samedi 27 octobre 2012

Le Corbusier en vrac

Aujourd'hui quelques nouveautés corbuséennes arrivées dans la collection depuis peu. C'est un rien mélangé, mais quand c'est Le Corbusier on aime sans trop de condition. Et puis, est-ce ma faute si l'architecte a chanté l'angle droit pour finalement faire des carapaces de crabe ?
On commence ?



Cette très belle prise de vue aérienne par le service aviation de Combier nous montre Ronchamp et sa chapelle dans toute sa splendeur. Le point de vue nous permet de mieux saisir la forme tortueuse du toit mais une belle surprise est cachée sur cette carte postale. Regardez bien...
Alors ?



Oui ! Bien vu ! Le tas de planches du coffrage de notre chapelle reste visible, abandonné dans le bosquet ! On aimera ce fatras de lignes droites qui ont permis de réaliser le moulage des courbes de Ronchamp ! L'ultime vision du chantier avant son nettoyage nous permet de saisir la fabrication de la chapelle. On notera que Le Corbusier est nommé sur cette carte postale non datée malheureusement.
Encore depuis les airs :



















Nous sommes à Rezé au dessus de ce que l'éditeur Gaby nomme la cité "le Corbusier". On se demandera pourquoi il ne dit pas "Cité Radieuse"! Le cliché du photographe Heurtier nous permet de voir la ville de Rezé et l'implantation dans la presque campagne de la Cité Radieuse, souvent nommée Maison Radieuse à Rezé. L'objet architectural est bien isolé, seul dans son échelle et ses proportions. On imagine les enfants profitant encore de ces petits chemins verdoyants tout autour de la Cité. même si c'est un peu loin, on en profite tout de même aussi pour voir la différence de traitement du toit-terrasse avec la Cité Radieuse de Marseille.



En 1959 :



A. Caillon le photographe de cette carte postale éditée par les dominicains d'Eveux pour récolter des fonds pour soutenir l'œuvre de Le Corbusier a fait un beau cliché, une belle carte postale. La pente du terrain que rétablit à l'horizontale le couvent est bien marquée au premier plan. Elle forme un triangle sombre sur lequel le béton se pose. Les pilotis partent du haut vers le bas pour rejoindre une assise. Le contraste du noir et blanc fait chanter les vibrations des volumes sur la façade. Simplement une belle photographie.




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