au point zéro de la ville grâce à cette édition Yvon.

édition d'art Yvon 1973

Là, le photographe oublie la mer et nous montre la ville comme plantée dans la végétation bien guidée. Pourtant au loin on devine l'horizon. Les pyramides surgissent d'un coup solides et fières comme ce pied d'herbe bien drue au premier plan. Je ne peux m'empêcher de voir dans le bord du bassin en ciment une analogie avec le bétonnage des côtes maritimes. Un long ruban ininterrompu séparant la terre de la mer. Mais ce n'est vraiment pas le cas ici à la Grande Motte.
Mais la nuit tombe et la soirée ne fait que commencer.

éditions Mar 1979

La carte postale Mar nous nomme cela "la ville de l'an 2000, la nuit". Et comme partout et comme toujours au bord de mer, les lumières sont photogéniques dans les reflets incessants de l'eau du port. L'hôtel palpite des lumières des chambres occupées.
En espadrilles on fait du vélo, on danse le disco et Bye Bye boulot, en espadrille....

3 commentaires:

Adam a dit…

Photos intéressantes. Je ne peux pas dire que j'ai aimé La Grande Motte quand je suis allé, mais j'aime bien l'immeuble que Balladur a dessiné plus jeune,
Rue de la Victoire.

Denis Prisset a dit…

Bonjour,
J'ai une curieuse carte de la Grande Motte vue depuis la mer (les bâtiments sont pris dans une brume épaisse). Ce serait avec plaisir que je vous l'enverrais, mais où ?

cordialement,
Denis

Liaudet David a dit…

Merci Denis pour votre message.
Pour ce qui est de mon adresse il est évident que je ne peux la communiquer sur ce site.
je vous invite donc par le biais de mon profil de trouver mon adresse email et de m'envoyer un message; En retour je pourrais vous communiquer mon adresse.
C'est un peu compliqué mais c'est la seule solution.
Merci en tout cas pour cette promesse et pour votre intérêt pour ce blog.