samedi 5 juillet 2008

Nervi de l'extérieur à l'intérieur






Encore une aventure italienne.
Turin. le car s'arrête devant le palais du travail dessiné par Pier Luigi Nervi. L'ensemble nous attriste un peu et malgré sa noblesse l'abandon du bâtiment est désolant. Quand je pense au nombre de fois où j'ai pu rencontrer cette construction dans des ouvrages et le voir ainsi, rouillant et désolé...
Mais il est immense et clos. Claude saute du car, je le suis et nous trouvons d'abord une ouverture sur le terrain. Photographies. On appelle les étudiants qui arrivent en un petit groupe. Photographies. Personne ne nous demande quoi que ce soit. Un monsieur est là assis qui nous regarde même pas étonné. On scrute l'intérieur par une porte fenêtre un peu crasseuse et Marine nous trouve une porte ouverte... On s'engouffre.
Stupéfaction ! C'est somptueux tout simplement somptueux... L'espace est gigantesque et les piliers s'élancent puissants et fiers. L'ensemble est bel et bien abandonné, une camionnette est restée là, on dirait qu'il y a parfois du Stock-car ici ! Photographies, jubilation avec les étudiants qui aiment ça ce petit frisson d'interdit (moi aussi d'ailleurs !)
Mais voilà, la porte s'est, entre-temps refermée... On est piégés. On entend bien parfois des activités lointaines mais personne pour nous ouvrir. Nous essayons quelques portes mais rien. Il faut trouver quelqu'un. Pendant ce temps les étudiants restés dehors essaient de nous ouvrir sans succès. Mais voilà que Marine, qui a su nous faire entrer sait aussi nous faire sortir. Il suffit pour cela d'appuyer sur le bouton pour obtenir l'ouverture électrique de la porte... Claude n'avait tout simplement pas vu l'inscription sur celui-ci.
Nous sommes dehors et presque déjà tristes de ne plus profiter de ce moment. Quelle merveille cette construction ! Quel sera son sort ?
Je n'ai pas de cartes postales a vous montrer alors regardons ensemble les photographies que j'ai prises.

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