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mercredi 1 octobre 2008
L'aile ou la cuisse
Attention on touche au sublime.
Voici l'exemple même de la carte postale qui réunit un ensemble incroyable d'intérêts.
Avec ce Pont-Restaurant Jacques Borel sur l'Autoroute A6 à Saint Albain c'est une réunion possible de Martin Parr, Tom Phillips, du dernier voyage en Italie, d'une certaine forme joyeuse de brutalisme et d'une cinéphilie enfantine.
Pour ce qui est de Martin Parr je crois que c'est simple, photographier un tel objet, l'éditer, et trouver quelqu'un pour avoir envie de l'envoyer c'est bien la définition d'une boring postcard. L'antiforme du pittoresque.
Mais la peinture a bien changé et Tom Phillips redéfinirait la carte en question comme gripping and not boring. La preuve : ma jubilation à sa découverte et finalement la vraie signification d'une époque.
Pour l'Italie, il suffit de se reporter à l'article consacré à Pavesi et aux Autogrill publié le lundi 7 juillet 2008. On pourra comprendre comment un modèle d'architecture et un modèle de service se répand dans l'Europe.
Pour ce qui est du brutalisme, il suffit de lire les formes aveuglées de l'extérieur, solides comme si la peur d'un effondrement sur la chaussée obligeait à un sur-dimensionnement optique des formes. Mais aussi comment on peut avec un graphisme fort (flèches, lignes, couleurs typographie) donner à cette solidité une enveloppe joyeuse, festive et surtout ludique. On dirait Fun ou Pop aujourd'hui, merci le orange-marron.
Pour ce qui est de la cinéphilie enfantine c'est semble-t-il Monsieur Borel qui servit de modèle à l'affreux Monsieur Tricatel qui tente d'imposer la mauvaise nourriture dans le film L'aile ou la cuisse avec le couple De Funès et Coluche. Dans ce film, l'un est le fils de l'autre (improbable), l'un est un bon acteur, l'un est un grand guide gastronomique et l'autre un clown ne voulant pas reprendre le flambeau du père (ni de la comédie d'ailleurs). Reste Julien Guiomard, l'affreux Tricatel qui lui est un grand acteur un peu perdu ici.
Les deux cartes postales sont éditées chez La Cigogne en exclusivité Hachette. Elles sont datées toutes les deux du 12 septembre 1975 et comportent au verso :
tous les 2 le midi malade ! Reins ventre vessie ?? Tous les 2 retour Grande Motte malade ??
Cela ne s'invente pas ! Serait-ce la nourriture de Monsieur Borel ou de Monsieur Tricatel ?
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1 commentaire:
Génial ! Je crois que c'est la première fois que j'en vois. A part l'effet madeleine (l'aile ou la cuisse, ça doit être l'un de mes tous premiers souvenirs de cinéma), je trouve un certain intérêt à ce bâtiment qui me fait penser à du Venturi dans son mélange de pop et de brutalisme.
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