Cela veut dire que le timbre, la carte postale et l'oblitération "premier jour" (premier jour d'émission du timbre) sont à l'unisson sur un même document.
Voici un exemple :
La carte postale Combier porte le même titre que le timbre "Architecture contemporaine Givors" sans d'ailleurs nommer l'architecte !
On trouve le nom de Monsieur Renaudie sur le timbre et sur l'oblitération datée du 20 avril 1985.
La carte postale est belle, met bien en avant l'architecture spectaculaire de Monsieur Jean Renaudie. Le point de vue place les étoiles dans la ville à la même hauteur que son environnement. On sent bien le creux sur le devant et les balcons sont déjà bien verts et plantés.
Il s'agit donc bien du premier jour du timbre et non du premier jour de l'architecture !
Mais pourquoi la Poste avait-elle pris le pari d'un timbre représentant ce bâtiment ? Etait-il suffisamment fort pour que l'établissement public fasse ce choix ? Appartient-il à une série sur l'architecture contemporaine ?
Le timbre est très beau et son dessin sobre reflète bien la construction. On le doit au graveur de timbres Monsieur Gauthier.
Sur cette autre carte postale du même type on voit cette fois une représentation picturale !
L'image est vraiment étrange et les effets d'aquarelle un peu déplacés. Mais c'est aussi une manière de lancer l'image certainement dans une tradition du pittoresque au sens étymologique du terme : qui mérite d'être peint.
Je crois que Givors comme Ivry méritent la peinture !
Mais peut-être pas celle-ci.
Finalement elle n'est pas si mal cette représentation, elle est signée de Gauthier, l'auteur du timbre, une édition CEF cette fois.
On peut comparer avec la seule "vraie " carte postale de Givors que je possède, une carte multiple aux éditions Cellard.
Pas de nom d'architecte, ni même de mention de ce que chaque image propose. Un choix en double diagonale, le Givors moderne, le Givors ancien et le blason qui dit la lignée et l'histoire de la ville. On s'ennuie un peu mais finalement les étoiles de Renaudie sont là, acceptées comme faisant intégralement partie de la cité comme le reste et au même niveau. Chaque habitant de la ville y trouvera la représentation de son quartier.
C'est je crois une modestie qui aurait plu à Monsieur Jean Renaudie, celle d'une intégration du modèle sans pastiche. Un quartier qui a trouvé sa place et son image. Cette carte postale fut expédiée en 1984.
A noter, dans le numéro de septembre de la revue AMC un excellent article de Bénédicte Chaljub sur Givors et Jean Renaudie.
Vous pouvez aussi vous souvenir ici.
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