Creil-le-Haut, domaine des Haies, rue d'Herbeval
édition Yvon
Sur une image de chemin de grue où les bâtisses se succèdent tranquillement dans une alternance inutile de pleins et de vides, se renvoyant les uns aux autres à l'infini du rangement politique, je perçois tout de même un signe, un indice d'une vie légèrement plus chaude.
Sur une image de chemin de grue où les bâtisses se succèdent tranquillement dans une alternance inutile de pleins et de vides, se renvoyant les uns aux autres à l'infini du rangement politique, je perçois tout de même un signe, un indice d'une vie légèrement plus chaude.
Sur trois panneaux d'affichage posés sur la clôture de ce qui ressemble à une école, une publicité pour les vêtements Rhovyl donne en pâture à la population masculine (et autre...) une pin-up très dévêtue offrant simplement l'occasion de voir son corps réchauffé par la fibre révolutionnaire Rhovyl.
Alors sortant de l'école, j'imagine les garçons de Creil-le-Haut, après une journée de classe certainement pleine d'aventures croiser à la hauteur de leurs yeux des formes qui ne sont pas que textiles.
Puis depuis la fenêtre de la chambre, s'ennuyant d'un paysage à l'horizon orthogonal ils se réjouissent à nouveau de certaines courbes parfaitement dessinées dans ce cadre publicitaire en oubliant rapidement les devoirs à faire, la tartine à finir.
Mais sans doute aussi, que les même petits observateurs demanderont plus certainement à avoir, au retour prochain des courses, une bonne bouteille de Pierval goût citron ou orange car finalement c'est bien chaud la banlieue parfois.
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